Économie circulaire forte

Le problème : article sur AOC :

https://aoc.media/analyse/2024/09/18/vers-leconomie-circulaire-forte

En quoi une analyse des conditions d’une “Économie circulaire forte” est-elle nécessaire pour permettre une réalisation plus effective des valeurs de Liberté et d’ Égalité telles qu’elles sont définies par la Proposition de l’Égale Liberté Libre Égalité ?

La Proposition de l’ “Égale Liberté Libre Égalité” est bien sûr une proposition à la fois morale, politique et juridique à très long terme, dont la réalisabilité progressive dépend d’une continuité suffisante des ressources physiques, énergétiques, matérielles, etc. nécessaires pour permettre à l’ensemble des personnes participant à un tel Projet, d’Y accroître à la fois leur propre liberté personnelle ( notamment comme “Libre Égalité” ) et l’ “Égale Liberté” actuelle et surtout future de toutes les personnes qui choisissent d’Y participer.

En particulier la “circularité” ou le développement “spiralaire” de l’ implication réciproque de l’ “Égale Liberté” ( collectivement assurée par les personnes participantes ) ET la “”Libre Égalité” de cette implication personnelle, supposent une articulation à la fois explicitement volontaire ( individuelle et collective ) et implicitement facilitée par le processus “auto-organisateur” d’une complexité inconsciente de ses propres capacités ( “spontanéité” des processus de l’évolution ) de l’ensemble des processus qui maintiennent et développent à long terme la “croissance” de cette “Égale Liberté Libre Égalité”.

A partir du moment où on considère que le pilotage conscient volontaire ( qu’il soit individuel ou collectif ) n’est encore qu’une toute petite partie “émergente” de la complexité inconsciente des phénomènes d’ auto-organisation de la “nature” , il faut bien sûr, à l’intérieur de la “superstructure” de notre volonté consciente, maintenir la conscience de l’existence de cette gigantesque “infrastructure” inconsciente qui “nous” a produit … précisément sans que cette “nature” ait besoin, pour survivre en évoluant, de savoir ce qu’elle fait et en vue de quelque “finalité” imaginaire éthico-politique … que nous projetons rétrospectivement sur elle.

Daniel Dennett : une proximité

En termes de conception de la conscience comme émergence d’une organisation de la matière complexe, il y a certainement une proximité entre les propositions de Daniel Dennett et les miennes ( Armand Stroh )

https://www.philomag.com/articles/la-constellation-daniel-dennett

Réalisme spéculatif

Pourquoi je ne souscris pas au “réalisme spéculatif” de Meillassoux :

Voir pour commencer l’article de Yann Schmitt :

https://journals.openedition.org/theoremes/650

La “contingence radicale ou absolue” est pour moi un concept absurde :
Parce que toute “contingence” suppose UNE diversité possible entre ces variantes “contingentes” : Penser la contingence suppose penser en même temps la nécessité conceptuellement corrélative.

Bref c’est le jeu complexe du “hasard” et de la “nécessité” :
Les “lois de la nature” les plus solides peuvent souvent être rapportées aux “lois de la probabilité” .
Les probabilités “exceptionnelles” sont certes “possibles”, mais précisément de probabilité très faible …
La “contingence absolue” est donc, pour moi, de probabilité très faible, et plus elle se prétend “absolue”, plus sa probabilité tend vers zéro.

Il existe donc, pour moi, une sorte de “principe d’indétermination”, où la “précision” plus grande de l’aspect contingent du réel se paye nécessairement d’une imprécision plus grande de son aspect “nécessaire”.
Et cela rejoint très probablement – pour moi – la question physique (quantique) de l’existence d’un “quantum d’action” :

Comme dans les grandeurs “conjuguées” de la physique, les précisions “extrêmes” sur l’une ou l’autre des deux grandeurs conjuguées (et donc une “contingence” du flou sur l’autre ) ne se rencontre réellement statistiquement que d’autant plus rarement que cet “extrémisme” déséquilibré augmente.
Les situations réelles les plus fréquentes sont donc liées à des valeurs modérées de la “précision” des deux grandeurs conjuguées.

Et la “loi des grands nombres” se “vérifie” d’autant mieux que ce nombre d’évènements indépendants est élevé …
La “nécessité”relative est donc corrélative à une “contingence” elle aussi relative. On peut donc s’attendre raisonnablement à une “réalité” à la fois “nécessaire” et “contingente” dans des “proportions”, certes variables, mais tendant en moyenne à se compenser.



Quelle articulation de la libre institution de l’Égale Liberté Libre Égalité avec la réalité physique “spatiotemporelle” de l’organisation matérielle de l’univers ?

