Conséquences du principe d’ Égale Liberté Libre Égalité au niveau de la sphère juridique, en termes de « philosophie du droit » ou de « théorie du droit »

Rappel :

L’énoncé de notre proposition « Égale Liberté Libre Égalité », est très précisément posé au départ, c’est à dire par l’acte personnel libre qui la pose et la propose au libre examen par d’autres personnes, comme étant d’abord un choix « moral » ou « éthique », explicitement revendiqué comme proposant ainsi le noyau d’une « Loi Morale Nouvelle« ,
mais dont précisément l’universalisation en tant que loi morale d’ « Égale Liberté » pour des « personnes libres et égales » n’est que potentielle, donc conditionnée dans sa réalisation par l’existence réciproque du libre accord personnel singulier de chacune des personnes qui s’ Y engage librement, consciemment et volontairement ( « Vous » par exemple ) : ce qui est désigné par le second terme de ma proposition, à savoir la « Libre Égalité » .

Par conséquent, la partie « gauche »du principe ( « Égale Liberté« ), n’a de « valeur » que par et pour les personnes qui, en toute « autonomie personnelle« , choisissent d’Y adhérer, soit en reprenant mon propre énoncé de la proposition à leur compte personnel d’ « auteur », soit en en créant et formulant leur propre « énonciation », avec suffisamment d’indices communicables pour pouvoir dire qu’il s’agit bien, du moins formellement, de la « même proposition » .
Un de ces indices étant précisément qu’outre cette partie « gauche » ( « Égale Liberté » ), elles acceptent bien également et librement la partie « droite » (« Libre Égalité« ) , comme indissolublement liée à la partie « gauche », puisque c’est précisément, par définition, en quoi consiste ma proposition « Égale Liberté Libre Égalité« . Bien évidemment, ce lien n’est « indissoluble » que pour autant justement que les personnes « contractantes » choisissent librement de le maintenir.
Aucune interprétation ou conception de l’expression « Égale Liberté » qui n’aurait pas sa réciproque « Libre Égalité« , ne peut donc être exactement assimilée à ma proposition, mais n’en est qu’une « parente » plus ou moins proche.
( Ainsi par exemple le principe d »Égale Liberté » rawlsien ou encore toute énonciation d’un tel principe d’ « Égale Liberté » qui se voudrait l’expression d’un « droit naturel » ou d’une nécessité « anthropologique » , ou de la « nature humaine », et encore moins d’une volonté transcendante … ).
De même, entre autres, la « loi morale » kantienne, ou le « contrat social » rousseauiste, peuvent bien avoir une parenté forte, et avoir semé des graines idéologiques qui se retrouvent aujourd’hui dans la « Loi Morale Nouvelle », parenté que les « généalogistes » de la vie des idées ne manqueront pas de souligner. Mais ces deux versions d’une « Égale Liberté » au moins formellement pensable, ne vont pas, rigoureusement, jusqu’à affirmer l’implication réciproque, que cette « Légitimité » annoncée ne vaut que par et pour les personnes qui Y adhèrent en toute liberté individuelle.
Kant comme Rousseau, tout en étant parfaitement conscients du problème formel posé par toute « Loi de Liberté », choisissent d’en rester à la domination d’un principe certes de « liberté », mais supposé « universel a priori » dans le cas de Kant, ou établi par la « volonté générale » d’un « peuple » dans le cas de Rousseau, donc en privilégiant hypocritement un supposé principe collectif comme supérieur aux personnes elles-mêmes : hypocritement, parce qu’ils devraient reconnaître au nom même de leur liberté personnelle de pensée que les « principes supérieurs » ainsi invoqués par chacun, ne valent que ce que la liberté de penser de chacun d’eux pense pouvoir leur attribuer.
Et c’est bien pourquoi, les généalogistes philosophes continuent à parler de « loi morale KANTIENNE », ou du « Contrat social de Rousseau », en soulignant la part irréductiblement « personnelle » de leurs philosophies respectives.
( Ce qui n’a rien à voir avec la simple étiquette de dénomination d’un théorème ou d’une théorie mathématique à un supposé « auteur » : « théorème de Pythagore » , ou encore « loi de la gravitation newtonienne » ou « relativité einsteinienne » en physique … mathématique ).

Dans le cas de la proposition de l’ « Égale Liberté Libre Égalité« , la valeur du principe que je propose ne peut résulter que de la libre attribution de cette valeur par des personnes qui se donnent à elles-mêmes la liberté de faire un tel choix de valeur, en acceptant par là même la « LIBRE Égalité » de leur propre adhésion personnelle.

Une telle proposition, de type « loi morale nouvelle« , n’est en rien « universelle a priori« , au sens où l’est l' »impératif catégorique » kantien.
Elle ne repose sur aucun postulat, ni de justification antérieure par un « droit naturel » ou d’une « morale naturelle » , ni de justification a posteriori, par l’existence d’un « droit positif » qui serait supposé l’incarner .
Ce sont donc toujours les personnes elles-mêmes, dans toute l’ autonomie de leur propre volonté auto-déterminée, qui choisissent ( ou pas, ou « plus ou moins » ) d’entrer dans un tel nouveau « contrat moral et social » qui ne préexiste pas, comme « valeur », à leur propre libre accord.

