Guerre et Paix …

« Conflit israélo-palestinien »,
« Conflit russo-ukrainien » , …

Il ne s’agit de soutenir aucun « peuple », aucune « identité », pour savoir qui des « victimes » est plus victime qu’une autre …

Il s’agit de soutenir toutes les personnes qui, quelles que soient leurs « identités » supposées, leurs « origines » ou leurs « appartenances », sont d’accord pour mettre leur référence éthico-politique à des « valeur humanistes universalisables » AU-DESSUS de toutes leurs émotions « identitaires » et affiliations historiques, géographiques, culturelles, familiales.

Il n’y a pour NouS aucune question préliminaire sur une « origine », ni ethnique, ni sociale, ni culturelle, mais seulement une question sur la nature du Projet éthico-politique que vous êtes capables de mettre au moins idéalement au-dessus de vos allégeances « identitaires » préalables.

Jusqu’à quel point ou seriez vous d’accord pour reconnaître une « Égale Liberté » à toute personne ( pour le moment « humaine » « homo sapiens », mais pas nécessairement ), SI CETTE PERSONNE accepte comme vous, réciproquement, de vous reconnaître cette même « Égale Liberté »?

Il est clair que nous soutenons tous les efforts de personnes qui cherchent à dépasser leurs conflits identitaires, nationalistes ou communautaires culturelles, en construisant, au delà de leurs « appartenances » supposées, des projets communs avec d’autres personnes ayant cette MÊME VOLONTÉ de dépassement.

Ainsi, concernant l’actualité immédiate du « conflit israélo-palestinien », nous n’entrerons pas dans les querelles de « légitimité » historico-géographiques identitaires et nationales, mais nous soutenons les initiatives de toutes les personnes qui, bien que minoritaires actuellement, jettent des ponts par dessus ces « identités » :

Par exemple : Les « Guerrières de la Paix », « Standing Together« , etc.

Mais encore plus « au-delà », il s’agit de reléguer désormais à l’arrière plan des références du passé toutes les identités collectives de type « peuples », « nations », « États » , « communautés » , « classes sociales », etc.

A titre provisoire, nous continuons à soutenir toutes les références aux « Droits Humains », au Droit international, aux ONG humanitaires qui acceptent la possibilité de « valeurs humanistes universalisables ».

Car nous sommes parfaitement conscients des limites de toute l’organisation des institutions actuelles du « droit international » telles qu’elles résultent des suites de l’après 2ème Guerre Mondiale, de la décolonisation, et d’une certaine fin de la « guerre froide » entre les deux blocs « occidentaux » et « soviétiques » .

L’actuelle confrontation supposée entre un « bloc occidental » et un « Sud global » ne vaut pas mieux.

Car pour « NouS », une « nouvelle donne » juridique et politique mondiale ne peut durablement avoir des effets « pacifiants » qu’en se basant sur le Libre accord, non plus des « peuples » ou des « nations », mais directement des « personnes libres et égales » entre elles prêtes à se reconnaître mutuellement individuellement un tel nouveau statut de « citoyenneté mondiale » constitué et adopté par ces personnes elles-mêmes et non plus par leurs « représentants » nationaux.

Certes, dans la pratique effective cela suppose de multiples occasions de « représentativité » à travers des initiatives associatives partielles, qui manifestent des alliances concrètes possibles, par la mise en commun de « ressources » nécessaires au développement d’une « Égale Liberté Libre Égalité » de ces personnes.

« Qui » pose la question « pourquoi suis-je moi ? » , dans le cas d’une personnalité dissociée du genre Dr Jekyll et Mr Hyde ?

Supposons un individu humain, reconnu objectivement de l’extérieur dans son « identité corporelle » aujourd’hui attestable par des moyens scientifiques :
Par exemple celle du même organisme biologique d’une personnalité dissociée de type « Dr Jekyll / Mr Hyde » .

On peut facilement alors imaginer que ces deux personnalités, avec deux « consciences » dissociées , se posent chacune de son côté la question de F. Galichet « Pourquoi suis-je moi ?« .

Supposer que ces personnalités conscientes sont véritablement suffisamment dissociées au niveau de leurs mémoires « personnelles » , c’est donc supposer qu’elles peuvent indépendamment l’une de l’autre, en fonction de la « culture » ou des intérêts philosophiques personnels de chacune, se poser ( ou non ) cette question « Pourquoi suis-je moi ?« 

1. Si le Dr Jekyll se pose la question « Pourquoi suis-je moi ?« , il se la pose à partir de sa situation de sujet conscient qui dit « je », et qui se demande pourquoi ce « je » de l’unité de sa conscience réflexive se trouve affublé d’un corps biologique et social dont il connait en « mémoire biographique » subjective au moins une partie de l’emploi de son temps passé ou actuel, même s’il trouve, en enquêtant sur cet emploi du temps, des « trous de mémoire » très importants ( ceux où Mr Hyde conduit sa propre vie ).