Cette question semble a première vue très proche de la problématique kantienne, où la Liberté , tout en ne faisant pas partie des “lois de la nature”, si par “nature” on entend l’ensemble des “phénomènes” au sens kantien, descriptibles en termes de “lois scientifiques”, est cependant supposée être une forme de “causalité” dont, d’après Kant, on ne pourrait jamais connaître le fonctionnement, puisqu’il est supposé appartenir au “monde intelligible” ou monde des “choses en soi” , mais dont nous ne pouvons pas avoir d’ expérience “objective” …
Chez Kant, la Liberté est postulée, en partant de la position préalable d’une “normativité” ou “Loi morale” universelle dont il prétend précisément avoir mis à jour la structure fondamentale sous la forme d’un “impératif catégorique” , qui inscrirait la mêmeforme générale d’une législation universelle” dans l’ordre du devoir moral, que la forme de la “législation” qui structure les “phénomènes” observables et la causalité dans l’ordre de la nature et des sciences, notamment de la physique ( … newtonienne ) supposée décrire adéquatement ces phénomènes.

Je rappelle qu’il n’y a rien de tel dans la proposition que je fais d’une “Loi Morale Nouvelle”, qui précisément ne peut devenir “Loi” que par la volonté radicalement Libre des “personnes” qui se définissent elles-mêmes comme “personnes libres et égales”. Si je peux faire une telle “proposition”, purement “personnelle” en effet, sans rien demander à personne d’ “autre”pour en proposer la “définition”, c’est précisément que le point de départ est “auto-posé” en toute “autonomie” par une telle liberté personnelle radicale.

C’est ensuite que chaque “autre personne” peut, si elle le veut elle-même librement, considérer une telle proposition comme étant tout aussi bien la sienne “propre”.
( Réciproquement, s’il se trouve que Vous fassiez par et pour Vous-mêmes initialement cette même proposition dans sa signification essentielle, sous une mise en forme textuelle ou de “représentation” verbale possiblement différente ou même dans un tout autre “langage” d’énonciation, à partir du moment où je m’apercevrais que c’est bien la “même proposition” que celle que je ferais moi-même, j’Y adhèrerais tout aussi librement que j’adhère à la mienne “propre”, puisque précisément cette proposition est pensée pour POUVOIR ( et non “devoir” à la manière kantienne ) être pensée et acceptée par toute “personne libre et égale” qui en initierait de la même façon l’énonciation. )

Cette différence entre “Loi Morale Nouvelle” supposant une “Libre Égalité” réciproque de l’ “Égale Liberté”, et la “Loi Morale Universelle” supposée par Kant, pose aussi alors différemment la question du rapport entre l’ordre de la normativité éthique et l’ordre de la “vérité” tel qu’il est constitué par la connaissance scientifique de l’Univers et de ses organisations dynamiques matérielles évolutives et complexes ( dont notre cerveau actuel d’ “homo sapiens” … ).

La “Liberté” n’Y est plus pensée obligatoirement sous la forme d’une “causalité” transcendantale appartenant au “monde intelligible en soi” , mais dont le fonctionnement serait inconnaissable au niveau les “phénomènes” auxquels un acte libre donne lieu :
Au contraire, il est alors possible de poser LIBREMENT, que nous pouvons, comme “personnes libres et égales”, décider d’observer scientifiquement et de modéliser théoriquement toutes les “phénoménalités” corrélatives à un acte dont nous avons LIBREMENT décidé qu’il était LIBRE, en particulier au niveau des régulations rétroactives qui se produisent à cette occasion dans nos “cerveaux conscients”, à différentes échelles physiques spatio-temporelles.
Et en particulier, les organisations matérielles des “états” fonctionnels du cerveau lorsque nous utilisons le mot “liberté” en liaison avec certaines situations, leur analyse consciente et les décisions que nous prenons en les qualifiant de “libres”, peuvent apporter des éléments de compréhension nouveaux sur la forme complexe de “récursivité” à l’œuvre dans une “action libre”.

Nous postulons en effet ( dans une forme de”matérialisme moniste”), que tout vécu subjectif conscient que cette conscience peut elle-même distinguer “en elle-même” , résulte d’une émergence qui possède nécessairement aussi d’autres façons possibles de se manifester à une observation externe, comme organisation matérielle interne à l’univers physique.
( Déjà aujourd’hui, les neurosciences sont capables de mettre en évidence assez finement les corrélations entre expériences subjectives “en première personne” relatées par les personnes, et les états des réseaux de neurones cérébraux qui s’ activent corrélativement. )
La distinction cartésienne “métaphysique” d’une “substance pensante” et d’une “substance étendue” me semble depuis longtemps une absurdité qui crée artificiellement de toutes pièces un problème ultérieur de leur “communication” ou de la “liaison de l’âme et du corps”dans une “glande pinéale” quelconque, ou pour d’autres par un miracle continu de la “volonté divine” de maintenir un tel parallélisme entre phénomènes cérébraux matériels et vécus subjectifs conscients …
Mais la distinction kantienne aussi “radicale” entre “phénomènes” et “noumènes” est pour moi tout aussi arbitrairement inutile, en prétendant instaurer des “impossibles à connaître” sans réelle preuve ( “scientifique” ) d’une telle impossibilité, mais uniquement des spéculations métaphysiques à ce sujet … La “structure transcendantale du sujet” que Kant prétend découvrir par “déduction transcendantale” … n’est que celle du philosophe Emmanuel Kant, alors qu’il aurait pu, conformément à sa propre critique de la métaphysique de ses prédécesseurs, entreprendre une “critique” bien plus “radicale” des “pouvoirs de la raison” lorsqu’elle spécule ainsi sur les rapports entre “phénomènes” et “chose en soi” …

Mais il aurait alors dû abandonner son projet de “fondement de la métaphysique” … y compris de sa “métaphysique des moeurs” !