Certes, il serait toujours possible de dire que comme il existe au moins une personne ( dont j’atteste l’existence en ma personne … ) qui a explicitement formulé cette expression « Égale Liberté Libre Égalité » et qui lui accorde explicitement une certaine « valeur » ( strictement limitée à cette infime contribution personnelle ), il en résulte que cette proposition et sa « valeur » existent au moins « virtuellement », ou comme un pur « possible », donc « a priori » en ce sens, même si cela n’entraîne aucune obligation ni aucun « devoir » au sens de la morale kantienne, sauf si des personnes font le libre choix d’Y adhérer et d’en faire leur propre « loi morale » personnelle.

Et en effet, en un certain sens, le simple fait que l’expression linguistique « Égale Liberté Libre Égalité » soit formulée et suffisamment « comprise » par « Vous » ( « C’est Vous qui voyez » ), PEUT Vous suggérer de réfléchir à la valeur que Vous Vous voudriez lui accorder … puisque précisément ELLE Vous « donne » toute la Liberté que Vous pouvez souhaiter avoir d’Y adhérer ou pas, ou plus ou moins, et simultanément, de pouvoir potentiellement constituer avec d’autres personnes faisant un libre choix suffisamment proche de votre propre libre choix, l’ébauche germinale d’un tel « nouveau contrat social et moral ».

( Fin du rappel )

L’originalité de la proposition d’ « Égale Liberté Libre Égalité », est alors non seulement de réinterroger les rapports entre « Liberté » et « Égalité » au niveau de la sphère de la « philosophie morale« , mais d’avoir également des conséquences possibles sur les conceptions de la « philosophie du droit » et de la « philosophie politique« .
Conséquences qui ne « valent » alors aussi, « politiquement et juridiquement », que par et pour les « personnes libres et égales » qui veulent établir de telles articulations entre la sphère proprement « morale », et les sphères juridiques ou politiques, ou encore « économiques et sociales », « culturelles, etc. », où peuvent également se poser des problèmes de « normativité » en général.

En particulier des distinctions classiques en philosophie du droit entre des partisans du « droit naturel » et des partisans du « positivisme juridique » prendront une autre signification, puisque à la fois, la transformation de la sphère juridique en la réarticulant sur la sphère « éthique » redéfinie à partir de la « Loi Morale Nouvelle » ne se contente pas de prendre les institutions juridiques « comme elles sont » ( comme en théorie du droit positif ), mais réinterroge la valeur « morale » de toutes les institutions du droit.

Mais réciproquement une telle restructuration du « Droit » à partir de la nouvelle sphère « morale » ne se fait pas à partir d’un supposé « droit naturel » , ni d’une supposée « loi morale universelle » de type kantien, mais à partir du « libre accord des personnes libres et égales » … sur leur propre « Égale Liberté Libre Égalité » mutuellement construite et par définition auto-déterminée, puisque ces « personnes libres et égales » le sont en vertu de leur propre définition de leur « souveraineté personnelle » autonome.

Mais, à partir d’une telle libre mise en commun d’une « loi morale nouvelle » comme loi d’ « Égale Liberté Libre Égalité« , les personnes physiques – êtres humains en particuliers – qui font de facto un tel libre choix, constituent, au sens juridique et politique fort, un « P.E.U.P.L.E. », dont la définition « juridique et politique » n’est alors fondée en « valeur morale » que sur ce libre accord « moral » préalable.
Remarque : On peut par exemple traduire l’acronyme « P.E.U.P.L.E. » par « Projet Éternel Universel des Personnes Libres et Égales » , en se rappelant toujours que l’ « Éternel Universel » ( comme extension spatio-temporelle indéfinie … ) , ne vaut que pour et par la libre volonté individuée des personnes libres et égales qui feraient un tel libre choix de leur propre existence « éternelle universelle » potentielle …

Un tel « PEUPLE » ne peut donc en effet que « PEU » , aussi longtemps qu’il n’y a pas suffisamment de libres volontés personnelles qui mobilisent en effet leur pouvoir biologiquement et en tout cas physiquement « incarné », pour se donner à elles-mêmes de libres formes « collectives » de collaboration dont elles voudraient par ailleurs bénéficier comme « ressources collectives » de réalisation effective de leur projet idéal commun.