Les comportements de Mr Hyde , que le Dr Jekyll peut reconnaître subjectivement comme ceux d’une autre personne, il peut cependant arriver à trouver, en enquêtant un peu, à la fois sur la vie réelle de ce Mr Hyde , en la comparant avec les traces objectives qu’il a de sa propre vie de Dr Jekyll, que finalement il s’agit du même individu physico-biologique ( comme nous finissons par savoir que deux chiens très ressemblants rencontrés en des lieux ou des circonstances différentes sont finalement numériquement le même chien , ou que l' »étoile du soir » et l' »étoile du matin » sont objectivement la même « planète Vénus » ) .

De même, symétriquement, Mr Hyde peut de son côté se poser lui aussi cette question « Pourquoi suis-je moi ? » et aboutir aux mêmes conclusions.

Dans cette situation relativement rare de « personnalités dissociées » avec des mémoires biographiques dissociées et lacunaires, nous supposons que le « JE conscient » qui se pose la question est différent pour les deux personnalités, mais que le « moi » dont ils parlent est objectivement le même « individu physico -biologique » , comme n’importe quelle enquête de « police scientifique » le confirmera facilement.

Dans ce cas nous voyons très bien que l’identité numérique du « JE subjectif conscient » peut être distincte de l’identité numérique physique objective de l’individu corporel « à travers » lequel elles vivent, puisque les deux « personnalités subjectives » qui se reconnaissent subjectivement indépendamment dans leur « cogito » propre, sont elles mêmes supposées distinctes ( on suppose que de telles dissociations de subjectivité consciente existent effectivement )

2. Mais on peut également faire l’hypothèse que dans le cas du Dr Jekyll ou de Mr Hyde, ces deux « consciences de soi » … et donc toute « conscience de soi subjective » en général qui se reconnaît dans la continuité de sa mémoire et de son récit autobiographique, n’est qu’une construction complexe mais assez superficielle , qui peut tantôt utiliser toutes les ressources et réseaux cérébraux biologiquement disponibles pour se constituer en une mémoire subjective d’un « JE » unifié, mais qui peut « tout aussi bien » , dans certaines circonstances, distribuer ces ressources neuro-cérébrales et la mise à disposition du corps biologique en général, sur deux voire plusieurs « consciences de soi » subjectivement autonomes.

Dans cette hypothèse, il existe alors une capacité organisée générale de ressources individuelles ( du corps physico-biologique organisé ), notamment cérébrales, nécessaires à la formation d’une « prise de conscience » et notamment d’une prise de « conscience de soi », mais qui peut servir , en fonction de la plasticité des adaptations cérébrales , soit à la constitution d’une « conscience de soi » unique pour le corps individuel en question, soit à la constitution d’une pluralité de « consciences de soi » dont chacune peut se penser en position de « sujet » , et dont chacune peut notamment se poser séparément la question : « Pourquoi suis-JE ( comme conscience de soi ) MOI ?
Le « MOI » empirique en question étant alors à la fois l’individualité numérique de l’organisme biologique extérieurement connaissable et identifiable ( que F. Galichet appelle « moi empirique » ) , ET le pouvoir neuro-cérébral général fondamentalement inconscient, mais nécessaire à une « prise de conscience » ou dans certains cas de « dissociation » à la constitution et à l’entretien de deux ou plusieurs « consciences de soi » se posant et se pensant chacune comme sujet d’un JE en « première personne », et notamment comme sujet de l’élocution linguistique ( « JE pense que JE pense » , et ceci c’est JE qui le dit – ou le dis ? – )



3. JE critique donc toutes les positions philosophiques traditionnelles, qui soit opposent deux « substances » ( à la manière de Descartes ) , soit attribuent à un aspect une face « empirique matérielle » objectivement et scientifiquement connaissable et posent une face « subjective » comme liée à une « intériorité » totalement « arbitraire » qui aurait pu être « toute autre », dont le « fondement » serait intrinsèquement inconnaissable ( comme la « chose en soi » kantienne, dont l’existence est supposée dans un « monde intelligible », mais impossible à définir empiriquement, mais qui est pensée plutôt comme étant elle-même « originaire » en pensant une telle « origine » comme fondamentalement « métaphysique » ou alors « originairement inconnaissable ».

Au contraire JE pose l’hypothèse, en prétendant qu’on pourra un jour la tester scientifiquement, que ce que nous appelons subjectivement notre « conscience unifiée de nous-mêmes » est pour l’essentiel une capacité générale des cerveaux biologiques suffisamment organisés pour permettre, dans un environnement informationnel et communicationnel lui-même suffisamment organisé l’émergence de ce que nous appelons notre « conscience de soi personnelle« .
La conscience de soi humaine n’est alors elle-même que le fruit d’une longue évolution biologique des organismes et de la centralisation cérébrale progressive dans de nombreuses espèces animales du « traitement de l’information » permettant à l’individu biologique de coordonner ses perceptions et ses actions dans le cadre écologique et « éthologique » des comportements permettant sa survie et celle des variantes génétiques suffisamment proches pour assurer leur « coopération compétitive » commune.