EVA naissante, EVA nous hissante

Cet article est ( re (? )-commencé ) à propos d’un ouvrage de Paul Ricoeur :
La mémoire, l’ histoire, l’oubli ( Seuil, septembre 2000 )

En exergue une phrase de Vladimir Jankélévitch :
Celui qui a été ne peut plus désormais ne pas avoir été : désormais ce fait mystérieux et profondément obscur d’avoir été est son viatique pour l’éternité.

Bien sûr cela évoque pour moi, à titre d’intérêt immédiat du moment, une controverse philosophique avec François Galichet, à propos de ce qu’il pense de la problématique de la mort et de son rapport avec la problématique l’identité personnelle ( Pourquoi suis-je moi ? ), dans son ouvrage “Mourir délibérément ?” ( Presses universitaires de Strasbourg, 2014 )

Mais, pour en revenir à l’ouvrage de Paul Ricoeur, une question me vient, dès la lecture des premières pages où Ricoeur, en philosophe historien de la philosophie, reprend la problématique de la mémoire et de l’imagination, telle qu’elle a été ( ou aurait été ??? ) posée par Socrate, Platon, Aristote …,

Cette question est la suivante :

Jusqu’où la façon dont une philosophie personnelle ( ici celle de Paul Ricoeur) , reprend et “revisite” le fil de l'”histoire de la philosophie”, donc se “remémore” une pensée antérieure de plus de 2000 antérieure, peut-elle être elle-même formellement “comprise” dans l’objet même qui ici est supposé en faire la thématique philosophique, à savoir la thématique du mode d’être de la Mémoire, de l’Histoire et de l’Oubli.

Problématique générale de la “récursivité” d’une “fonction” se prenant elle-même comme “argument” ou objet traité par cette “fonction” :
La remémoration de la façon dont la philosophie a traité de la remémoration.

Car c’est très minutieusement que Ricoeur essaye de “reprendre” les traces de la pensée de Socrate ( ou de Platon … ) au sujet même de ce qu’est, ou pourrait être (?), ou devrait être (?), une telle réminiscence :
La question est donc bien ici : comment un “contenu” thématique ( ici celui de la mémoire ) peut-il, rétro- agir sur la forme même, fonctionnellement active, de la pensée qui pense en “repenser” les traces ?

Puissance de la récursivité.


Une problématique formellement bien connue aujourd’hui en termes de “traitement informatique de l’ information”, et qui est à la base de toute la puissance du “numérique” : UN MÊME PRINCIPE DE CODAGE ( “digital” ou “numérique” ) permet à la fois de coder des “Données” ( le contenu ou l’objet du traitement, “argument” de la fonction) et toutes les fonctions et procédures formelles de “traitement” de ces données . Tout algorithme formel peut être décrit à l’aide d’un tel codage, sous forme de “programme informatique” :

Et la définition de cette fonction , sa description, peut alors à son tour devenir “objet” d’autres fonctions ou d’ “elle-même” ( fonction récursive ), sans perdre sa faculté “opératoire” : de telles fonctions récursives peuvent parfaitement être physiquement implémentées.
Tout le problème est dans la définition des “conditions d’arrêt” des appels récursifs de la fonction par elle-même

Il devient alors formellement facile de matérialiser la “récursivité” liée à cette identité du principe de codage du “contenu” et de la “forme-fonction”, et d’écrire des programmes “récursifs” où la définition même contient des appels à la fonction qu’on est en train de définir.

Bien des apprentis programmeurs ont pu s’émerveiller de l’élégance et de l’ efficacité d’une définition récursive, qui semble contredire, par sa circularité, la conception habituelle, mais naïve, de la “causalité déductive” arborescente, à savoir qu’on ne devait jamais utiliser comme “cause” une donnée qui par ailleurs est supposée être un “effet”, sous peine de “cercle vicieux”.

C’est bien sûr, comme le savent les apprentis programmeurs, la présence de “conditions d’arrêt” qui permet que les “appels récursifs” de la fonction par elle-même ne fasse pas qu’empiler en mémoire “indéfiniment” ( jusqu’à épuisement des ressources matérielles de la mémoire informatique disponible ), les traces de ces appels, mais s’arrête en effet à un moment, pour passer à une phase d’ “exécution” effective des prescriptions “empilées”.

