L’ « Araignée Quipudep » est le nom d’une oeuvre à la fois « artistique » et « pédagogique » ce que nous appelions à l’ époque ( années 2000 à 2010 ) des « objets intermédiaires » – de Vincent Cordebard ( décédé en 2021 ) , plus connu par ailleurs comme artiste photographe et peintre à Chaumont.
Une version de cette oeuvre, du genre « album interactif », basé sur des liens hypertextes, .est encore disponible en ligne sur le site « minipédia » :
https://minipedia.fr/pedago52/guillemin/quipudeplaraignee/araignee/accueil.html
Un lien est à remarquer avec un autre « objet intermédiaire » de la même époque, un réseau d’ « installations » et de « performances »appelé « De l’ Art d’escalader l’ Everest » , issu de la collaboration du même Vincent Cordebard
( attention aux vingt cent … dont les oeuvres se copillent co-pieusement !),
de Philippe Agostini, alors professeur d’ Arts Plastiques dans la même antenne de Chaumont de l’ IUFM de Reims, ainsi que d’un certain nombre de participants, formateurs ( comme Céline Guillemin ), élèves-maîtres ou stagiaires divers de formations continuées.
Ce lien est le fonctionnement « labyrinthique » ou encore « rhizomatique » , dont le prototype mythologique se trouve notamment dans le Labyrinthe du Palais de Knossos, où sévissait le Minotaure.
C’est bien sûr la métaphore du Web, et de ses interconnexions « hypertextuelles » en perpétuelles transformations, ou encore des « réseaux sociaux » qui étaient encore pour beaucoup à l’état naissant au tournant des années 2000.
Le « Palais de l’ Araignée Quipudep » est donc une forme à la fois esthétique, pédagogique et parodique, reprenant le thème culturel très général du labyrinthe ou de la « Bibliothèque de Babel », et constitue le germe d’une croissance polymorphe et indéfinie dans un espace des possibles toujours encore à explorer et à re-créer de façon « fractale-récursive » .
J’ai pu participer à l’ époque, au titre d’un regard « psycho-pédago-philosophique » et aussi de quelques habiletés « informatiques », à certains épisodes de ces aventures de « forts mateurs pas nécessairement matheux » .
L’ Araignée donc, « Qui pue des pieds » à force de créer sa Toile en tissant et donc son chemin en cheminant, mais se peut entendre faune éthiquement de multiples autres Pha-sons : Ainsi : « La reine y est » , « L’ Art est niais » ou « L’arrêt nié » … .
Le réseau des « signes singeant des cygnes » est bien sûr aussi l’une des dimensions de l’exploration « poiétique » de Lalangue ( komilfodir ).
Des essais d’ « écriture parodique collaborative »ont d’ailleurs existé à la même époque, par des échanges par mails, par exemple lors de l’ « Eté Sec » de 2005, entre divers protagonistes de cette « délitération » .
Au-delà du questionnement de la forme « hypertextuelle » de l’ « oeuvre », Vincent Cordebard et Philippe Agostini visaient à explorer d’autres façons d’initier les élèves des écoles … et leurs enseignants, à certains aspects de l’ « histoire de l’ Art » , à la fois par des références « encyclopédique » ou « académiques », mais aussi en posant des questions plus « politiques » concernant par exemple la « propriété intellectuelle », les notions d' »auteur », de « création » ou de « plagiat », et donc du rapport de la singularité de la création artistique au contexte culturel collectif où elle surgit, se déploie ou se « dévoie ».
Le Palais « pas laid ou népalais » est donc aussi une sorte de fil d’Ariane de « Mes Moires » où les mèmes de la mémoire s’aiment et sèment sémantique se mimant comme en ce comment semence ment.
Catégorie : MEME
Y
A de multiples reprises, dans mes textes, j’ Y suis, et j’Y reste, le pronom adverbial « y » est écrit avec une majuscule au beau milieu d’une phrase , en particulier lorsqu’il est utilisé comme pronom pour désigner la « Loi Morale Nouvelle » ou encore la « Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité », notamment pour marquer l’adhésion : J’ Y adhère, NouS Y adhérons.
Ce « Y » fait donc partie de la « faune éthique » – pas nécessairement « faux nétique » où la forme ELLE se meta-forme OSE .
Ce « Y » désigne aussi par sa forme littérale de bYfurcation, le point triple où d’une « unité originELLE » qu’ ELLE conque, la langue Y fourche, et où tous les « arbres binaires » sans racines s’enracinent.
Il n’ Y a rien à voir, puisque c’est VOUS qui voYez ( oYez d’ eux Yeux )
Vous Y êtes ?
Y
Os hYoïde
Os hYoïde chez les oiseaux
L’ArchiPelle
L’Art chipe ELLE ?
En la dé-robant ?
La Mariée, donc, mise à nu par ses libertaires, MEME !
Puisqu’il faut prendre du champ … comme on prend de la poussière.
Et qui pousse hier ? de Mes Moires ? ( Sans A venir )
Anar ou âne art, l’ Anar···chie .
On n’est pas dans l’âme air de … ( pari de ne pas rire : le Jugement de Paris ou Ville de Paris ? Il y est question de Deux Mois : ELLE )
L’ Archi-PELLE, est donc une archaïque Re – Appellation,
L’ Appel de la PELLE s’Y fait entendre.
Cherchant du côté de la PELLE , donc d’ ELLE , en tant que « Proposition »,
( Projection, Projet, Provision, Proprement ProPre, à l’eau propre comme à la figue urée … ), de PELLO, PEPULI, PULSUM , l’ ArchiPELLE, pourrait donc aussi s’ « appeler » « appulsion », et poser la question de la façon dont les « préfixes » sont AB-sorbés ou AD- sorbés par le sort béant d’un sorbet,
mais le sort bée-t-il , en bégayant ?
Qu’en est-il, quand nait-il ? de son son s’honore, le son leçon de mon nom ou de ton ton ? AD-hésion AD- hésive ou AD-hésitation ?
Ainsi donc, ne vous laissez pas AB-sorber , sans avoir suffisamment exploré une simple AD-sorption : comme Du « D » au « B » le DouBle se voit :
C’est Vous qui Voyez … « regardeurs » ou « témoins oculistes«
L’ « ArchiPELLE » pousse hier …
mais se Pro-jette , EternELLE, UniversELLE, à « deux mains »
Ne Biffez pas la Différence : ABSORPTION et ADSORPTION :
« Différence principale – Absorption vs Adsorption
« L’absorption et l’adsorption sont des processus physicochimiques dans lesquels une quantité relativement petite d’une espèce entre / s’attache à une autre espèce d’une quantité relativement plus grande. La manière dont les matériaux sont incorporés les uns aux autres différencie clairement les deux processus. Quand une petite quantité d’un matériau entre complètement et se répand à travers le volume entier d’un autre matériau, on l’appelle, « absorption.« En revanche, quand une petite quantité d’un matériau est attachée uniquement à la surface extérieure de l’autre matériau, cela s’appelle »adsorption. » Par conséquent, la différence principale entre l’absorption et l’adsorption est, l’absorption est la distribution d’une certaine substance dans le volume d’un autre substrat tandis que l’adsorption est la fixation d’une certaine substance sur la surface d’un autre substrat. »
Ceci dit, les peaux successives dont vous épelez la « surface » d’un « volume », rendent la dite différence plus difficile à faire dans la structure concrète des « surfaces » et des « volumes » , lorsqu’il ne s’agit pas de géométrie abstraite, mais bien de corps physiques, et notamment de corps organisés où des systèmes de « membranes » enveloppent d’autres « membranes » :
Toute « sensibilité épidermique » suppose une « épaisseur » où des micro-organes opèrent et se coordonnent …
Ainsi les « pompes ioniques » des « pores » membranes cellulaires de nos neurones …
Déconstructions et éveils équi-wokes
Un dossier de Philosophie Magazine :
« Spécial déconstruction »
https://www.philomag.com/articles/dossier-special-deconstruction-retrouvez-tous-nos-articles
Qui « déconstruit » Qui ?