Je ne propose pas ici a priori de priorité entre le « juridique » et le « politique » comme sphères d’action, dans la mesure où, justement, il est de la liberté morale des acteurs librement concernés par ce Projet, en fonction de leurs contextes de vie effectifs actuels, de se demander quelle articulation du « juridique » et du « politique » peut le plus « efficacement » être disposée et instituée pour ancrer « ici et maintenant » les germes physiques de la réalisabilité effective du Projet Idéal Commun.
A titre personnel, je vois plutôt, dans le contexte juridique et politique actuel, des possibilités de jouer sur les deux tableaux : de se servir du levier « juridique » pour contrer les pouvoirs politiques, et du levier « politique » pour contrer les pouvoirs juridiques, là ou ces pouvoirs respectifs choisiraient de s’opposer explicitement à la liberté des personnes de choisir d’adhérer ( « plus ou moins » ), au « P.E.U.P.L.E » .

Remarque :

Vous, ELLE·ecteur·ectrice·S , avez le CHOIX de contribuer plus ou moins à un tel Projet Idéal Commun, en comprenant bien que , pour autant que Vous Y adhérez, Vous ne pourrez prétendre en bénéficier que dans la mesure même où Vous Y contribuez, puisque Vous adhérez alors, par définition, à la fois à la Libre Égalité de votre contribution, et à l’ Égale Liberté de cette contribution … car, par définition, si et pour autant que Vous Y adhérez, ce que Vous pourriez alors légitimement « attendre » de la contribution des « autres personnes libres et égales » , Vous « devez » alors librement en proposer une contribution personnelle au-moins « équivalente » : si – au nom même de votre propre liberté personnelle- , Vous ne voulez pas apporter une telle contribution équivalente à ce que vous prétendez en recevoir, il faudra nécessairement Vous attendre à ce que votre propre « attente » ( en « retour d’investissement » ) soit « également et librement » déçue.

Mais précisément, rien ni personne ne Vous oblige – a priori – à adhérer au « Projet Éternel Universel des Personnes Libres et Égales » , ni donc à Vous demander, ce que Vous auriez bien comme contribution potentielle personnelle, à Y apporter.

Mais SI Vous voulez Y contribuer, Vous POUVEZ au moins commencer par Vous demander ce qu’un tel « Projet » pourrait signifier pour Vous, et Vous donner à Vous mêmes les « raisons », soit d’Y participer, soit d’Y rester librement « étranger » .

C’est donc, comme toujours ici, « Vous qui voyez« 

A moins, peut-être, comme certains en matière de liberté du choix de mourir, de prétendre que le fait même de savoir qu’une autre liberté est possible que celle à laquelle Vous Vous croiriez actuellement contraints, constitue … une atteinte à votre propre liberté … de Vous croire contraints .

Dans ce cas, continuez à croire ce que Vous croyez croire.
( C’est encore Vous qui Voyez … )



La Lettre de L’ Être , ou l’ A, lettre de lettre, ou … ( comme Vous l’ en-tendez )

Comme Vous le savez en lisant les articles de ce site , c’est toujours , en fin de compte et de conte, « Vous qui Voyez » .

Mais qui que Vous soyez, Vous voyant, à côté de toutes les lettres qu’on sonne en con-sommant, il y a celles qui donnent de la Voix à la Voie , et donc , puisqu’il s’agit de « VOY-ELLE » , puisqu’il s’agit d’in-voquer ou de con-voquer ce vocable de notre vocabulaire ( E-vocation de bulles d’air, voire de bulles d’ose air …) , Vous Voyez donc , qu’à la lettre, c’est Vous qui Voyez-ELLE avec zèle ou sans ailes.

Faut-il ainsi, dans chacun de mes « articles », dire encore plus explicitement de quel registre de « Lalangue » j’abuse pour donner un cadre ou une grille de lecture à Vous-Qui-Voyez ?
Il est pourtant clair comme l’ O de rOche, que lorsqu’il s’agit de pures fantaisies ( fentes de foutaises ) sonores dont son nord s’honore, la file ose aux filles en est de pures sororités sonores, où comme le disait une vieille blague automobile, on « déshabille une DS pour s’en faire une ID » .

Lorsque je convoque donc la Leste ELLE en l’ Esth-ELLE , il s’agit seulement de reprendre à re-vers l’idée qu’ « Un coup de dé jamais … n’abolira le hasard« ,
et ainsi pouvoir – puisque le hasard ment -faire semblant de me prénommer ainsi. ( L’art ment alarmant , mais mal armé )
Mais même ainsi, pourquoi ajouter la lettre H, avec sa grande HacHe, à la simple constellation sidérale d’une Est- ELLE ?
Une raison purement « estHétique » dira-t-on .
Certains même, pour de telles raisons , se croient auto- risés de mettre un H à « étymologie », sans doute à cause du voisinage de l’euthymie du du Thumos …

Qui a dit que les sens-sons sont tirés par les cheveux … coupés en quatre.
On trouvera ainsi une des innombrables raisons possibles de prénommer la symbolique figurine  » Délila  » ( Une de mes Moires nommait ainsi le poing sonneur où point son heure : délie-là des lits las ! )

ELLE et la tolérance

Le principe d’ « Égale Liberté Libre Égalité », ne « vaut » que par et pour les personnes libres et égales qui se considèrent elles-mêmes comme telles.