De la même façon, mais beaucoup plus drastiquement encore, dans la pensée humaine réelle, les appels “récursifs” possibles en “poupées russes” ou en “tiroirs” ( “je me souviens de m’être souvenu de ce souveniralors que j’étais en train de lire un extrait d’une thèse qui parlait de la “madeleine de Proust”, mais je ne me rappelle plus de quelle thèse il s’agissait …” ) , s’arrêtent très rapidement aux tous premiers “tours” de l’appel récursif … parce que très rapidement, notre fonctionnement mental conscient ne sait plus “à quel étage d’appel récursif il en était”, et que surtout, du point de vue de l’amélioration supposée de la précision du CONTENU de la pensée, il n’y a plus guère de différence effectivement pensable entre le souvenir de “x” et le souvenir du souvenir de ce souvenir de “x” … , même si on peut s’imaginer formellement une suite potentiellement infinie de ces emboîtements, et donc une “différence” entre chaque étage d’emboitement.
C’est, en termes cartésiens, la question du “chiliogone” et de la différence entre nos capacités d’imagination ( matériellement limitées si on entend par “imagination” des images sensorielles concrètes : image mentale visuelle d’un hexagone comme différente de l’image mentale visuelle d’un carré ou d’un pentagone ) et nos capacités de “conception” ( définitions formelles des objets de pensée, sans être nécessairement capable de les “imaginer” dans une image mentale concrète )

Nous finissons donc rapidement, dans ce processus mental, à devoir mélanger, non pas sans doute au premier tour de la différence entre “la carte et le territoire”, mais les supposés “tours suivants” où il faudrait faire formellement la différence entre la “carte de la carte du territoire” et la simple “carte du territoire” : Les exemples pratiques d’une telle nécessité de distinction seront rapidement décroissants, ou l’objet d’un pur jeu formel, comme les “poupées russes” .
Pourquoi ? Parce que la différence pratique fondamentale est celle du “territoire réel” et de n’importe quelle “carte” ou “image” ou “représentation” de ce “territoire réel”, peu importe ensuite la possibilité de faire, au sein de l’univers second des “représentations” en général, une hiérarchie entre une “représentation” et une “représentation au second ou au troisième ou nième degré de cette représentation”.
De même dans la “pensée critique” , on conçoit bien encore une “critique de la critique” , mais que signifierait réellement une supposée “critique de la critique de la critique …”, sauf une prétention comique d’aller “plus loin encore” que “l’arroseur de l’arroseur arrosé”, dans une supposée escalade du “rira bien qui rira le dernier” ?

Les progrès de l’informatique et de l’intelligence artificielle nous montrent que sur ce terrain de la pure capacité récursive formelle, les automatismes algorithmiques sont bien plus puissants que nos capacités “neuropsychologiques”, et que la “raison raisonnable” consiste plutôt à placer judicieusement les bonnes “conditions d’arrêt” dans les algorithmes et non à chercher à concurrencer les capacités de traitement formel proprement dites des machines, ( capacités de calcul et de mémorisation des “étapes” et états successifs de ces calculs )

Remarque : Une querelle philosophique similaire au sujet de l’ “infini”, oppose traditionnellement ceux qui ne voient dans tous les types d'”infinis” ( car il y a formellement des infinités de types d’infinis pensables : “calcul transfini” ), que des “infinis potentiels” , et ceux qui prétendent qu’au moins certains d’entre eux sont des “infinis actuels” .
Un aspect de ces débats traditionnels est lié aux classiques “attributs divins”, dont l ‘ “infinité” … , et donc à la question de savoir si une telle de “dieu” correspond simplement à un “infini potentiel” , ou à un “infini actuel”.

Remarque personnelle : Toute définition “actuelle” d’un quelconque “infini” tient forcément, matériellement, physiquement, dans un énoncé physiquement fini. Ainsi précisément l’ “axiome de l’infini” qui fait partie des axiomes de définition mathématique des ensembles :
En mathématiques, dans le domaine de la théorie des ensembles, l’axiome de l’infini est l’un des axiomes de la théorie des ensembles de Zermelo-Fraenkel, qui assure l’existence d’un ensemble infini, plus précisément d’un ensemble qui contient une représentation des entiers naturels.


Dans le formalisme logico-mathématique on peut bien sûr avoir, à la place des axiomes eux-mêmes, des “schémas d’axiomes” permettant d’engendrer une “infinité d’axiomes” , voire des “schémas de schémas d’axiomes”, mais il faut nécessairement, SI ON VEUT DISPOSER à un moment donné de la puissance effective “actuelle” d’une axiomatique, mettre en place une “condition d’arrêt” de cette récursivité formelle du “schématisme des axiomes”.

Et une très large partie des usages concrets des systèmes logico-mathématiques formels se limite aux toutes premières étapes d’une telle inflation formaliste potentielle, car les moyens physiques matériels concrets d’ “écriture” d’un programme informatique ( ou de la capacité d’écriture d’un mathématicien ou d’un collectif … fini de mathématiciens ) sont bien évidemment physiquement limités, et que le caractère exponentiel ( et “exponentiel’ d’exponentielle … ) des combinatoires formelles POTENTIELLEMENT “concevables”, est très rapidement limité par les ressources finies d’un “calcul” réel ( même à supposer qu’on utilise un “ordinateur quantique” à l’échelle de l’univers physique connu … ).