En écho de la « Question de Jean-Luc Nancy » : « Qui vient après le sujet ? »
La question est toujours la « Même » :
Celle d’une « pensée critique » nécessairement « auto-critique » où, quelle que soit la façon de désigner un « Autre », une « alternative » d’un prétendu « dehors », et d’autant plus qu’il se trouve désigné par les superlatifs d’un « Tout Autre », se retrouve précisément affublé du même masque grimaçant de la soumission à un tel « MEME » « infiniment autre » …
Tous les « alternatifs » qui pensent pouvoir purement et simplement remplacer un système de domination existant par leur « révolution alternative » se condamnent ainsi d’avance aux pires répétitions totalitaires, et ceci d’autant plus qu’ils prétendent défendre une « toute autre pensée qui vient … » en s’ excusant de ne pas pouvoir en dire davantage … sauf qu’ils y sont d’avance soumis …
Liens concernant les suites de la « Question de Jean-Luc Nancy » :
Balibar : Réponse à la question de Jean-Luc Nancy : « qui vient après le sujet ? » [1]
Le « Je »et le « Nous », chroniques d’après le sujet
Liens concernant la question de l’universalisme :
« ELLE » : Un MEME contrat moral
La Proposition de l’ « Égale Liberté Libre Égalité » constitue, pour les personnes qui adhèrent ( par définition librement ) à cette proposition, plus qu’une simple « proposition ».
Adhérer à cette proposition signifie en faire pour soi-même une formule suffisamment signifiante pour devenir son propre libre idéal de valeur régulatrice à suivre , et accepter en même temps qu’un grand nombre de « personnes » pourraient suivre ce MÊME idéal sans contradiction, mais que rien ne peut prétendre en faire un « devoir » ou une quelconque « normativité originaire » ( expression de François Galichet »)
L’extension possible de cet Idéal Commun ( le PIC : Projet Idéal Commun » ) à une multiplicité indéfinie de « personnes » ne se limite pas à l’appartenance de ces « personnes » à une espèce biologique particulière, en l’occurrence aux « êtres humains », mais ouvre un projet universalisable à toute autre forme d' »être raisonnable » dans l’ Univers.
( j’ ai proposé aussi d’appeler cette multitude possible : le « P.E.U.P.L.E.« )
Mais cette extension possible ne peut exercer aucune contrainte ni obligation a priori pour ces personnes en général ( qui en langage kantien sont appelées « êtres raisonnables » ) , ni pour des « personnes humaines » en particulier.
Elle n’aura de « valeur » ( valeur dite « morale » ) que pour et par les personnes qui en adoptent librement l’énoncé ou le recréent à leur manière. La façon dont elles cherchent à traduire cet énoncé commun en termes de formes et de contenus de pensées, d’expression ou d’actes, de façon personnelle est donc a priori extrêmement variée.
Mais toutes ces façons « personnelles » d’interpréter un tel Projet Idéal Commun doivent être suffisamment compatibles les unes avec les autres , pour que chaque personne puisse considérer qu’en mettant « en œuvre » cette formulation idéale commune, elle ne contraint ni n’oblige aucune autre à « faire » comme elle, dans la réalisation singulière ou « propre » de chacune de ces mises en œuvre personnelles.
Nous voyons ici, à la fois la proximité de notre problématique avec la problématique « critique » kantienne, mais aussi une divergence librement et volontairement assumée : l’ « universalisation possible« , que nous proposons également comme critère de la « moralité nouvelle » , n’est pas un « universel a priori » au sens où cette « forme universelle » s’imposerait dans sa pure forme de « légalité » à « tous les êtres rationnels et raisonnables », ce qui est le point de vue kantien ( et plus largement de beaucoup de formes d’ « humanisme universaliste »), avec notamment comme effet l’apparition de la notion de « devoir » ou encore d’ « impératif catégorique », comme chez Kant.
( Remarque : Kant lui-même considère d’une certaine façon que les idées de « liberté » et de « loi morale » sont équivalentes …, mais réserve cette équivalence à une forme d’ « élite » de « saints » . Mais c’est bien parce que finalement, il soumet la liberté à une « loi morale » dont il imagine l’ « universalité » sur le modèle extérieur des « lois de la nature »et de la physique newtonienne qui vient de montrer son succès )
Si une « forme pure de la moralité » doit POUVOIR apparaître dans une telle recherche « critique », c’est d’abord sous la forme de la LIBERTÉ, et donc dans l’ « autonomie de la volonté« , où cette « LIBERTÉ MÊME » devient la « MÊME LIBERTÉ » , pour et par l’ « autonomie de la volonté » des personnes ou « êtres raisonnables » qui se pensent et se veulent effectivement comme des « volontés autonomes », c’est à dire capables ( « POUVANT » et non pas « DEVANT » a priori ) de faire un tel libre choix, mais précisément, non pas « impérativement » ou « par devoir« , mais uniquement d’abord « conditionnellement » : sous la condition de leur propre libre adhésion à une telle « loi morale », qui ne peut, – par la libre définition que je pose – se réaliser qu’en étant simultanément « Égale Liberté et Libre Égalité » : le type de « légalité morale » ne pouvant alors être que la résultante d’un libre choix d’adhésion, qui PEUT certes être a posteriori partagé par beaucoup, mais qui ne saurait, sans contradiction avec l’ idée même de Liberté, s’imposer « universellement a priori« .
Notre position est donc très claire : quelque chose comme la « pureté de la loi morale kantienne », n’est précisément formulable que sous l’expresse condition de la liberté de sa formulation. A cause bien sûr du rôle absolument décisif joué par la liberté même de chaque personne, c’est-à-dire de l’ « autonomie personnelle » irréductiblement liée à une telle formulation, même si et surtout si elle se veut « universalisable« , sous condition de cette liberté même, à la fois comme libre principe de « loi personnelle », et comme étant, à cause du respect de cette autonomie même, potentiellement universalisable.