Il permet … aux personnes qui en acceptent le principe … de dépasser, entre elles, les paradoxes du genre « Faut-il tolérer l’intolérance ? »

En effet, ce type de « débat philosophique » repose formellement sur l’idée, communément partagée par les débattants des deux bords, qu’il faut nécessairement choisir de considérer une des réponses – oui ou non -comme celle qui devrait être universellement admise par les autres.

Ainsi, à la question « faut-il tolérer l’intolérable? » :
Rien ne dit a priori que la tolérance devrait être « universelle », ni qu’il existerait a priori des points de vue « intolérables », ni que le point de vue « relativiste » devrait l’être, d’autant plus que le relativisme doit par définition se relativiser alors lui-même, pour autant justement qu’il prétendrait s’universaliser …

Rien ne s’oppose a priori à ce que certaines personnes fassent le libre choix d’adopter entre elles un principe comme celui de l’ « Égale Liberté » :
Elles pensent alors pouvoir réguler entre elles une liberté d’opinion ou de croyance la plus grande possible, puisque celle-ci est par définition librement adoptée par ces personnes et ne voit plus aucune raison fondamentale de considérer la libre opinion d’une autre personne de ce groupe comme « intolérable » .

Or dans le cas des intolérances les plus classiques, il s’agit de personnes qui n’ acceptent pas fondamentalement un principe comme celui de l’ « Égale Liberté », et encore moins celui d’une « Libre Égalité » .

Elles n’ont donc, de notre points de vue aucune « raison » de prétendre se baser sur une demande de « tolérance » à leur égard, puisqu’elles n’en acceptent pas la valeur : elles n’ont donc comme « libre choix » que de subir les conséquences de leurs intolérances respectives : les guerres de religion en sont une expression bien connue.

Notre principe de tolérance vaut … pour l’opinion des personnes qui, réciproquement tolèrent les opinions d’autres personnes … à condition que celles-ci en fassent de même. Nous avons donc le même principe de réciprocité à l’œuvre que dans notre formule générale de l’ « Égale Liberté Libre Égalité » :
Ceux qui n’y adhèrent pas ne sont pas concernés et ne peuvent donc pas essayer d’utiliser notre principe sans y souscrire eux-mêmes librement.

Quant à VOUS, c’est VOUS qui voyez …

L’ E-Toile de l’Arrêt Nié

Il est question ici de la « Toile de fond », ou de l’espace pictural général qui me sert personnellement de référence « représentative » , depuis de nombreuses années, en somme une espèce de « répère »qui est à la fois un « repaire » , donc éminemment subjective et personnelle, donc une sorte de mémoire ou le « MÊME VOIR » de Mes Moires file et tisse ses réseaux de connexions.

Au fil des années, de nombreuses « entrées » partielles dans ce réseau ont pu superposer leurs « couches », plus ou moins sédimentées, plus ou moins actives ou réactivées, et localement réorganisées par des tectoniques conscientes ou inconscientes.

La Grille de fond est essentiellement formelle ( et fort mêle la forme ELLE ), donc une problématique « géométrique » mais dynamique, et géométrique parce que dynamique ou dynamique parce que géométrique.
( Le « Pro » Jet au maître symétrise … omettre l’ homme être )


A propos du « Titre » , qui y fait l’ E-Pitre, l’ « E-Toile », est donc, si l’on en tend bien l’ « E » tendu, une « toile d’araignée », où diverses proies pourraient se faire E-prendre, comme en certains « réseaux sociaux ».
Ainsi donc tout un « espace-temps » géométral ou pictural pourrait venir se prendre, comme la perspective dans la Toile d’une peinture, et « à la manière » d’un surréalisme quelconque , plonger et prolonger le « réel » dans l’imaginaire et réciproquement, et y accrocher quelque poussière duchampienne ( l’avenir pousse hier ) , en guise d’ hommage d’un Célibataire à la Mariée.

Usant et abusant d’anciennes homophonies, l’ homme au faux nid se délecte des « arrêts niés » de l’ Araignée où l’ « Art est nié » ( ou »niais » pour certains ).
C’est en effet dans une telle « E-toile » qu’ ELLE est née, ou du moins comme « ELLEgorille » , en l’ année 2005 ( plus précisément, pour faire date facile :
le 20 05 2005 ), en prenant comme prénom personnel « DELILA », à cause des « cent sons » tirés par les cheveux et du « Poing sonneur des lits las » qui faisait écho au « Tamponneur fou », mais fonctionnaire zélé du « Train pour Pau ».
Depuis lors aussi, mes textes comportent souvent, en guise de conclusion, comme vous le savez, l’expression  » … mais c’est VOUS qui voyez » , car comme le disait Duchamp du Cygne, « C’est le regardeur qui fait l’oeuvre » .