Mais ce n’est pas “grave”, puisque précisément personne d’autre, ni le RÉEL en tant que tel, ne peut “actuellement“, faire “beaucoup mieux” et surtout pas “infiniment mieux”, et que donc, tout ce que le “réel”, ou l’ “univers”, ou la “nature” ont produit jusqu’à présent, aussi “extraordinaire” que cela paraisse, comme dans l’évolution du vivant, l’apparition des organismes conscients comme homo sapiens, et comme “VOUS et MOI”, tout cela a été “fait” et “créé” avec des moyens réels de calcul combinatoire finis, même si leur nombre est “très grand”.

Ceux qui prêtent à un “Dieu” une quelconque “toute-puissance infinie“, ne font qu’utiliser leur propre capacité de “combinatoire conceptuelle” :
Le fait de baptiser d’un terme comme “absolument infini” ou “absolument absolu” ne change rien au fait que soit de tels termes ne disent effectivement que des choses “finies”, ou désignent simplement une ouverture POTENTIELLE, de “transfinités” non encore “explorées” du réel POTENTIEL ( y compris par le réel physique actuel et passé de l’univers lui-même ).
Ou, si de telles expressions “poétiques” ampoulées prétendent parler d’une “transfinité actuelle”, elles ne savent tout simplement pas de quoi elles parlent : Leur “être infini absolu” est très exactement la même chose que le “néant absolu” dont elles prétendent formuler la distinction.

Remarque : Cette remarque concernant l’identité de l'”être absolu” dans son abstraction pure avec le “néant absolu” dans son abstraction pure est déjà présente dans l’introduction même de la “science de la logique” hégélienne.

Toute prétention concernant une “différence” entre l’ “être” et le “néant”, soit doit pouvoir dire de QUOI il est question : l’ “être de QUOI ? le “néant de QUOI ?”, la présence ou l’absence de QUOI ?
Sinon, il y a bien une “différence”, mais seulement dans les MOTS ,
Le mot “être” et le mot “néant” ne sont pas les mêmes mots …
( Comme l’ “étoile du soir” et l'”étoile du matin” … )

Mais cela ne signifie pas qu’ils ne peuvent pas “désigner” la même “chose” …, lorsqu’on les prend dans leur pure abstraction ( sans préciser le “QUOI”) .
Sinon leur “différence” signifie … votre propre ignorance … qui s’ignore elle-même.

Ou dans les imaginaires finis qui vont avec de tels mots …, mais dans ce cas , il n’est question que de l’être de “quelque chose”, ou de l’ absence de “quelque chose”, et dans ce cas , c’est simplement le VAGUE de ce “quelque chose” qui permet de croire que son “être” et que son “non-être” sont différents.

Il y a-t-il une différence entre “une bouteille pleine” et une “bouteille vide”, aussi longtemps qu’on n’a pas précisé de QUOI elle est implicitement supposée pouvoir être “pleine” ou “vide” ( par exemple de “vin”, d’ “air” ou de “vide” ) : En particulier si elle est supposée être “pleine de vide“, il faudra encore préciser de quel “vide” on parle , et s’être posé la question sur la nature d’un tel “vide”
( avez-vous entendu parler du “vide quantique” ? … ).

En réalité, dans la pratique concrète, si vous parlez d’une bouteille vide, c’est toujours en relation avec un intérêt concret potentiel : la bouteille d’eau est vide, la bouteille de gaz est vide, etc. il va falloir penser à la remplir ….
Dans tous ces cas concrets de différence concrète entre une présence et une absence, un “être” et du “néant”, il s’agit de “choses” précises qui sont “présentes” ou “absentes” et dont la présence ou l’absence ( l’ “existence” ou la “non-existence” ) vous importe ou vous impacte directement de façon très particulière … et non pas dans la problématique très abstraite de la différence entre “l’être en soi” et le “néant en soi” …

Voir aussi, au sujet de la “circularité” :

Vices et vertus des cercles , de Daniel Bougnoux :

https://www.editionsladecouverte.fr/vices_et_vertus_des_cercles-9782707118684

Le Canal de Lacan

Le Corps C, en mathématiques, est le “Corps des Complexes”, c’est à dire des “Nombres Complexes” . Ce corps dispose d’une complétude spécifique dont le “Corps des Réels” ne dispose pas , la “clôture algébrique” :
En algèbre, le théorème de d’Alembert-Gauss énonce qu’un polynôme complexe non constant possède toujours au moins une racine complexe. Le corps des nombres complexes est dit algébriquement clos. On peut ainsi identifier le degré d’un polynôme complexe non nul au nombre de ses racines comptées avec leur ordre de multiplicité.”
voir aussi : https://www.bibmath.net/ressources/index.php?action=affiche&quoi=mpsi/cours/complexes.html

D’où un jeu de mots facile : “Le Corset du Corps C”, que bien des étudiants ont pratiqué …