La « moralité nouvelle » ( notre « Loi Morale Nouvelle » ) se signale donc par le critère d’une universalisation possible ( à tout « être raisonnable » dans l’univers physique qui en ferait le libre choix « personnel » ) mais qui n’implique aucune extériorité ou « hétéronomie » d’un tel libre accord, qui ferait apparaître cette « loi » comme s’imposant « à tous », en excluant ainsi un libre choix individuel dont pourtant elle prétend énoncer la possibilité universelle.
Chaque personne entre ainsi dans une forme de « contrat moral » ( « moral », précisément parce qu’ « également libre » ), avec toute autre personne qui pose cette même libre adhésion.
Et elle sait par conséquent, qu’elle ne peut pas, dans ce cadre ( de « Loi Morale Nouvelle » ) , attendre des autres personnes de soumission particulière à ses propres goûts particuliers, à ses propres caractéristiques empiriques ou pragmatiques particulières, mais qu’elle ne peut attendre de « compréhension fraternelle » ou de « coopération fraternelle » d’autres personnes que dans la mesure où elle est elle-même prête à en « consentir » réciproquement l’accord possible.
La question de l’ « harmonisation » et de la compatibilité possible de toutes ces caractéristiques personnelles diverses est donc immédiatement posée à chaque personne réelle qui entre dans ce « contrat moral » , et notamment celle de savoir jusqu’où chaque personne, entrant librement dans ce contrat, considère qu’il s’ agit seulement d’une « belle idée », d’un « idéal utopique » dont la formulation, comme le « Fais ce que voudras » de Thélème, peut bien planer « librement » au-dessus de toutes les personnes ainsi virtuELLEment « associées », mais sans être traduit dans une quelconque « réalité concrète ».
Bien sûr, Kant était conscient du « cercle logique » dans lequel il plaçait sa conception d’une « légalité morale universelle a priori ».
Mais chacune de ces personnes est libre aussi de se demander jusqu’où elle est prête elle-même à entrer dans un questionnement plus « concret » d’une quelconque « réalisabilité effective« , en un tissu de liens psychologiques, sociaux, culturels, associatifs, politiques, juridiques, économiques, etc. avec d’autres personnes, dans des configurations réelles, matérialisées, actuelles et « situées », certes éventuellement très différentes les unes des autres et en perpétuelle évolution, mais toutes cependant animées d’un même esprit d’acceptation de la liberté de ces différences.
En prenant en compte la diversité des incarnations actuelles effectives dans lesquelles chaque personne se trouve effectivement physiquement constituée, en particulier comme organisme biologique « humain » avec ses caractéristiques propres dont l’appartenance à une même espèce « homo sapiens » ne permet précisément de tirer a priori aucune « obligation morale » ni aucun « droit naturel » définissant a priori comment effectuer la « traduction » de l’Idéal supposé commun en termes de « réalisation effective » .
Remarque : Si nous proposons une « Loi Morale Nouvelle » en tant que « Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité« , c’est bien sûr par ce que « NouS » posons d’abord, librement ( chacun à titre personnel ), qu’il n’existe aucune autre « Loi Morale » , ni aucun « ordre » transcendant » ou « transcendantal » , qui puisse nous « obliger a priori » , sans que nous Y ayons personnellement donné notre libre accord ou libre consentement.
Que le « Réel », ou la « nature » comme « physique » nous impose ses contraintes de fait, de « gré ou de force », cela « va de soi » : pour autant cependant que ce « Réel », également de fait, se plie à ses propres « lois », s’il y en a ( … que par conséquent nous pouvons finir par connaître « scientifiquement » … et utiliser pour en contrôler « techniquement » en retour les incarnations « factuelles » ).
Et de même pour toutes les organisations politiques, sociales ou culturelles instituées, dont l’existence de fait, empiriquement constatable, ne constitue en rien une « obligation » ou un « devoir » a priori, mais ne peuvent le devenir pour certaines personnes que sous l’expresse condition de leur libre adhésion.
Mais précisément, toute notre « philosophie » ici, est de dire que le « fait » ( « de facto » ) du « Réel » n’implique aucun « droit » ( « de jure » ) de ce même « Réel ».
Le « droit au droit » institué par l’ « Égale Liberté Libre Égalité » est par définition « autonome » et « souverain » au sens fort, par rapport à toute autre affirmation d' »autonomie » et de « souveraineté » collectives ou individuelles qui prétendraient se fonder sur la seule « force du réel » ou « réalité de la force ».
La conception donc que nous nous faisons de notre « Loi Morale Nouvelle » , est précisément telle qu’ELLE déclare ne fonder son propre « droit » ( ce que certains appellent un « droit au droit » ), que sur le caractère potentiellement universalisable à toute « personne » dans l’Univers ( physique) qui s’en réclamera librement et également, c’est à dire en acceptant en retour le contrôle de ce même idéal régulateur dont elle pose librement le « droit » pour elle-même, en pure Égalité avec toute Liberté individuée ( « personnelle ») qui ferait réciproquement de même.
Remarque : Bien des lecteurs objecterons sans doute qu’il n’y a donc dans cette supposée « Loi Morale Nouvelle« , rien de « nouveau » : qu’il ne s’agit que de la reprise de la MÊME IDÉE, déjà depuis longtemps ou même depuis « toujours » énoncée par toutes sortes de penseurs ou philosophes, ou simples personnes réfléchissantes, de la limitation de la liberté des uns par celle des autres sous l’ Autorité commune de la Loi.
Qu’il s’agit donc d’une simple variante du même modèle que, entre autres :
– la « Règle d’Or »
– le Contrat social de Rousseau
– l’ Impératif catégorique de la loi morale kantienne
– l’ article 4 de la Déclaration des Droits de l’ Homme et du Citoyen,
– les principes de Justice de John Rawls,
– la question posée par François Galichet concernant une « normativité originaire » ( voir dans « Mourir délibérément ? » )
etc. etc.
Et donc que cela ne sert strictement à rien de continuer à chercher des variantes de « quelque chose » qui a depuis longtemps, à la fois été énoncé idéalement, et montré son impuissance à réguler quoi que ce soit dans la réalité des rapports humains, entre les individus ou entre les collectifs et les communautés humaines.
Certains, dans la lignée du « marxisme » post-hegelien, vont bien sûr continuer à répéter eux-mêmes que le problème n’est plus depuis longtemps de trouver une « solution idéale » aux problèmes de la vie humaine en société, mais de « passer à l’action », de « faire » et d’ « agir » , et donc d’ « accéder au pouvoir », et que c’est la « Révolution en marche d’une Histoire en marche » qui règle les problèmes par le « rapport des forces » en présence …
Bref que la « solution » du problème du « passage de l’ Idéal au Réel » se trouve dans l’ Idéalisation du Réel lui-même, comme « moteur de l’histoire » :
Et que si l’on se demande, parmi toutes les propositions d’usage de la force ou du jeu des « rapports de forces », laquelle est la « meilleure » , c’est « forcément » la « loi du plus fort » qui est la « meilleure » … celle que l’ « Histoire avec sa grande Hache » aura retenue.