Revenons donc à ma bonne « E-Toile » :
L’ « Arrêt nié » désigne, entre autres, la perpétuELLE relance de la « récursivité » :
Une fonction récursive se rappelle elle-même, mais pour produire tel ou tel « résultat », il faut qu’il existe des « conditions d’arrêt de ce rappel récursif, au moins dans certaines des branches du rappel, sinon tout le travail de la fonction ne fait qu’ « empiler » la mémoire des « appels » de fonction, et ne transforme jamais les « appels » en actions effectives à réaliser …

L’ « Arrêt Nié » est donc au contraire une négation de tel ou tel « arrêt » survenu localement, pour relancer la fonction récursive, si celle-ci ne se relance pas assez souvent ELLE-MÊME.
L’ E-Toile donc, de l’ « Arrêt Nié », transmet les vibrations de la Toile provoquées par l’arrivée inopinée de quelque « proie » potentielle prise dans le réseau, et dont l’ « Arrêt de mort » ( « Tu viens dîner chez Quipudep ce soir ? » ) pourrait bien être Cygnifié ( Quelle Cygnification faut-il donner aux Cygnes Noirs ? )

Revenons donc à ma bonne « E-Toile » :
A une certaine époque, où les premiers balbutiements des réseaux sociaux issus de l’extension de la Toile posaient toutes sortes de questions « pédagogiques » à des « formateurs » réfléchissant aux usages des « nouvelles technologies », j’ avais proposé une entrée particulière dans cette réflexion « rhizomique » , à la fois prise et prenante dans cette Toile, sous l’ expression « Modèle du Tissage des TICE » ( en abrégé acronyme « MTT » , ce que vous pouvez aussi entendre comme « Prière de toucher » )
Ce « modèle » schématique abrégé pouvait se représenter sur un plan de deux axes ( métaphore du « Tissage » entre une dimension « verticale » et une dimension « horizontale » ).

Mais ce modèle ne faisait que reprendre un très ancien usage « mnémotechnique » de la représentation « cartographique » permanente de mon repérage « encyclopédique » personnel, répondant d’abord à une « économie de moyens » pour une telle filature de « Mes Moires ».
Tout labyrinthe secrète son fil d’Ariane. Fil rouge cousu de fil blanc.

Je l’ai aussi parfois nommé « Octopus », en raison de sa couronne « tentaculaire ».
Les « arachnides » aussi ont 4 paires de pattes …
Ainsi le quadrillage ou la grille de mon « échiquier »se prête aux 8 directions de cette « rose des vents », ou boussole de la bonne « E-Toile ».
Et bien sûr, on se demande pourquoi la « Fresh Widow » de Duchamp, pour être crédible, en « veuve noire », bouche ses vitres de 8 carreaux noirs …
( Mais l’attente accule : déjà ?)
Queue de lacaneries à sexplorer !

Mais revenons à ma bonne « E-Toile » :
L’ arène de la reine y est , en se déplaçant aussi loin qu’elle le veut suivant ses 8 directions. « Octopus », l’ oeuvre ou la voie octuple, peut bien évidemment, formellement et dans sa géométrie abstraite, être retrouvée dans toutes sortes d’ objets « culturels » , d’ordre symbolique ou de modélisations scientifiques diverses. Il est donc possible de trouver une simple « résonance numérique » de mon « E-Toile » avec ces innombrables « chemins octuples » plus ou moins labyrinthiques … Ainsi donc « ELLE » et la roue de sa robe, dont, au tournant, ELLE se dérobe, comme la « mariée » de Duchamp de ses « célibataires ».









Quelle « volonté générale » ? Quel « Peuple » ? QUI est le « souverain » ?

Entrée en matière :

FOISNEAU Luc, « Gouverner selon la volonté générale : la souveraineté selon Rousseau et les théories de la raison d’Etat », Les Études philosophiques, 2007/4 (n° 83), p. 463-479. DOI : 10.3917/leph.074.0463. URL : https://www.cairn.info/revue-les-etudes-philosophiques-2007-4-page-463.htm

« Valeur morale »

Pour beaucoup de personnes, l’usage du terme de « morale », ou de l’ expression « valeur morale » se rapporte à une des nombreuses conceptions traditionnelles de la notion de « morale », avec la caractéristique essentielle qu’une telle « morale » serait essentiellement le fait d’un système de valeurs ou d’idéaux, éventuellement de règles ou de procédures, partagés au sein d’un collectif d’êtres humains, et dont la caractéristique essentielle serait d’imposer son « obligation morale » ( ou « devoir » ) à l’ ensemble des personnes individuelles de ce collectif humain.

Ceux qui sont hostiles à une telle conception d’une obligation collective pesant sur les membres d’une collectivité, ont alors tendance à rejeter le mot « morale », ou l’expression « valeur morale » , comprise comme signifiant cette domination du collectif et de la « régulation des moeurs » sur la liberté et la volonté autonome des personnes individuelles.

Pourquoi ai-je choisi de ne pas rejeter tout usage du terme de « morale », ou de « valeur morale », ou encore de « loi morale », alors même que le contenu essentiel de ma proposition d’ « Égale Liberté Libre Égalité » consiste précisément à n’admettre a priori aucune « hétéronomie » liée à la domination d’un collectif humain sur ses membres ?