Il devient alors parfaitement pensable que de nouvelles adaptations non plus seulement de l’évolution biologique, mais de la complexité des écosystèmes incluant les êtres humains, puisse aboutir, en particulier par un pilotage volontaire conscient individuel et collectif de plus en plus marqué de ces mécanismes évolutifs auparavant « spontanés » et inconscients, à des relations beaucoup plus diverses et aujourd’hui « inouïes » entre « identités subjectives conscientes d’elles-mêmes » et les organisations des connectivités informationnelles et communicationnelles entre les réseaux bio-socio-technologiques permettant à des « identités conscientes subjectives » diverses et variées de se former, de se transformer , de fusionner, de défusionner, etc. en fonction d’une capacité et d’une nécessité générale d’un tel écosystème général d’assurer simultanément les conditions matérielle de base de sa survie évolutive et une coordination croissante de ces entités « identités subjectives conscientes d’elles-mêmes », qui sauront de plus en plus et mieux qu’elles peuvent soit se battre les unes contre les autres dans toutes sortes de « coalitions » imaginables, soit choisir plutôt de penser leurs propres « libres fusions-défusions partielles » bourgeonnantes et entrecroisées, comme non nécessairement contradictoires, mais librement choisies sur la base d’un projet commun ( commun à celles qui font ce libre choix ) qu’on peut alors appeler, comme je le propose, un projet d’ « Égale Liberté Libre Égalité » de certaines de ces « identités subjectives conscientes d’elles-mêmes » et qui choisissent entre elles de conserver en commun le pouvoir général de rester conscientes d’elles-mêmes ou d’alterner toutes formes de conscience et d’inconscience plus ou moins « claires et distinctes » , comme nous pouvons aujourd’hui, sans beaucoup de problèmes « métaphysiques », alterner les phases de « veille » et de « sommeil ».

Il ne s’agirait plus alors simplement, comme aujourd’hui, d’un effort désespéré de conserver une identité personnelle consciente sur la base d’une « survie biologique individuelle » héritée de l’évolution biologique préalable destinée à disparaître « pour toujours », mais d’assurer , à la fois au niveau des réseaux matériels support pour une telle conscience individuée, et des supports de ressources communes nécessaires pour une libre interconnexion ou déconnexion, fusion – ou défusion des consciences ainsi librement associées dans un tel « Projet des personnes libres et égales », interconnexion au sein de laquelle , les consciences individuées peuvent apparaître ( « naître » ) et disparaître ( « mourir » ) et ré-apparaître ( » ressusciter ») , sous les innombrables formes de « réincarnation » qu’elles auront elles-mêmes librement construites et qu’elles pourront explorer « éternellement et universellement » , en gardant ou non des traces de leurs « vies antérieures » , ou en partageant leurs « mémoires biographiques » plus ou moins imaginaires avec les autres « personnes libres et égales » .

Un tel « P.E.U.P.L.E. » est déjà aujourd’hui virtuellement en formation.
Il ne tient qu’à VOUS de savoir si et jusqu’à quel point vous souhaiteriez librement te également Y participer, car bien sûr …

C’est Vous qui Voyez » …

Économie circulaire forte

Le problème : article sur AOC :

https://aoc.media/analyse/2024/09/18/vers-leconomie-circulaire-forte

En quoi une analyse des conditions d’une « Économie circulaire forte » est-elle nécessaire pour permettre une réalisation plus effective des valeurs de Liberté et d’ Égalité telles qu’elles sont définies par la Proposition de l’Égale Liberté Libre Égalité ?

La Proposition de l’ « Égale Liberté Libre Égalité » est bien sûr une proposition à la fois morale, politique et juridique à très long terme, dont la réalisabilité progressive dépend d’une continuité suffisante des ressources physiques, énergétiques, matérielles, etc. nécessaires pour permettre à l’ensemble des personnes participant à un tel Projet, d’Y accroître à la fois leur propre liberté personnelle ( notamment comme « Libre Égalité » ) et l’ « Égale Liberté » actuelle et surtout future de toutes les personnes qui choisissent d’Y participer.

En particulier la « circularité » ou le développement « spiralaire » de l’ implication réciproque de l’ « Égale Liberté » ( collectivement assurée par les personnes participantes ) ET la «  »Libre Égalité » de cette implication personnelle, supposent une articulation à la fois explicitement volontaire ( individuelle et collective ) et implicitement facilitée par le processus « auto-organisateur » d’une complexité inconsciente de ses propres capacités ( « spontanéité » des processus de l’évolution ) de l’ensemble des processus qui maintiennent et développent à long terme la « croissance » de cette « Égale Liberté Libre Égalité ».