Bref que si l’on veut établir une soumission du « de facto » au « de jure« , il « faut et il suffit » de définir le « de jure » comme étant l’ institutionnalisation du « de facto » … Lequel ? Celui qui aura « de facto » réussi à s’imposer par son « pouvoir ».
Vieille question d’un supposé renversement des questionnements « éthiques » par la « praxis politique » … et le règne du « tout est politique » , qui finit par devenir … « tout est économique », puis tout n’est que guerre de tous contre tous, et donc « que le meilleur gagne » suppose que le « meilleur » est par définition « celui qui gagne ».
Faudrait-il choisir entre « avoir les mains pures, mais ne pas avoir de mains » et « avoir des mains dans le cambouis » , mais les avoir nécessairement rongées voire écrasées par les contradictions de la « lutte pour la vie » ?
A chacun de voir :
– Pour moi, je sais ce que je veux pour moi et ce que veulent par conséquent aussi d’autres qui peuvent vouloir la même Égale Liberté que celle que je veux, à partir de ma propre libre décision .
– Je ne prétends donc « imposer » à personne, ni même « obliger » personne à suivre ce « même contrat moral » ( d’ « Égale Liberté« ) , puisque, par définition je le pose librement comme étant libre ( « Libre Égalité » )
– Quant à VOUS, … c’est VOUS qui voyez .
De quel « PEUPLE » parlons-nous ?
Un débat politique toujours actuel se pose concernant la comparaison entre différents sens du mot « Peuple » , car bien évidemment non seulement une « démocratie » ne saurait se confondre avec une « éthnocratie » , mais même la pluralité des sens du « DEMOS » politique pose bien sûr problème .
- Un texte sur AOC peut servir d’introduction :
Fabriques de peuples par Gérard BRAS
« De Nuit Debout à Occupy Wall Street, du Printemps Arabe à la Révolution des parapluies à Hong Kong, les mouvements de revendications de la dernière décennie ont fait resurgir le terme de « peuple » dans le discours politique contemporain, dévoilant un large spectre de significations. Derrière l’apparente unité se cachent en réalité trois visages distincts, parfois contradictoires mais toujours inséparables.«
Un autre texte de Gérard BRAS, dans AOC du 24 septembre 2024 :
« Les peuples contre le peuple«
https://aoc.media/opinion/2024/09/24/les-peuples-contre-le-peuple/
2. Le texte de Céline Spector dans AOC à l’occasion du débat sur l’idée d’un « peuple européen » , montre un certain nombre des dimensions de la question :
Une Europe sans peuple ?
Les conditions d’une démocratie européenne
Par Céline Spector
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J’ai déjà entamé sur ce blog la question de la référence de ce que j’appelle la « loi morale nouvelle » ( ou « Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité » ) à la possibilité de la constitution juridico-politique d’un nouveau « contrat social » sur une telle base « éthique » commune aux « personnes libres et égales« .
Remarque : par rapport aux trois « scènes » dont parle Gérard Bras, ma propre proposition de « P.E.U.P.L.E » se joue et déjoue en particulier la deuxième « scène », celle du « démos politique« , et donc de la question du « pacte social institué ».
J’ai ainsi proposé , dans un jeux de lettres , de définir le « P.E.U.P.L.E. » en question comme acronyme de :
« Projet Éternel Universel des Personnes Libres et Égales« ,
En m’excusant d’avance du « PEU » que les « personnes libres et égales » ( Pour reprendre l’expression de John Rawls ) sont ainsi capables de poser comme leur « PEU » commun …
Mais telle est nécessairement l’ambition « Éternelle Universelle » de ce noyau commun, non pas bien sûr parce qu’ELLE serait totalitairement applicable ou appliquée « toujours et partout » dans une « E.U. topie » , mais précisément parce que sa définition possible est par cette définition même « hors » de tout temps et de tout lieu particuliers qui signeraient son « identité originaire » …
Pas non plus l’absence de tout lieu ou de tout temps possible pour son institution ( « OU – topia » ), mais POSSIBILITÉ, POTENTIEL, en PUISSANCE et donc en PROJET , de continuer de se mettre en projet et « en marche », peu importe où et quand les « personnes libres et égales » se donnent ce projet commun, en se définissant elles-mêmes comme « libres et égales » en posant en acte la LIBERTÉ MEME qui sert de « fondement » à leur co-institution ou « constitution » réciproque.
Dans l' »espace » actuel de la planète Terre où homo sapiens organise l’ « anthropocène », chaque « être humain » PEUT, au niveau de ses capacités cérébrales personnelles, être suffisamment conscient de sa situation dans le monde, ou dans « son monde », pour y être concrètement confronté à la question de sa « liberté », et PEUT, du moins en son « for intérieur », projeter en idée, en rêve ou en idéal, ou en exigence émotionnelle spontanée de « justice », l’imaginaire social d’une « société de liberté » où sa propre place de personne serait reconnue « comme celle des autres ».
Même si dans le réel des situations humaines diverses, un grand nombre de personnes sont empêchées par leur environnement et leurs conditions de vie de prendre une claire conscience personnelle d’une telle « liberté idéale possible« , nous présupposons ici qu’une telle prise de conscience de cette question est déjà très largement répandue parmi les êtres humains, quelles que soient leurs cultures, leurs systèmes politiques, leurs convictions sur le cadre naturel ou « surnaturel », le cadre de conception du monde dans lequel une telle question de « liberté idéale possible » peut être légitimement posée à leurs yeux.
Nous ne présupposons en revanche aucune « réponse universelle a priori » que tout être humain donnerait ou devrait donner à une telle question, en termes d’une « loi morale universelle » telle qu’elle a été recherchée notamment par Kant. ( « nécessaire et universelle a priori » par analogie avec les lois de la physique ou les « lois de la Nature » en général ) :
Notre proposition de « Loi Morale Nouvelle » se pose explicitement comme seulement « universalisable » sous condition ( donc sans « impératif catégorique » ( Kant ) ou « normativité originaire » ( F. GALICHET ) ) , c’est à dire PAR et POUR des personnes individuées qui se veulent librement elles-mêmes comme « Libres et Égales ». Ce sont donc ces personnes qui décident elles-mêmes jusqu’à quel point elles veulent participer à la « constitution » d’un tel « P.E.U.P.L.E. » , et qui construisent par conséquent, dans le réel de leurs actions individuelles ou collectives, le système complexe des « frontières » fraternelles / fractales entre le « DEDANS » d’un tel « P.E.U.P.L.E. » et son « DEHORS », entre le « NouS » et « EuX ».
La question, pour chaque personne qui se pose la question, devient alors celle de savoir si elle se laisse simplement « situer » passivement, entraînée par les flux et les marées de la foule ou de la « multitude » ou d’un quelconque « peuple » ou « collectif » ou « communauté » préalablement existant, ou jusqu’à quel point elle veut au contraire définir par elle-même consciemment et volontairement sa « place » dans ce tissu complexe de « frontières », en participant par là même à sa « constitution théorique » et à sa « fabrication pratique concrète ».