Il n’est bien sûr pas indifférent pour Ce “Corps C” , que l’ “ensemble de Mandelbrot“, qui me sert depuis longtemps de symbole de la “Complexité” soit précisément défini dans cet espace. Voir aussi :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dynamique_holomorphe

Remarque : en allemand certains ont appelé l’ ensemble de Mandelbrot “Apfelmännchen” ( “le petit bonhomme pomme” )

Et il n’est alors sans doute pas symboliquement indifférent, que pour que l’image de cet “Ensemble de Mandelbrot” devienne une image de mon propre rapport personnel à la “Complexité”, j’ai choisi de lui faire subir une “rotation de 90°” , de façon à ce que la symétrie de l’image soit organisée autour de l’ axe “vertical”. Ce qui peut s’interpréter symboliquement, soit comme une simple rotation du référentiel xOy, soit comme une substitution de l’ axe des “réels” à l’ axe des “imaginaires” , c’est à dire que dans ce nouvel espace “redressé”, ce qui est d’ordinaire considéré comme “réel” devient “imaginaire”, et réciproquement.

La structure fractale de la frontière entre le “DEDANS” et le “DEHORS” est devenue aussi une expression allégorique de la façon dont on peut imaginer le “NouS” du “P.E.U.P.L.E” , et l’ aspect “autosimilaire” de chaque “personne libre et égale”, en tant qu’elle est à la fois une réalisation “locale” de l'”égale liberté” et une image de la structure globale de la fonction formelle “ELLE”



Bien sûr on peut étendre les “spéculations” imaginaires autour des “lacaneries” et se demander comment le langage en général vient s’immiscer dans les replis plus ou moins inconscients de l’ “imaginaire” :
https://mondesfrancophones.com/mondes-europeens/le-corps-inconscient-dans-la-theorie-de-j-d-nasio/



Mes Moires du “Référentiel Numérique”

Il y a une trentaine d’années au moins, j’utilisais, en arrière plan de mes spéculations philosophiques, une structure esthético-métaphysique que j’appelais mon “Référentiel Numérique”:

Le fondement logico-mathématique formel de ce “référentiel” n’est rien d’autre que l’ensemble N des nombres entiers, donc avec en arrière plan les différentes façons dont les mathématiciens théorisent ces “Nombres entiers” de façon axiomatique.

Mais je ne retenais alors que certaines de ces propriétés mathématiques formelles qui m’intéressaient du point de vue esthétique et comme squelette général de formalisation personnelle de la “complexité” :

– le lien proprement mathématique avec la “théorie des groupes finis” , dont j’avais depuis longtemps pressenti l’importance, et connu l’importance en physique fondamentale pour les différentes “symétries” des “lois de conservation” , et particulièrement en physique quantique.

– le lien esthético-poétique avec les anciennes “symboliques des nombres“, et plus particulièrement, au niveau de la théorie musicale, la question du fondement mathématique de la composition des ondes sonores, et du choix apparemment culturellement arbitraire des échelles de hauteur constituant les “gammes” : en particulier la problématique des nombres premiers et de leurs multiples, et le fait que la théorie musicale ne retenait que les tout premiers nombres premiers et leurs multiples comme structure de base pour définir ses “gammes“.
Un questionnement évidemment sur la façon dont la question du “tempérament égal” ( supposant une référence mathématique aux “nombres réels” R et non plus aux seuls “nombres rationnels” Q ), permet de confondre très approximativement ( “à l’oreille” ) certains nombres entiers proches , mais appartenant à des séries de multiples très différentes ( Ainsi par exemple 120 et 121 ), et donc cependant de “JOUER” , musicalement, sur ces distinctions potentielles, que le “tempérament égal” de 12 demi-tons identiquement espacés sur une échelle logarithmique, cherche à fusionner formellement, tout en gardant en arrière plan l’antique fondement “grec” sur les fréquences multiples simples d’une vibration fondamentale.

Mon “Référentiel Numérique” a été pendant toute une période de ma vie une façon de relier formellement des domaines apparemment très différents, soit au niveau des théories scientifiques, soit au niveau de la créativité esthétique-artistique.
En particulier, il est possible de représenter la suite des nombres entiers de façon “spiralaire”logarithmique , où chaque tour de spire correspond aux multiples d’un nombre premier. Chaque tour finit par retomber sur un multiple du nombre premier servant de “fondamentale”.
Ainsi les octaves successives pour les puissances de 2 :
Les supposés “12 demi-tons” de la gamme tempérée, peuvent alors être traduits de façon de plus en plus précise ( en termes d’ “encadrement du nombre réel par une suite de nombres rationnels” ) :
Ainsi une première approximation permet de comparer la suite des demis-tons aux nombres entiers compris entre 16 ( 2 puissance 4 ) et 32 ( 2 puissance 5 ),
et plus précisément sur les spires d’octaves plus hautes : par exemple entre 64 ( 2 puissance 6 ) et 128 ( 2 puissance 7 ) :
Entre ces deux octaves successives, on dispose de 64 “degrés” entiers intermédiaires. Rappelons que si les puissances de 2 permettent de dénombrer les “octaves”, les puissances de 3 permettent de définir le “cycle des quintes”, etc. , mais que les harmoniques 7, puis 11, 13, etc.. d’une même fréquence fondamentale sont considérées rapidement comme de plus en plus perceptivement indistinctes, même si en théorie “rationnelle” des harmoniques, et même en analyse physique du son, il est possible de les distinguer et de les détecter … )