A partir du moment où on considère que le pilotage conscient volontaire ( qu’il soit individuel ou collectif ) n’est encore qu’une toute petite partie « émergente » de la complexité inconsciente des phénomènes d’ auto-organisation de la « nature » , il faut bien sûr, à l’intérieur de la « superstructure » de notre volonté consciente, maintenir la conscience de l’existence de cette gigantesque « infrastructure » inconsciente qui « nous » a produit … précisément sans que cette « nature » ait besoin, pour survivre en évoluant, de savoir ce qu’elle fait et en vue de quelque « finalité » imaginaire éthico-politique … que nous projetons rétrospectivement sur elle.

Daniel Dennett : une proximité

En termes de conception de la conscience comme émergence d’une organisation de la matière complexe, il y a certainement une proximité entre les propositions de Daniel Dennett et les miennes ( Armand Stroh )

https://www.philomag.com/articles/la-constellation-daniel-dennett

Réalisme spéculatif

Pourquoi je ne souscris pas au « réalisme spéculatif » de Meillassoux :

Voir pour commencer l’article de Yann Schmitt :

https://journals.openedition.org/theoremes/650

La « contingence radicale ou absolue » est pour moi un concept absurde :
Parce que toute « contingence » suppose UNE diversité possible entre ces variantes « contingentes » : Penser la contingence suppose penser en même temps la nécessité conceptuellement corrélative.

Bref c’est le jeu complexe du « hasard » et de la « nécessité » :
Les « lois de la nature » les plus solides peuvent souvent être rapportées aux « lois de la probabilité » .
Les probabilités « exceptionnelles » sont certes « possibles », mais précisément de probabilité très faible …
La « contingence absolue » est donc, pour moi, de probabilité très faible, et plus elle se prétend « absolue », plus sa probabilité tend vers zéro.

Il existe donc, pour moi, une sorte de « principe d’indétermination », où la « précision » plus grande de l’aspect contingent du réel se paye nécessairement d’une imprécision plus grande de son aspect « nécessaire ».
Et cela rejoint très probablement – pour moi – la question physique (quantique) de l’existence d’un « quantum d’action » :

Comme dans les grandeurs « conjuguées » de la physique, les précisions « extrêmes » sur l’une ou l’autre des deux grandeurs conjuguées (et donc une « contingence » du flou sur l’autre ) ne se rencontre réellement statistiquement que d’autant plus rarement que cet « extrémisme » déséquilibré augmente.
Les situations réelles les plus fréquentes sont donc liées à des valeurs modérées de la « précision » des deux grandeurs conjuguées.

Et la « loi des grands nombres » se « vérifie » d’autant mieux que ce nombre d’évènements indépendants est élevé …
La « nécessité »relative est donc corrélative à une « contingence » elle aussi relative. On peut donc s’attendre raisonnablement à une « réalité » à la fois « nécessaire » et « contingente » dans des « proportions », certes variables, mais tendant en moyenne à se compenser.



Quelle articulation de la libre institution de l’Égale Liberté Libre Égalité avec la réalité physique « spatiotemporelle » de l’organisation matérielle de l’univers ?

Cette question semble a première vue très proche de la problématique kantienne, où la Liberté , tout en ne faisant pas partie des « lois de la nature », si par « nature » on entend l’ensemble des « phénomènes » au sens kantien, descriptibles en termes de « lois scientifiques », est cependant supposée être une forme de « causalité » dont, d’après Kant, on ne pourrait jamais connaître le fonctionnement, puisqu’il est supposé appartenir au « monde intelligible » ou monde des « choses en soi » , mais dont nous ne pouvons pas avoir d’ expérience « objective » …
Chez Kant, la Liberté est postulée, en partant de la position préalable d’une « normativité » ou « Loi morale » universelle dont il prétend précisément avoir mis à jour la structure fondamentale sous la forme d’un « impératif catégorique » , qui inscrirait la même « forme générale d’une législation universelle » dans l’ordre du devoir moral, que la forme de la « législation » qui structure les « phénomènes » observables et la causalité dans l’ordre de la nature et des sciences, notamment de la physique ( … newtonienne ) supposée décrire adéquatement ces phénomènes.

Je rappelle qu’il n’y a rien de tel dans la proposition que je fais d’une « Loi Morale Nouvelle », qui précisément ne peut devenir « Loi » que par la volonté radicalement Libre des « personnes » qui se définissent elles-mêmes comme « personnes libres et égales ». Si je peux faire une telle « proposition », purement « personnelle » en effet, sans rien demander à personne d’ « autre »pour en proposer la « définition », c’est précisément que le point de départ est « auto-posé » en toute « autonomie » par une telle liberté personnelle radicale.