Pour ma part, en tant que « personne libre et égale » autodéterminée, puisque je me suis moi-même ainsi librement défini, c’est en particulier par ma contribution « philosophique théorique », par la « proposition de l’Égale Liberté Libre Égalité » , que j’apporte ma « goutte d’eau » personnelle à ce « Projet Éternel Universalisable des Personnes Libres et Égales » (‘PEUPLE » ) :
Les pratiques concrètes effectives de l’individu « Armand Stroh » ( individu « mâle », « blanc », « OKboomer », d' »origine » alsacienne, française, européenne, etc. , né le 29 septembre 1948 à Strasbourg ) , ne sont alors effectivement que très partiellement « explicables » par sa référence théorique idéalisée à sa propre « Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité » .
Quant à Vous, c’est Vous qui voyez …
Paradoxes de l’identité personnelle
Le 8 octobre 2021, un article de Jean-Pierre Dupuy paraît dans « AOC », intitulé « Métaphysique de l’ Anomalie »
https://aoc.media/opinion/2021/12/28/metaphysique-de-lanomalie-2/
Les paradoxes de l’identité personnelle sont en général liés à des paradoxes de la dimension temporelle. Rien d’étonnant à cela : Le temps étant la dimension suivant laquelle je peux conserver toute mon « identité personnelle numérique », tout en devenant éventuellement très différent au cours du temps de ce que j’ étais, « conceptuellement » ( en termes de caractéristiques d’ « essence » conceptuelle ou comme on dit en logique de la « compréhension » du concept ).
Lorsque je parle d’ « identité personnelle« ( à savoir en particulier « mon identité personnelle » ) , je distingue bien sûr cette question de l' »identité personnelle » ( liée à l’Idéal de la « Personne Libre et Égale » et qui pose d’abord une question « de jure » ) de celle de l’ « identité individuelle« , qui est d’abord une question concernant la réalité « de facto » de l’existence physique des « individus », comme systèmes biologiques « corporels » complexes en relation complexe avec leur « environnement » lui même organisé de façon complexe, et susceptible d’études « pluri-, inter- et trans- disciplinaires quant à l’organisation dynamique complexe des relations entre « individuation » et « organisation sociale » dans l’ espèce « homo sapiens » ou le « genre homo » dans son évolution biologique rétroagissant notamment par ses productions « culturelles » sur l’ensemble des « écosystèmes » qui ont rendu possible son émergence.
Mais cette distinction des notions de « personne » et d’ « individu » ne tire sa valeur propre que de la décision même, prise en tant que « personne », et plus précisément « en première personne » ( par « moi-même » en disant « JE ») , se posant elle-même comme « Libre et Égale », d’effectuer une telle distinction entre l’Idéal d’ « autonomie personnelle » et notamment d’ « autonomie de la volonté » ( « de jure » ) et la réalité physique complexe où la « personne » se reconnait aussi, de facto, comme « individu » ( même reconnu ensuite en en « troisième personne » ), au sens à la fois du membre d’une « espèce biologique », et d’ « appartenances », sociologiques, économiques, culturelles, etc. multiples à des « organisations » supra-individuelles, ayant leur propre niveau de fonctionnement complexe.
L’articulation entre « personne » et « individu » se faisant dans les deux sens :
1. Je pose comme préalable que toute capacité « personnelle » effective, en acte, suppose une organisation physique effective, de soubassement d’abord « biologique » (postulat de type « réalisme scientifique » ) : ensemble des dynamiques bio-physiques qui constituent le cadre de l' »évolution du vivant » pour donner lieu à une organisation dynamique corporelle et notamment cérébrale capable de se représenter elle-même dans une position « singulière » au sein de tout le système de « représentations » ( conscientes et inconscientes ) que le cerveau vivant ( et ici même mon cerveau vivant ) peut élaborer au sujet de son corps propre et de l’environnement-monde où il existe comme « vivant ».
Il n’est donc nullement nécessaire, dans la perspective que je propose, de supposer un quelconque « dualisme » à l’intérieur du « réel de facto » , qui opposerait, à la manière cartésienne une « substance pensante » à une « substance étendue », ni même à la manière kantienne une réalité « nouménale » inaccessible à notre connaissance et une réalité « phénoménale » qui serait seule accessible à la connaissance.
La position que je choisis de prendre est donc de type « monisme matérialisme émergentiste » : toute forme d’existence réelle, dont ma propre existence individuelle et personnelle consciente d’elle-même , suppose une organisation matérielle certes extrêmement complexe, mais non pas d’une complexité « infinie », mais bien hiérarchiquement déterminable en termes d’ « échelles » d’intégration, depuis les structures physiques « élémentaires » ( décrites par les théories de la physique, notamment quantique ) jusqu’à l’organisation biologique corps-cerveau, dont le tissu d’interactions avec son environnement lui aussi physique, produit de facto ce que j’appelle « ma conscience de moi-même ».
Les progrès de nos connaissances scientifiques sur une telle « matière organisée » aux différents niveaux de complexité, finiront par permettre aux êtres organisés conscients que nous sommes, à se donner des représentations et modélisations suffisamment efficientes et précises de cette complexité, que de nombreux effets de « rétroaction » en particulier redescendants dans les niveaux d’échelle, nous donneront des moyens d’interaction actuellement encore totalement « inouïs », puisque non encore « émergés » de formes d’organisation complexes encore inexistantes et n’ayant peut être encore jamais existé dans l’univers depuis le « big bang » …
2. La distinction « personne / individu » est donc elle-même avant tout liée à la distinction « de jure » / « de facto » , elle même instituée – dans sa valeur projective – par un « de jure » auto-proclamé par la personne qui s’ « autorise » elle-même ( et dont d’une certaine façon, le « sapere aude » des « Lumières » kantiennes, mais aussi bien d’autres prises de pouvoir philosophique auto-référentes ont déjà pu se réclamer dans l’histoire … ).
Et, il se trouve, parce que « je » le veux ainsi, que je m’autorise en effet de l' »autonomie personnelle » radicale de ma propre volonté.
Et bien sûr, rien ne garantit « a priori« , ni dans aucun « de facto« , que l’ Idéal d’ « Égale Liberté Libre Égalité » puisse se généraliser suffisamment dans des « incarnations » physiques organisationnelles réelles, pour passer de façon beaucoup plus convaincante et efficace de l’énoncé de l’ Idéal à une « réalisation effective » .
La seule « garantie » qui peut valoir au yeux de la « personne libre et égale » est alors celle de l’autonomie de la volonté propre de cette personne à mettre cet Idéal en œuvre dans la mesure de ses propres possibles « individuels » sur lesquels elle pense avoir suffisamment à la fois de prise corporelle ( tant que « je » en personne « commande » à mon « corps propre » les actes compatibles avec un tel idéal « personnel » propre ).
Car c’est précisément en ce lieu de l’autonomie de sa propre volonté, qu’elle PEUT, si elle le VEUT, décider de définir ce qui VAUT pour elle-même et jusqu’à quel point, cette VALEUR, posée au minimum comme Idéal, « doit » au minimum pour cette personne elle-même, se traduire en « réalité ».