Mais ce “Référentiel Numérique” que j’utilisais est également en lien avec certaines de mes idées concernant les valeurs fondamentales et la possibilité de définir ( LIBREMENT ! ) une forme d’ équivalence des personnes comme “personnes libres et égales” ( en résonance partielle avec les concepts de Rawls ), et de se poser la question du “dénombrement” de telles “personnes” potentiellement à la fois LIBRES ( donc posant leur propre identité en toute autonomie les unes par rapport aux autres ) et ÉGALES entre elles du fait même de leur référence autodéterminée à cette “LIBERTÉ” :

En tant que prenant chacune des décisions autonomes, les volontés personnelles se distinguent les unes des autres “numériquement”, comme autant de “de degrés liberté” d’une “variable formelle anonyme”, se signalant chacune cependant dans la discontinuité de cet “arbitraire de la volonté”
( ce que “je veux”, n’est pas nécessairement, ni obligatoirement ce que “tu veux”, ni ce que chacune de ces “personnes libres et égales” peuvent “vouloir” ( “C’EST VOUS QUI VOYEZ” ))
Mais par ailleurs, comme dans le modèle formel des nombres entiers, toutes les “personnes libres et égales” sont de “nombre” potentiellement “infini dénombrable”.
Mais ce nombre est réellement physiquement dépendant des ressources disponibles localement, là où la complexité matérielle nécessaire à leur prise de conscience cérébrale comme “personne libre et égale” et à leur organisation corporelle d’interfaçage avec le reste de l’univers, rencontre des limites au moins provisoires ( voir par exemple le problème “écologique” de la surpopulation humaine par rapport aux “limites de la planète” ).

Ceci résulte du postulat purement “matérialiste” que je pose qu’aucune organisation consciente d’elle-même dans l’univers ne peut exister sans le “support” d’une organisation matérielle suffisamment complexe ( pas nécessairement sous la forme du système nerveux actuel des animaux et donc des humains, mais donc d’une matière organisée qui rend possible l’émergence de ce que nous appelons notre “subjectivité consciente” )

Cela n’a donc rien à voir avec ce que peuvent être des spéculations métaphysiques sur la façon de “compter” des “âmes” ou des “esprits individués” , pour ceux qui posent l’existence de telles “substances pensantes” distinctes ( par la “volonté divine” ou la structure métaphysique du “monde des âmes”) de l’organisation matérielle “pensante” émergente de la complexité organisationnelle de la “matière” ( compréhensible en termes de physique, de chimie, de biologie moléculaire, de biologie évolutive, de neurosciences, de sciences “humaines” tenant compte des dynamiques de la complexité organisée des écosystèmes incluant les “humains” ).

Chaque “personne libre et égale” se constitue ELLE-MÊME dans l’unité autonome et autodéterminée de sa “volonté” ( équivalente en ce sens d’une “unité numérique” discontinue “dénombrable” par rapport à d’autres “unités” équivalentes ), mais n’en a pas moins besoin fondamentalement de garantir un niveau suffisant de “ressources physiques” nécessaires et suffisantes pour “conserver” cette autodétermination complexe pilotée par son cerveau et peut-être même par des circuits spécialisés passant par le “cerveau frontal”

Chaque “personne formellement libre et égale” doit donc, si elle veut continuer à l’être dans son organisation corporelle actuelle, penser aussi à assurer suffisamment de quoi “nourrir” cette organisation biologique en fonction de son intégration “personnelle” propre dans un “environnement” qu’elle n’a pas initialement choisi, mais à partir duquel elle PEUT essayer de se développer davantage, comme “personne réellement libre” TOUT en respectant le droit fondamental autonome et autodéterminé des autres “personnes libres et égales” de pouvoir elles aussi et tout autant, garantir leurs propres “ressources physiques” de support de leur propre “ÉGALE LIBERTÉ”.

Or il devient alors évident que la distinction “numérique” des “personnes libres et égales” entre elles n’a d’importance, pour chacune d’entre elles, que pour autant qu’elle se trouve encore dans la nécessité matérielle d’assurer dans son environnement corporel local, au moins certains aspects de ses ressources nécessaires à la conservation de son identité consciente biologique actuelle, situation qui, comme chacun le sait, est potentiellement en conflit permanent de concurrence avec les autres pour de telles ressources limitées. ( Comme dans tout le monde vivant où nous trouvons notre “berceau” ).