C’est bien sûr parce que je considère qu’il n’y a pas de contradiction a priori entre une libre interprétation possible des termes de « morale », de « valeur morale » ou de « loi morale » , et la défense la plus haute et la plus pertinente possible de l’ idéal de Liberté, en tant que celui-ci peut être librement partagé par toute personne qui fait le choix de considérer librement que d’autres personnes qu’elles-mêmes PEUVENT, tout aussi bien qu’elles-mêmes, aspirer à la plus grande liberté possible compatible avec celle de toutes les autres personnes qui feraient ce même libre choix.

Ce n’est pas la caractéristique du « devoir » ou de l’ « obligation » que je retiens donc comme caractéristique de la « morale », de la « valeur morale » ou de la « loi morale », contrairement ici au choix fait par Kant , par exemple. Mais je retiens prioritairement comme caractéristique essentielle de ce que désigne les termes « morale », « valeur morale » ou « loi morale », qu’il s’agit d’une valeur qui ne peut être attribuée que sous l’expresse condition de la LIBERTÉ, en particulier de la « liberté de conscience », et donc de l’ « autonomie de la volonté » de la personne qui juge de cette valeur.

Cette condition première de la liberté transforme d’ailleurs le supposé « impératif catégorique » kantien, en un « impératif conditionnel », même si la « condition » générale préalable dont-il s’agit est très particulière : puisqu’il s’agit de la LIBERTÉ elle-même.
Bien évidemment, cette idée est également déjà défendue, non seulement chez Kant, mais même dans un grand nombre de philosophies morales pré-kantienne, et même et notamment par celles qui s’appuient sur une conception « théologique » de la « loi morale » comme « loi divine » :

La « loi morale » ou la « loi divine », suivant leurs anciennes formulations, concevaient bien que pour être « morale », il fallait que l' »obéissance » de la personne à une telle Loi, soit « librement consentie », sous peine de ne pas être « morale ». Mais ni la « loi morale divine », ni la « loi morale kantienne » ne vont jusqu’à affirmer l’identité de la « loi » elle-même avec la LIBERTÉ de la personne, donc son « autonomie personnelle » radicale, en tant que cette même LIBERTÉ serait également possible pour chaque personne qui en choisit « également librement » la référence, en la reconnaissant librement chez toute autre personne … si et seulement si et « pour autant » que cette dernière en fait réciproquement de même : autrement dit la seule restriction « morale » possible provient de l’exigence de de l’ Égalité de la Liberté et réciproquement de la Liberté d’une telle Égalité ( ce qui est très exactement le cœur de ma proposition de « Loi Morale Nouvelle » )

Proposition qui, bien évidemment, par définition, n’aura de « valeur » pour VOUS, que si VOUS décidez librement de la considérer « également » comme votre proposition librement universalisable à toute autre « personne libre et égale » qui se choisit elle-même comme telle, et qui participe ainsi , par et pour ELLE-MÊME , à sa propre entière et radicale LIBERTÉ.
Tel est donc aussi la nouvelle formulation de « NouS, le P.E.U.P.L.E. » …
si VOUS le voulez, comme moi, en toute « Égale Liberté » :
Mais là, c’est « Vous qui voyez » …

EL EVEN : 11

Depuis la destruction des « tours jumelles » du World Trade Center, le nombre 11 est marqué par l’émotion esthétique du 11 septembre.
Et, vu la charge émotionnelle de l’évènement ( d’eleven-ement ), l’analogie des deux tours jumelles et des deux chiffres 1 du « 11 » , a sans doute renforcé consciemment et inconsciemment cette image du dédoublement de l’unité …

Les deux « ll » ( de-mois-elles ) illustrent et illuminent l’apparition de la parité :
Dont « EL » ( « Égale Liberté ») se pare en séparant ses parents ( parenthèses ).
l’ 1 du l de la lettre , un – nu duelle, bruisse du dédoublement des ailes déployées à l’éclosion de la nymphe : elle-égorie où se mire le kaléidoscope des Libres Égalités .

QUELLE équivalence possible entre toutes les formes d’ « équivalence » ?
Homo Syno Morphismes

Combien d’ ELLE – EVE s’élèvent dans le vent du levant ?

EL EVEN ou EL ODD ?

KYRI-ELLE

Ce terme m’est venu ( » m’ eve nue » du fond de quelque « inconscient » ? ) , pour désigner , sur la page d’ « accueil » du site, rédigée en janvier 2022, une sorte de résumé de la reprise « sempiternelle » ( autre terme synonyme ) d’une « même » formule-slogan qui désigne désormais le cœur de ce que j’appelle et que j’appelais déjà précédemment la « Loi Morale Nouvelle ».