Remarque : il est facile de comprendre que toute personne qui « pense » et « réfléchit » à ses propres « valeurs idéales » a au minimum la volonté d’y réfléchir, ou du moins de CONTINUER ou de REPRENDRE une telle « réflexion » si d’aventure une telle « première réflexion » lui était venue entièrement du « dehors » ou avait soudain surgi de façon inconsciente et/ou aléatoire des « profondeurs de son inconscient » pour se « révéler » dans sa propre conscience.
Nous sommes donc capables de construire une « représentation », notamment langagière, d’un tel Idéal, et donc de l’inscrire, d’une certaine façon, dans notre propre mémoire biologique « cérébrale », et diversement stabilisable par les supports d’information extérieurs, culturels et techniques dont nous nous servons pour réussir à rétroagir sur notre propre mémoire cérébrale éventuellement défaillante, dans différentes « boucles » de « réafférence »
Et ceci, bien sûr, du simple fait, – que certains peuvent choisir de ne pas reconnaître – …, que toute pensée effective suppose, « en réalité », une organisation physique capable d’effectuer une telle « pensée ».
( Notamment ce que nous appelons notre « cerveau » … )
Autrement dit, il y a un postulat que je formule, et qui est aujourd’hui de plus en plus commun à de nombreuses personnes, qui est que leur propre pensée consciente n’est réellement possible que grâce à une organisation matérielle complexe, ( notamment cérébrale ) , dont certes nous n’avons encore qu’une connaissance scientifique largement incomplète, mais dont il serait aujourd’hui, à mes yeux et aux yeux de ces personnes, parfaitement incongru de nier la « naturalité biologique », vu les connaissances scientifiques accumulées, dans la biologie en général et dans les « neurosciences » humaines en particulier.
Un tel postulat d’émergence de la conscience en général et de la « conscience de soi » en particulier, par des dynamiques auto-organisationnelles du réel physique « naturel » n’a bien sûr plus rien à voir avec les dualismes substantiels du « corps » et de l' »esprit » , dont les exemples philosophiques sont bien connus, à la fois hérités des anciennes conceptions « animistes » religieuses ( l’ « âme et le corps » par exemple des monothéismes, ou du platonisme grec ), et de la « solution cartésienne moderne », d’un « cogito » supposé purement transparent à lui-même comme « substance pensante », mais aussi du dualisme kantien entre une structure « transcendantale » du sujet, et la réalité empirique « phénoménale » qu’elle est censée « construire ».
Si donc bien évidemment, l’ Idéal n’est pas le Réel, comme « la carte n’est pas le territoire », il n empêche que toute « carte » est aussi une portion d’un territoire, et qu’elle a besoin pour être interprétée comme « carte d’un territoire » d’un « interprétant » lui-même réel et d’une certaine façon ancré dans le territoire dont il utilise la carte. Ainsi l’organisation de nos « cartes neuronales » est à la fois formellement « auto-organisée » ( en termes de « traitement récursif de l’information »), mais aussi très fortement entrelacée avec les dynamiques auto-organisationnelles physiques, chimiques et biologiques du « support » neuro-cérébral qui « implémente » l’auto-organisation proprement « formelle » du « traitement de l’information et du signal ». Précisément parce que le tout est « auto-organisé » et non pas construit par un super-ingénieur qui chercherait à « fabriquer » une telle « conscience artificielle » en imposant ses propres « plans » de l’extérieur.
Notre position « matérialiste émergentiste » s’apparente ici à celle de Francisco Varela et de la notion de l’ « énaction« , où la polarisation habituelle du « sujet » et de l’ « objet », est une résultante dynamique de la complexité des interactions dans certaines circonstances de la conservation rétroactive de ces systèmes d’interactions.
Notes :
On peut aussi rapprocher ma position de celle de John Searle :
Comme lui je pense que la traditionnelle « distinction du corps et de l’ esprit » est un faux-problème …
De même les questions traditionnellement posées concernant le « problème difficile de la conscience » ( Chalmers ) me semblent mal posées, en ce sens qu’elles cherchent à résoudre des difficultés qui résultent précisément de la distinction artificielle préalable de la « réalité objective extérieure » et de la « conscience intérieure subjective » . ( On tombe alors sur les questions typiquement cartésiennes d’une « articulation » entre « substances » distinctes ).
Voir aussi la problématique traditionnellement discutée à partir de Locke :
Le prince et le savetier
Mission impensable
Idixa et l’Orloeuvre
Qui est le scripteur de l’ Orloeuvre ?
https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0603062350.html
Un renvoi à ces renvois concernant la « Loi Morale » :
[ Derrida, la loi, le droit ]
« La loi de la loi, c’est qu’elle doit être sans histoire, sans genèse, sans origine, sans dérivation possible, elle ne doit donner lieu à aucun récit«
GalGal, l’éGaL LeGaL ….
» Les corps, disloqués, s’exposent » , VOIR
Ainsi, récemment « disloqués » en cette année 2021,
Jean-Luc Nancy et Vincent Cordebard ,
que j’ai pu connaître, chacun en d’autres temps,
et qui se sont eux-mêmes rencontrés autour de leur état de « greffé » .
Chacun à sa façon, a sans doute participé à l’écriture de tel ou tel méandre dans la ribambelle de mes élucubrations.
( « In mes morts I AM » dit un fragment de « Mes Moires » )
« ELLE » et le libéralisme égalitaire ou égalitarisme libéral de Rawls
Si vous êtes un connaisseur, amateur ou professionnel, ou du moins si vous avez entendu parler de la Théorie de la Justice ou du « Libéralisme égalitaire » de John Rawls, vous pouvez penser en un premier temps, que la proposition de l’ « Égale Liberté Libre Égalité » que j’exprime ici, n’est qu’une répétition vague et approximative, « inculte » ou « naïve », d’une formulation théorique bien connue des spécialistes universitaires sous l’ étiquette du « libéralisme égalitaire » notamment représenté par la « Théorie de la Justice » de John Rawls.
Et donc, que la prétention à présenter une « nouveauté » en cette matière devrait au minimum faire le travail universitaire de se positionner dans un « état de la question » , de façon à pouvoir dialoguer de façon pertinente avec des personnes qui ont travaillé pendant des années ou des décennies et sous l’oeil critique de leurs « pairs » universitaires, dans un tel domaine de la pensée philosophique, morale, juridique et politique déjà largement « balisé », et où les « interstices » encore non explorés sont considérés, soit comme rares et donc difficile à trouver ou à construire par un travail exigeant, soit comme sans intérêt ou ne consistant qu’à répéter inutilement des formulations déjà bien connues.
Et ce serait effectivement le cas si je prétendais dans ma proposition « ELLE » ( « Égale Liberté Libre Égalité »), n’énoncer rien d’autre que la proposition rawlsienne ou une variante théorique ou critique particulière, s’insérant dans le tissu des commentaires, critiques et gloses universitaires ou médiatiques de la pensée de Rawls, et plus généralement du « libéralisme égalitaire ».