C’est ensuite que chaque « autre personne » peut, si elle le veut elle-même librement, considérer une telle proposition comme étant tout aussi bien la sienne « propre ».
( Réciproquement, s’il se trouve que Vous fassiez par et pour Vous-mêmes initialement cette même proposition dans sa signification essentielle, sous une mise en forme textuelle ou de « représentation » verbale possiblement différente ou même dans un tout autre « langage » d’énonciation, à partir du moment où je m’apercevrais que c’est bien la « même proposition » que celle que je ferais moi-même, j’Y adhèrerais tout aussi librement que j’adhère à la mienne « propre », puisque précisément cette proposition est pensée pour POUVOIR ( et non « devoir » à la manière kantienne ) être pensée et acceptée par toute « personne libre et égale » qui en initierait de la même façon l’énonciation. )

Cette différence entre « Loi Morale Nouvelle » supposant une « Libre Égalité » réciproque de l’ « Égale Liberté », et la « Loi Morale Universelle » supposée par Kant, pose aussi alors différemment la question du rapport entre l’ordre de la normativité éthique et l’ordre de la « vérité » tel qu’il est constitué par la connaissance scientifique de l’Univers et de ses organisations dynamiques matérielles évolutives et complexes ( dont notre cerveau actuel d’ « homo sapiens » … ).

La « Liberté » n’Y est plus pensée obligatoirement sous la forme d’une « causalité » transcendantale appartenant au « monde intelligible en soi » , mais dont le fonctionnement serait inconnaissable au niveau les « phénomènes » auxquels un acte libre donne lieu :
Au contraire, il est alors possible de poser LIBREMENT, que nous pouvons, comme « personnes libres et égales », décider d’observer scientifiquement et de modéliser théoriquement toutes les « phénoménalités » corrélatives à un acte dont nous avons LIBREMENT décidé qu’il était LIBRE, en particulier au niveau des régulations rétroactives qui se produisent à cette occasion dans nos « cerveaux conscients », à différentes échelles physiques spatio-temporelles.
Et en particulier, les organisations matérielles des « états » fonctionnels du cerveau lorsque nous utilisons le mot « liberté » en liaison avec certaines situations, leur analyse consciente et les décisions que nous prenons en les qualifiant de « libres », peuvent apporter des éléments de compréhension nouveaux sur la forme complexe de « récursivité » à l’œuvre dans une « action libre ».

Nous postulons en effet ( dans une forme de »matérialisme moniste »), que tout vécu subjectif conscient que cette conscience peut elle-même distinguer « en elle-même » , résulte d’une émergence qui possède nécessairement aussi d’autres façons possibles de se manifester à une observation externe, comme organisation matérielle interne à l’univers physique.
( Déjà aujourd’hui, les neurosciences sont capables de mettre en évidence assez finement les corrélations entre expériences subjectives « en première personne » relatées par les personnes, et les états des réseaux de neurones cérébraux qui s’ activent corrélativement. )
La distinction cartésienne « métaphysique » d’une « substance pensante » et d’une « substance étendue » me semble depuis longtemps une absurdité qui crée artificiellement de toutes pièces un problème ultérieur de leur « communication » ou de la « liaison de l’âme et du corps »dans une « glande pinéale » quelconque, ou pour d’autres par un miracle continu de la « volonté divine » de maintenir un tel parallélisme entre phénomènes cérébraux matériels et vécus subjectifs conscients …
Mais la distinction kantienne aussi « radicale » entre « phénomènes » et « noumènes » est pour moi tout aussi arbitrairement inutile, en prétendant instaurer des « impossibles à connaître » sans réelle preuve ( « scientifique » ) d’une telle impossibilité, mais uniquement des spéculations métaphysiques à ce sujet … La « structure transcendantale du sujet » que Kant prétend découvrir par « déduction transcendantale » … n’est que celle du philosophe Emmanuel Kant, alors qu’il aurait pu, conformément à sa propre critique de la métaphysique de ses prédécesseurs, entreprendre une « critique » bien plus « radicale » des « pouvoirs de la raison » lorsqu’elle spécule ainsi sur les rapports entre « phénomènes » et « chose en soi » …

Mais il aurait alors dû abandonner son projet de « fondement de la métaphysique » … y compris de sa « métaphysique des moeurs » !




EVA naissante, EVA nous hissante

Cet article est ( re (? )-commencé ) à propos d’un ouvrage de Paul Ricoeur :
La mémoire, l’ histoire, l’oubli ( Seuil, septembre 2000 )

En exergue une phrase de Vladimir Jankélévitch :
« Celui qui a été ne peut plus désormais ne pas avoir été : désormais ce fait mystérieux et profondément obscur d’avoir été est son viatique pour l’éternité.« 

Bien sûr cela évoque pour moi, à titre d’intérêt immédiat du moment, une controverse philosophique avec François Galichet, à propos de ce qu’il pense de la problématique de la mort et de son rapport avec la problématique l’identité personnelle ( « Pourquoi suis-je moi ?«  ), dans son ouvrage « Mourir délibérément ? » ( Presses universitaires de Strasbourg, 2014 )

Mais, pour en revenir à l’ouvrage de Paul Ricoeur, une question me vient, dès la lecture des premières pages où Ricoeur, en philosophe historien de la philosophie, reprend la problématique de la mémoire et de l’imagination, telle qu’elle a été ( ou aurait été ??? ) posée par Socrate, Platon, Aristote …,

Cette question est la suivante :

Jusqu’où la façon dont une philosophie personnelle ( ici celle de Paul Ricoeur) , reprend et « revisite » le fil de l' »histoire de la philosophie », donc se « remémore » une pensée antérieure de plus de 2000 antérieure, peut-elle être elle-même formellement « comprise » dans l’objet même qui ici est supposé en faire la thématique philosophique, à savoir la thématique du mode d’être de la Mémoire, de l’Histoire et de l’Oubli.