Mais cette distinction numérique des différentes “personnes libres et égales”, n’a pas de sens formel, dès qu’il devient réellement possible, au moins pour une toute petite partie, de mettre en “COMMUN” , donc au service d’un “Projet universalisable des personnes libres et égales” , la mise à disposition égale des ressources physiques de l’Univers nécessaires pour garantir à chaque “personne libre et égale” la continuité et le développement de son “ÉGALE LIBERTÉ”.

En particulier il ne saurait alors Y avoir de contradiction formelle fondamentale entre les “personnes libres et égales” physiquement réelles actuellement sur Terre, et toute “personne libre et égale” future possible ( pour les générations humaines futures sur Terre, mais plus universellement pour toute organisation matérielle consciente d’elle-même dans l’ Univers ), SI celle-ci adhère LIBREMENT au même principe d’ ÉGALE LIBERTÉ définissant formellement toute “personne libre et égale” à partir de sa propre volonté autonome et autodéterminée.

En un certain sens donc, mais sans aucun présupposé de type religieux ou “spiritualiste” ou “transcendantal” ou philosophiquement “phénoménologique”, nous nous appuyons, du point de vue des “ressources matérielles disponibles dans l’Univers”, sur une conception matérialiste “émergentiste” ( les propriétés particulières du “vivant”, puis de la “subjectivité consciente humaine”, émergent dès qu’un niveau particulier de complexité de l’organisation matérielle est évolutivement atteint, les modalités de cette évolution elle-même n’ayant besoin d’ aucune “conscience”, ni même de “finalité” pour devenir explicables quant à leur “origine”).

A partir du moment où au moins certains humains passés ou actuels décident librement de la valeur de leur propre LIBERTÉ et décident simultanément qu’une telle LIBERTÉ personnelle doit être au moins formellement compatible avec la LIBERTÉ aussi radicale de toute autre “personne libre et égale” qui prendrait cette MÊME libre décision, ces personnes peuvent alors décider en conséquence de faire progresser ce Projet Idéal Commun, d’un statut de pure proposition formelle, à des tentatives d'”incarnation” réelle ( physiques, techniques, économiques, juridiques, politiques, etc. ) d’un tel Idéal, car elle savent qu’elles en ont elles-mêmes librement décidé, et que nulle “loi”, ni physique, ni “morale” ne les Y contraint, ni ne les Y oblige :
Seule la “Loi Morale Nouvelle”, issue de leur propre libre volonté autonome, comme “LIBRE ÉGALITÉ”, peut dans le même geste, instituer une forme de “volonté générale” ENTRE ces “personnes libres et égales”.

Une forme jusqu’à présent encore partiellement “impensée”, puisque la plupart des philosophies morales et politiques qui ont soutenu des idéaux voisins, considèrent qu’un tel projet est “naturellement” ou “intrinsèquement” propre à une “nature humaine universelle”, et s’impose donc, en termes de “droit naturel“, à l’ ensemble des “êtres humains” : l’ exemple typique en est la “Déclaration Universelle des Droits Humains” de 1948 ainsi que de la “Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen” française de 1789.
Il s’agit alors d’une forme de “FRATERNITE” supposée propre à la “famille humaine” ( et que les “animalistes” actuels accusent d’être du “spécisme” )

Les philosophes ou les personnes en général qui récusent un tel “Droit naturel”, et pensent uniquement en termes de “droit positif” ou encore en termes de “culture communautaire” qui imposeraient à leurs membres une obéissance coercitive consciente ou inconsciente, n’admettent pas non plus, mais cette fois ci au nom d’une supposée supériorité intrinsèque du “collectif concret” ( “peuple”, “nation”, “civilisation” …, “famille”, “patrie” … ) encadrant toute décision ou choix “personnel” .
Il s’agit alors d’une autre forme de “FRATERNITE” supposée plus fondamentale dans une “communauté historique concrète …”


Il est assez facile de comprendre en quoi notre “Proposition d’ Égale Liberté Libre Égalité” ne correspond ni aux tenants du “Droit Naturel” et”humaniste universaliste”, ni aux prétentions “des “collectivistes” des “communautariens” ou des “nationalistes” , ou des “marxistes” tenant de la “lutte des classes” et de la “dictature du prolétariat” …,
ni aux conceptions des “libertariens inégalitaires” ( de “droite” ) , qui prétendent défendre une liberté individuelle où l’intérêt bien compris de chacun dans un “marché libre” sans aucune “volonté générale”, apporterait une “harmonisation” minimale suffisante pour empêcher que les inégalités incontrôlées finissent par miner les “libertés individuelles fondamentales” auxquelles ces “libertariens” prétendent cependant être essentiellement attachés.

On comprend alors aussi pourquoi nous ne proposons pas la “FRATERNITE” comme fondement de notre “Loi morale nouvelle”, car elle est beaucoup trop ambiguë dans ses références et préférences de “famille” ou de “proximité” ou de “généalogie biologique ou culturelle commune” , et que nous avons choisi de souligner ces fractures en la renommant “FRACTERNITE” !

Quant à VOUS, c’est VOUS qui voyez ….