Je n’ai alors pas précisément fait attention à la question de l’étymologie du mot « KYRIELLE », étant plutôt occupé par les assonances phonétiques ou encore l’ étalement des synonymes ou variantes de la « même formule » dans les « chaînes signifiantes » qui en démultiplient les retours ou reprises possibles.

Il Y est bien sûr question du « lent gage » du langage et des multiples façons dont la mise en forme linguistique du « récit » du « parlêtre » que je « suis » ( en étant toujours le « suivant » ou le « successeur » de ce que je suis , essuyant ainsi les traces du sillage de « mon » passage … de pronom en pronom prononcé.
( les traces par exemple de l’ apprentissage des « conjugaisons » , où bien évidemment la KYRIELLE des « Je, Tu, Il – Elle, Nous, Vous, Ils – Elles » se répète de « temps en temps » , égrenant en 6 ( ou 8 ) positions « personnelles » les formes du « verbe ».

Mais revenons au « sujet » de cette page : « KYRIELLE » , et au fait que ma « curiosité » ne s’était pas immédiatement rendue attentive à l’étymologie du mot, mais plutôt aux multiples facettes de la vache « KYRI » avec quelque « Wal-KYRI-es  » peut-être, de ces « hoquets » évoqués du rire où le JE des Mots-Maux se demande de quel Cou Coup Coût « Qui rit coud »
( Suivre le fil rouge cousu de fil blanc … )

J’ Y viens donc : Que vient faire « KYRI » avec « ELLE » ?

La réponse étymologique est facile à trouver, si vous la cherchez :
( Mais se trouve encore facilitée si vous avez encore quelques « traces » d’une culture religieuse chrétienne et/ou gréco-latine … )
« Formé au Moyen Âge en référence à la litanie du culte catholique Κύριε ἐλέησον Kýrie eléêson (« Seigneur, prends pitié »). (en grec moderne, Κύριε ελέησον). »

Voyez aussi par exemple l’article : Kyrie Eleison pour introduire aux références musicales.

Bien que cela soit bien sûr l’aspect de « litanie » qui ait ici été retenu dans l’usage du mot « KYRIELLE » , et que le « KYRI » « Qui rit » évoque le « seigneur » ( saigneur-soigneur ), d’un « Dieu » aujourd’hui devenu risible, même si le fanatisme des « fous de Dieu » nous fait « rire jaune » …
L’étymologie du mot nous incite à creuser dans l’inconscient des « éléments de langage » ( ELLE aimant taire, mon chair ouate sonne ) , et à nous demander à quelle « pitié » ELLE et Y sonnent …
Ce n’est pas un hasard bien sûr, si d’une certaine façon , « ELLE » prend désormais la place depuis longtemps vide d’un « dieu mort », dans la longue lignée de la « sécularisation » de la « raison humaniste occidentale moderne ».

Incise, « hors sujet » : En même temps j’entends sur France-Inter une émission
de Charles Pépin recevant Claire Marin à propos de « Être à sa place« .
( L’attention de la tension ici se « déplace » ) : sérendipité d’une pitié dépitée.

De retour à ma place : Mais pourquoi aurions nous besoin d’invoquer sa « pitié » , à ELLE, puisque précisément ELLE NouS permet de dépasser la pitoyable pitié pour toutes les « vulnérabilités » dont les « FraCternités » ( « transdescendantes » comme dirait Corine Pelluchon ) contradictoires nous abreuvent de « moraline mielleuse » et « charitable » ?

ELLE et Y sonnent ? Comme la Raison résonne ? en « AbYme ».
où la « Vache-qui-rit » se porte ELLE-MEME récursivement :
« fractalement vôtre » : ceci vaut bien un fromage …

Notre KYRI-ELLE se pense donc « récursivement« .
Avec donc, de temps en temps, des « conditions d’arrêt » des « Appels récursifs » :
L’APPEL DE LA PELLE, dites-vous ?
( A quelles conditions l’ Art Est ? )

Comme toujours, en ce lieu des places déplacées :
C’est VOUS qui Voyez, en ce voyage équivoqué .
Si vous vous sentez mis en boîte, déboîtez-vous, même en boitant.
C’est, disait Là ? Quand ? , la place vide du « sujet »…

Mais si vous voulez vous demander « Qui vient après le sujet ?« ,
vous pouvez aussi, comme moi, entre-nous, venir après Jean-Luc Nancy.



De facto et De jure

Notre Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité suppose une fondamentale « autonomie de la volonté » des « personnes » qui choisissent d’adhérer à cette Proposition, puisqu’il s’agit, par définition de cette proposition ELLE-MEME, d’un type de contrat à la fois strictement égalitaire et librement accepté par chaque personne qui Y souscrit. Si ces deux conditions d’Égalité et de Liberté de l’adhésion ne sont pas respectées, le « contrat » en question est nul.

Nous avons déjà largement vu que cela entraînait logiquement qu’il était hors de question d’imposer ou d’obliger des personnes à se « soumettre » à un tel contrat.