( Voir par exemple un cours sur les différentes conceptions de la justice sociale )
Mais ce point d’entrée est possible, même si ce n’est pas celui que j’ai personnellement choisi de parcourir de façon « universitaire ».
Donc, nous pouvons supposer, pour simplifier, dans une première approche, que le premier membre de ma proposition , à savoir « Égale Liberté« , représente une expression suffisamment proche de la position générale du « Libéralisme égalitaire » et donc de l’importance accordée à un principe d’ « Égale Liberté », suffisamment proche de celui énoncé par John Rawls comme « premier principe » de sa « Théorie de la Justice » .
Les connaisseurs de la Théorie de la Justice de Rawls se demanderont donc immédiatement où se situent les différences et en particulier par rapport aux grands concepts rawlsiens comme le « voile d’ignorance », la « personne libre et égale » etc. , et surtout les deux autres « principes de justice » inséparables du premier dans la théorie rawlsienne.
Relativement à ma propre proposition, la question sera alors : mais à quoi peut bien correspondre le deuxième membre « Libre Égalité », si on cherche une équivalence à l’intérieur du dispositif rawlsien ?
1. Une première réponse est de dire que la « Libre Égalité » est dans cette perspective de comparaison avec la théorie de Rawls, la liberté même des multiples interprétations qui peuvent être données d’un « Principe d’ Égale Liberté », dans diverses versions ou variantes de « libéralisme égalitaire » ( … ou d’ « égalitarisme libéral » ) , par la diversité des personnes qui adoptent ce principe commun … La position de Rawls à ce sujet ( ou les positions, puisque sa pensée a été évolutive … ) est donc une libre position particulière à ce sujet, et on ne voit pas pourquoi un « libéral égalitaire » n’accepterait pas que d’autres personnes aient une conception interprétative différente et évolutive de ce « principe » pourtant commun.
Ce à quoi un partisan « orthodoxe » de la pensée rawlsienne ( mais cependant « libéral » … ) dira sans doute que c’est justement le dispositif du « voile d’ignorance » qui doit permettre à toutes ces personnes d’ignorer dans leur raisonnement éthico-politico-juridique général, toutes leurs « différences réelles » de situation dans le réel naturel ou social et donc effacer toutes les différences interprétatives qui pourraient en résulter concernant les 3 principes de justice communs.
Et en effet, c’est là une différence fondamentale ( et fondatrice de ma propre « variante » ) : la pluralité des différences interprétatives, seulement attribuées par Rawls à la non prise en compte du « voile d’ignorance », et donc reprises dans les nombreuses critiques de ses successeurs qui lui reprochent de rester dans une théorie « abstraite » ( à la manière dont on a pu dire de la pensée morale kantienne qu’elle « a les mains pures mais n’a pas de mains » ), toutes ces différences ne sont pas seulement à reprendre dans le cadre des deux autres principes de justice ( eux-mêmes construits abstraitement derrière le « voile d’ignorance » ) , mais interviennent, – dans ma proposition « ELLE » – directement en tant que « deuxième membre » de mon propre « premier principe » à la fois « Egalibertaire et Librégalitaire » ( pour reprendre une contraction proposée par Etienne Balibar dans la proposition de l’ « Egaliberté » )
Ce n’est donc pas seulement en tant que principes de « traitement des inégalités » que ma proposition diffère de celle de Rawls, mais bien dans la définition fondatrice même du rapport entre « Liberté » et « Égalité » :
La conception de « Libéralisme Égalitaire » ou d’ « Égalitarisme Libéral » étant directement instituée dans leur circularité même, dans laquelle chaque « personne »peut entrer … si elle en prend la libre décision, « elle-même ».
Et du coup « La théorie de la Justice » est aussi « Sa théorie » … et sa propre volonté d’en tenir compte ou pas, ou plus ou moins … en autorisant par conséquent les autres personnes … à faire « de même », puisque précisément elles ‘appuient sur la « même » « Égale Liberté » d’interpréter celle-ci à « leur façon » …
Car quelle serait aujourd’hui la prétention « dogmatique » d’un « philosophe », de croire pouvoir construire un « principe de justice » universalisable quelconque, en « surplomb », sans y intégrer, ipso facto, l’ Égale Liberté de conscience, d’ expression et d’association permettant à toutes ces « variantes » interprétatives de cette « identité de principe » de « co-exister » ?
2. La deuxième réponse à la question de savoir en quoi pourrait bien consister notre proposition de « Libre Égalité« , si on cherche à la comparer aux éléments philosophiques des principes de justice de Rawls, sera bien sûr d’expliquer en quoi il y a une différence fondamentale entre le 2ème principe de justice de Rawls et le deuxième membre « Libre Égalité » de notre proposition « ELLE ».
Rappelons les 2 principes de justice de la Théorie de la Justice de Rawls :
- « Premier principe : chaque personne doit avoir un droit égal au système total le plus étendu de libertés de base égales pour tous, compatible avec un même système pour tous.
- « Second principe : les inégalités économiques et sociales doivent être telles qu’elles soient : (a) au plus grand bénéfice des plus désavantagés et (b) attachées à des fonctions et des positions ouvertes à tous, conformément au principe de la juste égalité des chances. »1.
Remarque 1 : Le second principe traite des inégalités économiques et sociales, et semble considérer que ces inégalités peuvent et doivent être traitées indépendamment de leurs effets sur la liberté de ces personnes, et donc qu’il existerait un problème général d’un principe d’ Égalité en soi ( indépendante de la question de la Liberté ) ou d’acceptabilité de l' »Inégalité » qui puisse être théoriquement et pratiquement traité séparément du problème de l’ « Égale Liberté ».
Il s’agit là en partie d’une distinction traditionnelle entre « Libertés politiques fondamentales » et « Libertés économiques et sociales », voire entre « Libertés formelles » et « Libertés réelles », dont on a aussi la trace jusque dans les deux grands « Pactes internationaux » des Nations Unies :
Le « Pacte international relatif aux droits civils et politiques «
et le « Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels« .
La question à poser à Rawls est alors la suivante :
Pourquoi l »Égalité » semble -t- elle évidente à accepter en matière de « Droits civils et politiques » ( cf la liste des « libertés de base égales pour tous » définissant le principe d’ « Égale Liberté » au sens de Rawls ), alors que dans le domaine des « Droits économiques, sociaux et culturels » il semble nécessaire de prendre en compte un principe d’ « Inégalité » admissible, ou du moins d’Égalité seulement partielle, dont il s’agirait seulement de corriger certains effets visiblement trop « inégalitaires ».
C’est en effet ce que propose d’une part le principe 2a :
« Les inégalités économiques et sociales doivent être au plus grand bénéfice des plus désavantagés » ( on cherche à corriger des inégalités dont on admet le principe général, mais dont on cherche à minimiser les effets sur ceux qui sont le plus bas sur cette échelle inégalitaire )
et d’autre part le principe 2b :
« Les inégalités économiques et sociales doivent être attachées à des fonctions et des positions ouvertes à tous, conformément au principe de la juste égalité des chances.«
( On cherche à corriger l’inégalité des fonctions et des positions, dont on ne remet pas en question la légitimité de « principe », mais simplement en tempérant cette inégalité admise en principe par une égalisation partielle par l’ « égalité des chances« .