Problématique générale de la « récursivité » d’une « fonction » se prenant elle-même comme « argument » ou objet traité par cette « fonction » :
La remémoration de la façon dont la philosophie a traité de la remémoration.

Car c’est très minutieusement que Ricoeur essaye de « reprendre » les traces de la pensée de Socrate ( ou de Platon … ) au sujet même de ce qu’est, ou pourrait être (?), ou devrait être (?), une telle réminiscence :
La question est donc bien ici : comment un « contenu » thématique ( ici celui de la mémoire ) peut-il, rétro- agir sur la forme même, fonctionnellement active, de la pensée qui pense en « repenser » les traces ?

Puissance de la récursivité.


Une problématique formellement bien connue aujourd’hui en termes de « traitement informatique de l’ information », et qui est à la base de toute la puissance du « numérique » : UN MÊME PRINCIPE DE CODAGE ( « digital » ou « numérique » ) permet à la fois de coder des « Données » ( le contenu ou l’objet du traitement, « argument » de la fonction) et toutes les fonctions et procédures formelles de « traitement » de ces données . Tout algorithme formel peut être décrit à l’aide d’un tel codage, sous forme de « programme informatique » :

Et la définition de cette fonction , sa description, peut alors à son tour devenir « objet » d’autres fonctions ou d’ « elle-même » ( fonction récursive ), sans perdre sa faculté « opératoire » : de telles fonctions récursives peuvent parfaitement être physiquement implémentées.
Tout le problème est dans la définition des « conditions d’arrêt » des appels récursifs de la fonction par elle-même

Il devient alors formellement facile de matérialiser la « récursivité » liée à cette identité du principe de codage du « contenu » et de la « forme-fonction », et d’écrire des programmes « récursifs » où la définition même contient des appels à la fonction qu’on est en train de définir.

Bien des apprentis programmeurs ont pu s’émerveiller de l’élégance et de l’ efficacité d’une définition récursive, qui semble contredire, par sa circularité, la conception habituelle, mais naïve, de la « causalité déductive » arborescente, à savoir qu’on ne devait jamais utiliser comme « cause » une donnée qui par ailleurs est supposée être un « effet », sous peine de « cercle vicieux ».

C’est bien sûr, comme le savent les apprentis programmeurs, la présence de « conditions d’arrêt » qui permet que les « appels récursifs » de la fonction par elle-même ne fasse pas qu’empiler en mémoire « indéfiniment » ( jusqu’à épuisement des ressources matérielles de la mémoire informatique disponible ), les traces de ces appels, mais s’arrête en effet à un moment, pour passer à une phase d’ « exécution » effective des prescriptions « empilées ».

De la même façon, mais beaucoup plus drastiquement encore, dans la pensée humaine réelle, les appels « récursifs » possibles en « poupées russes » ou en « tiroirs » ( « je me souviens de m’être souvenu de ce souveniralors que j’étais en train de lire un extrait d’une thèse qui parlait de la « madeleine de Proust », mais je ne me rappelle plus de quelle thèse il s’agissait … » ) , s’arrêtent très rapidement aux tous premiers « tours » de l’appel récursif … parce que très rapidement, notre fonctionnement mental conscient ne sait plus « à quel étage d’appel récursif il en était », et que surtout, du point de vue de l’amélioration supposée de la précision du CONTENU de la pensée, il n’y a plus guère de différence effectivement pensable entre le souvenir de « x » et le souvenir du souvenir de ce souvenir de « x » … , même si on peut s’imaginer formellement une suite potentiellement infinie de ces emboîtements, et donc une « différence » entre chaque étage d’emboitement.
C’est, en termes cartésiens, la question du « chiliogone » et de la différence entre nos capacités d’imagination ( matériellement limitées si on entend par « imagination » des images sensorielles concrètes : image mentale visuelle d’un hexagone comme différente de l’image mentale visuelle d’un carré ou d’un pentagone ) et nos capacités de « conception » ( définitions formelles des objets de pensée, sans être nécessairement capable de les « imaginer » dans une image mentale concrète )

Nous finissons donc rapidement, dans ce processus mental, à devoir mélanger, non pas sans doute au premier tour de la différence entre « la carte et le territoire », mais les supposés « tours suivants » où il faudrait faire formellement la différence entre la « carte de la carte du territoire » et la simple « carte du territoire » : Les exemples pratiques d’une telle nécessité de distinction seront rapidement décroissants, ou l’objet d’un pur jeu formel, comme les « poupées russes » .
Pourquoi ? Parce que la différence pratique fondamentale est celle du « territoire réel » et de n’importe quelle « carte » ou « image » ou « représentation » de ce « territoire réel », peu importe ensuite la possibilité de faire, au sein de l’univers second des « représentations » en général, une hiérarchie entre une « représentation » et une « représentation au second ou au troisième ou nième degré de cette représentation ».
De même dans la « pensée critique » , on conçoit bien encore une « critique de la critique » , mais que signifierait réellement une supposée « critique de la critique de la critique … », sauf une prétention comique d’aller « plus loin encore » que « l’arroseur de l’arroseur arrosé », dans une supposée escalade du « rira bien qui rira le dernier » ?