Cela différencie notre Proposition, non seulement de tous les contrats sociaux supposés imposés à leurs membres par une « collectivité sociale » ou une « autorité sociale » préexistante, mais aussi de tous les habituels « fondements des droits humains » considérés comme « fondés en nature » ( « droit naturel » ), quel que soit ici le sens donné au mot « nature » ( « nature humaine » spécifique par exemple ).

Si on demande « de quel droit » la Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité » justifie-t- ELLE l’extension possible de sa propre proposition ?
La réponse formELLE est simple : de son propre droit auto-proposé.
La conséquence immédiate en est que personne ( aucune « personne libre et égale » telle que nous l’ entendons ici ) ne peut bien évidemment être soumis a priori à une telle « Loi Morale Nouvelle » sans son stricte et libre accord ou « consentement ». C’est même cette absence totale de coercition ou d’obligation a priori, que nous avons tenu à inscrire dans l’énoncé formel lui-même, à savoir comme « Libre Égalité« , en complément de l’ « Égale Liberté« .

Autrement dit, à la différence à la fois des « lois morales » habituelles ( y compris l’impératif catégorique kantien évidemment ), et des « fondements du droit » à prétention « universelle » qui prétendent inclure de force « par nature » tous les « êtres humains » sous le règne de leur législation … sans leur demander leur avis, notre proposition « ELLE » ne vaut que par et pour les « êtres humains » ( ou d’autres organismes physiques qui en seraient effectivement CAPABLES ), qui font le libre choix conscient d’ Y adhérer.

Notre Proposition vise précisément à proposer l’institution d’un nouveau type de « droit » et de « fondement de ce droit » précisément dans l’autonomie radicale de cette « auto-fondation » de sa propre valeur « morale ».

Cela ne veut pas dire évidemment que nous prétendons écarter désormais la légitimité en général de toutes les « lois morales », et encore moins de tous les systèmes juridiques positifs existants, puisque précisément nous laissons, par définition, la Liberté d’en décider pour elle-même à chaque personne :
Nous conservons donc, évidemment, pour « tous les êtres humains » en général, les acquis juridiques de l’ « universalisme des droits humains », et donc les protections effectives de ces droits qui devraient en résulter dans la réalité, et dont les différents États de droit, notamment signataires de la Charte des Nations Unies, de la DUDH et des différents Pactes et textes juridiques internationaux qui en découlent, sont censés garantir l’application effective.

Nous les conservons bien sûr, par prudence, principe de précaution, comme un « moindre mal », ou comme façon d’éviter des injustices encore plus grandes si ces institutions politiques et juridiques actuelles étaient défaillantes.

C’est sur le terrain de la réflexion, pour toutes les personnes qui le souhaitent, que nous formulons cette proposition, car nous sommes en revanche persuadés que la fragilité des institutions politiques et juridiques humaines actuelles sera de plus en plus mise en évidence par l’insuffisance de leur « justification »auprès d’un nombre croissant de personnes, et par l’incapacité grandissante des supposés « pouvoirs » à en garantir la protection égale à « tous les êtres humains » …

C’est donc aux « personnes libres et égales » qui se conçoivent elles-mêmes comme telles que nous nous adressons en priorité, et auxquelles nous disons qu’il est possible d’avancer sur le terrain de l’égalité des droits et libertés fondamentales, sans que « tout le monde », ni même une « majorité démocratique » soit d’accord pour un tel progrès, parce qu’il faut et il suffit de l’ accord libre et égal de chaque personne qui le souhaite pour définir formellement une telle « loi morale nouvelle », qui , pour commencer, n’a besoin que des personnes en question pour constituer le noyau ou germe initial d’une telle transformation.

Notre « texte » n’est donc qu’une initiative personnelle en ce sens et qui cherche donc à renforcer une « connectivité » suffisamment forte entre des initiatives personnelles similaires, même si elles ne s’expriment pas exactement avec les mêmes formes d’expression.

* * *

Pourquoi « De jure » et « De facto » ?

Le « De jure » ( de la Proposition « ELLE » ) dont il est désormais question ici , est formellement « auto-fondé », c’est précisément cet aspect « auto-fondé » qui définit la différence du « de jure » qu’il institue avec toutes sortes de « réalités effectives » , qui forment un « de facto » lié au « fait » que le « réel » en général n’attend pas d’avoir le « droit d’exister » pour « être ce qu’il est » …
Qu’il s’agisse de la réalité physique de l’ univers dans toute la complexité de ses productions et organisations, ou des fragiles effets de surface que la « culture humaine » a pu organiser consciemment et volontairement au niveau de son organisation psychologique, sociale,culturelle, politique, économique, etc.
Même l’ « anthropocène » n’est qu’une pellicule très mince sur une petite planète parmi des milliards de galaxies …

Le « De jure » n’est donc, « de facto », qu’une production de « roseau fragile », mais « c’est un roseau pensant » , dont l’autonomie auto-posée ne cessera de hanter désormais les boucles complexes enchevêtrés de l’auto-organisation inconsciente du réel.