Les progrès de l’informatique et de l’intelligence artificielle nous montrent que sur ce terrain de la pure capacité récursive formelle, les automatismes algorithmiques sont bien plus puissants que nos capacités « neuropsychologiques », et que la « raison raisonnable » consiste plutôt à placer judicieusement les bonnes « conditions d’arrêt » dans les algorithmes et non à chercher à concurrencer les capacités de traitement formel proprement dites des machines, ( capacités de calcul et de mémorisation des « étapes » et états successifs de ces calculs )

Remarque : Une querelle philosophique similaire au sujet de l’ « infini », oppose traditionnellement ceux qui ne voient dans tous les types d' »infinis » ( car il y a formellement des infinités de types d’infinis pensables : « calcul transfini » ), que des « infinis potentiels » , et ceux qui prétendent qu’au moins certains d’entre eux sont des « infinis actuels » .
Un aspect de ces débats traditionnels est lié aux classiques « attributs divins », dont l ‘ « infinité » … , et donc à la question de savoir si une telle de « dieu » correspond simplement à un « infini potentiel » , ou à un « infini actuel ».

Remarque personnelle : Toute définition « actuelle » d’un quelconque « infini » tient forcément, matériellement, physiquement, dans un énoncé physiquement fini. Ainsi précisément l’ « axiome de l’infini » qui fait partie des axiomes de définition mathématique des ensembles :
« En mathématiques, dans le domaine de la théorie des ensembles, l’axiome de l’infini est l’un des axiomes de la théorie des ensembles de Zermelo-Fraenkel, qui assure l’existence d’un ensemble infini, plus précisément d’un ensemble qui contient une représentation des entiers naturels.« 


Dans le formalisme logico-mathématique on peut bien sûr avoir, à la place des axiomes eux-mêmes, des « schémas d’axiomes » permettant d’engendrer une « infinité d’axiomes » , voire des « schémas de schémas d’axiomes », mais il faut nécessairement, SI ON VEUT DISPOSER à un moment donné de la puissance effective « actuelle » d’une axiomatique, mettre en place une « condition d’arrêt » de cette récursivité formelle du « schématisme des axiomes ».

Et une très large partie des usages concrets des systèmes logico-mathématiques formels se limite aux toutes premières étapes d’une telle inflation formaliste potentielle, car les moyens physiques matériels concrets d’ « écriture » d’un programme informatique ( ou de la capacité d’écriture d’un mathématicien ou d’un collectif … fini de mathématiciens ) sont bien évidemment physiquement limités, et que le caractère exponentiel ( et « exponentiel’ d’exponentielle … ) des combinatoires formelles POTENTIELLEMENT « concevables », est très rapidement limité par les ressources finies d’un « calcul » réel ( même à supposer qu’on utilise un « ordinateur quantique » à l’échelle de l’univers physique connu … ).

Mais ce n’est pas « grave », puisque précisément personne d’autre, ni le RÉEL en tant que tel, ne peut « actuellement« , faire « beaucoup mieux » et surtout pas « infiniment mieux », et que donc, tout ce que le « réel », ou l’ « univers », ou la « nature » ont produit jusqu’à présent, aussi « extraordinaire » que cela paraisse, comme dans l’évolution du vivant, l’apparition des organismes conscients comme homo sapiens, et comme « VOUS et MOI », tout cela a été « fait » et « créé » avec des moyens réels de calcul combinatoire finis, même si leur nombre est « très grand ».

Ceux qui prêtent à un « Dieu » une quelconque « toute-puissance infinie« , ne font qu’utiliser leur propre capacité de « combinatoire conceptuelle » :
Le fait de baptiser d’un terme comme « absolument infini » ou « absolument absolu » ne change rien au fait que soit de tels termes ne disent effectivement que des choses « finies », ou désignent simplement une ouverture POTENTIELLE, de « transfinités » non encore « explorées » du réel POTENTIEL ( y compris par le réel physique actuel et passé de l’univers lui-même ).
Ou, si de telles expressions « poétiques » ampoulées prétendent parler d’une « transfinité actuelle », elles ne savent tout simplement pas de quoi elles parlent : Leur « être infini absolu » est très exactement la même chose que le « néant absolu » dont elles prétendent formuler la distinction.

Remarque : Cette remarque concernant l’identité de l' »être absolu » dans son abstraction pure avec le « néant absolu » dans son abstraction pure est déjà présente dans l’introduction même de la « science de la logique » hégélienne.

Toute prétention concernant une « différence » entre l’ « être » et le « néant », soit doit pouvoir dire de QUOI il est question : l’ « être de QUOI ? le « néant de QUOI ? », la présence ou l’absence de QUOI ?
Sinon, il y a bien une « différence », mais seulement dans les MOTS ,
Le mot « être » et le mot « néant » ne sont pas les mêmes mots …
( Comme l’ « étoile du soir » et l' »étoile du matin » … )

Mais cela ne signifie pas qu’ils ne peuvent pas « désigner » la même « chose » …, lorsqu’on les prend dans leur pure abstraction ( sans préciser le « QUOI ») .
Sinon leur « différence » signifie … votre propre ignorance … qui s’ignore elle-même.

Ou dans les imaginaires finis qui vont avec de tels mots …, mais dans ce cas , il n’est question que de l’être de « quelque chose », ou de l’ absence de « quelque chose », et dans ce cas , c’est simplement le VAGUE de ce « quelque chose » qui permet de croire que son « être » et que son « non-être » sont différents.

Il y a-t-il une différence entre « une bouteille pleine » et une « bouteille vide », aussi longtemps qu’on n’a pas précisé de QUOI elle est implicitement supposée pouvoir être « pleine » ou « vide » ( par exemple de « vin », d’ « air » ou de « vide » ) : En particulier si elle est supposée être « pleine de vide« , il faudra encore préciser de quel « vide » on parle , et s’être posé la question sur la nature d’un tel « vide »
( avez-vous entendu parler du « vide quantique » ? … ).

En réalité, dans la pratique concrète, si vous parlez d’une bouteille vide, c’est toujours en relation avec un intérêt concret potentiel : la bouteille d’eau est vide, la bouteille de gaz est vide, etc. il va falloir penser à la remplir ….
Dans tous ces cas concrets de différence concrète entre une présence et une absence, un « être » et du « néant », il s’agit de « choses » précises qui sont « présentes » ou « absentes » et dont la présence ou l’absence ( l’ « existence » ou la « non-existence » ) vous importe ou vous impacte directement de façon très particulière … et non pas dans la problématique très abstraite de la différence entre « l’être en soi » et le « néant en soi » …

Voir aussi, au sujet de la « circularité » :

Vices et vertus des cercles , de Daniel Bougnoux :

https://www.editionsladecouverte.fr/vices_et_vertus_des_cercles-9782707118684

Le Canal de Lacan

Le Corps C, en mathématiques, est le « Corps des Complexes », c’est à dire des « Nombres Complexes » . Ce corps dispose d’une complétude spécifique dont le « Corps des Réels » ne dispose pas , la « clôture algébrique » :
« En algèbre, le théorème de d’Alembert-Gauss énonce qu’un polynôme complexe non constant possède toujours au moins une racine complexe. Le corps des nombres complexes est dit algébriquement clos. On peut ainsi identifier le degré d’un polynôme complexe non nul au nombre de ses racines comptées avec leur ordre de multiplicité. »
voir aussi : https://www.bibmath.net/ressources/index.php?action=affiche&quoi=mpsi/cours/complexes.html

D’où un jeu de mots facile : « Le Corset du Corps C », que bien des étudiants ont pratiqué …

Il n’est bien sûr pas indifférent pour Ce « Corps C » , que l’ « ensemble de Mandelbrot« , qui me sert depuis longtemps de symbole de la « Complexité » soit précisément défini dans cet espace. Voir aussi :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dynamique_holomorphe

Remarque : en allemand certains ont appelé l’ ensemble de Mandelbrot « Apfelmännchen » ( « le petit bonhomme pomme » )

Et il n’est alors sans doute pas symboliquement indifférent, que pour que l’image de cet « Ensemble de Mandelbrot » devienne une image de mon propre rapport personnel à la « Complexité », j’ai choisi de lui faire subir une « rotation de 90° » , de façon à ce que la symétrie de l’image soit organisée autour de l’ axe « vertical ». Ce qui peut s’interpréter symboliquement, soit comme une simple rotation du référentiel xOy, soit comme une substitution de l’ axe des « réels » à l’ axe des « imaginaires » , c’est à dire que dans ce nouvel espace « redressé », ce qui est d’ordinaire considéré comme « réel » devient « imaginaire », et réciproquement.

La structure fractale de la frontière entre le « DEDANS » et le « DEHORS » est devenue aussi une expression allégorique de la façon dont on peut imaginer le « NouS » du « P.E.U.P.L.E » , et l’ aspect « autosimilaire » de chaque « personne libre et égale », en tant qu’elle est à la fois une réalisation « locale » de l' »égale liberté » et une image de la structure globale de la fonction formelle « ELLE »



Bien sûr on peut étendre les « spéculations » imaginaires autour des « lacaneries » et se demander comment le langage en général vient s’immiscer dans les replis plus ou moins inconscients de l’ « imaginaire » :
https://mondesfrancophones.com/mondes-europeens/le-corps-inconscient-dans-la-theorie-de-j-d-nasio/