Pourquoi l’énoncé très général du premier principe de justice:
« « Chaque personne a une même prétention indéfectible à un système pleinement adéquat de libertés de base égales, qui soit compatible avec le même système de libertés pour tous « , ne vaudrait-il pas de la même façon, quelles que soient les « libertés » dont il s’agit ( les « libertés économiques et sociales » tout autant que les « libertés civiles et politiques » ), tout simplement parce que toutes ces « libertés » ( au pluriel ) ne sont que des dimensions particulières recombinables avec des pondérations elles-mêmes variables et évolutives de ce que globalement on peut appeler LA LIBERTÉ d’une personne.
C’est de cette LIBERTÉ globale personnalisée que je propose d’examiner l’ ÉGALITÉ possible entre ces personnes, mais soumise précisément à la LIBRE détermination de ces personnes en faveur d’un tel Projet.
Je vois en effet une raison probable de cette différence de traitement faite par Rawls entre des « libertés de base » et d’autres – comme par hasard économiques et sociales – qui seraient moins « de base » ?
– Les « libertés civiles et politiques » semblent plus « formelles » et donc avoir moins besoin de se confronter aux « dures contraintes du réel », et donc pouvoir bénéficier d’une déclaration fondamentale d’égalité de ces libertés « pour tous », alors que les « libertés économiques, sociales et culturelles » sembleraient devoir s’accommoder davantage de concessions avec les « dures contraintes du réel », et donc qu’il faudrait inscrire dans un « deuxième principe » les limites d’un tel « accommodement avec le réel ».
Le problème bien sûr surgit d’autant plus qu’on cherche, comme Rawls et beaucoup de philosophes de la morale, du droit et de la politique, à définir un même système de « justice pour tous », comme si un tel système de « libertés de base égales pour tous » pouvait se définir indépendamment de la volonté individuelle de chacune des personnes concernées par ce « même système ».
Contrairement à la proposition « universaliste a priori » ( « kantienne » ) de la « Théorie de la Justice » de Rawls, qui reconnaît pourtant par ailleurs la notion de « personne libre et égale » participant pleinement à la définition même de ce « système de libertés égales pour tous », la proposition que je fais sous l’expression « Égale Liberté Libre Égalité« , n’a aucune prétention de « validité a priori » prétendant pouvoir et encore moins devoir s’appliquer « à tous » .
Elle n’est donc pas en ce sens une proposition « théorique » comparable à ces diverses « théories de la justice » … dont chaque « philosophe théoricien » pense détenir la « substantifique moelle » … en prétendant qu’elle vaut « pour tous ».
C’est pourquoi la partie de proposition « Égale Liberté » ne peut valoir fondamentalement que pour toutes les personnes qui font le libre choix d’attribuer de la valeur « morale » à cette proposition d’ ÉGALITÉ de leur LIBERTÉ, et donc à leurs capacités respectives à pondérer personnellement la valeur relative des innombrables dimensions possibles d’une telle LIBERTÉ.
La prétention à une « universalisation possible » d’une telle proposition au départ de valeur uniquement personnelle, ne vaut donc que par et pour les personnes qui font ou feront le même libre choix de considérer cette proposition d’ « Égale Liberté Libre Égalité » comme étant tout aussi bien la leur, qu’elle est, librement, la « mienne ».
C’est donc, comme à chaque fois, Vous le savez, Vous qui Voyez …
ETHER-N-ELLE
Est-il possible d' »implémenter » , une partie importante du « nouveau » contrat éthico-politico-juridique que nous proposons sous la formule « Égale Liberté Libre Égalité » dans une forme informatisable du type « blockchain » dans un réseau de « contrats intelligents » , passés entre des personnes physiques conscientes individuelles, de façon à assurer le progrès possible de ce contrat symbolique commun en l’appuyant sur des ressources physiques effectives, sans avoir besoin d’une « autorité centrale » garantissant l’authenticité des « contrats » partiels passés, mais seulement de la participation de ces personnes à des « chaînes de blocs » , dont la fiabilité repose sur la fiabilité formelle des algorithmes de « blockchain » .
Bien évidemment, c’est alors aux personnes conscientes individu-elle-s de savoir jusqu’à quel point, dans la représentation personnelle qu’elles se font de leur « Loi Morale Nouvelle » commune, elles Veulent Vraiment abonder par leur participation contractuelle au développement non seulement imaginaire et « utopique » d’une telle « Égale Liberté Libre Égalité », mais bien d’une « réalisation » progressive, mais effective de cette nouvelle forme de « connectivité » interpersonnelle.
Remarque : La définition même de ce nouveau contrat « éthico-politico-juridique » institue un lien très spécial entre la partie « Égale Liberté » et la partie « Libre Égalité », puisqu’une part de cette symétrie / dissymétrie est lié à la façon très spéciale dont se constitue ici le lien entre la sphère « privée » ( et à « clé privée » ) de la « personne individu-elle » ( plus fortement impliquée dans la « Libre Égalité » ) et la sphère « publique » ( à « clé publique » ) instituée par l’ « Égale Liberté » à laquelle une pluralité potentiellement très « nombreuse » de « personnes » distinctes choisissent d’adhérer.
Nous pourrons également creuser à ce sujet la distinction entre des systèmes d’organisation et d’information partagés et d’ « identités » partagées, et d’autre part la valeur identitaire singulière qu’une personne voudra attribuer à un aspect ou un autre de sa propre singularité, en reconnaissant, en même temps, par définition, si elle se reconnait en « ELLE », l’ Égale Liberté de toute autre « personne » , de définir elle-même par et pour elle-même sa propre « singularité », qui au bout du raisonnement ( dans l’ouverture indéfinie du « progrès » ainsi instituée ) ne peut être que « numérique », puisque toute propriété « conceptuelle » commune à différentes « personnes » pourra être « égalitairement » échangée avec toute autre personne :
Toute ressource possible de « liberté » doit par principe y devenir également accessible ou échangeable contre des ressources équivalentes en termes de « liberté possible ».
Puisqu’il est question ici d’une traduction possible en termes de « contrats intelligents », de type « blockchain », une des ressemblances avec ce problème « individuel / collectif » est la distinction entre des « NFT » et des »monnaies virtuelles ».
Mais avec une différence fondamentale :
Une « NFT » de type « ETHER-N-ELLE », n’est, par définition ( dans le contrat de type « ELLE » ) valorisable qu’à stricte Égalité avec toute autre « valeur personnelle » : Aucun « créateur de valeur » ne peut, par définition, créer de valeur « ETHER-N-ELLE » personnelle supérieure à la valeur « ETHER-N-ELLE » de toute autre personne participant à ce même contrat « ELLE » .
( C’est une autre façon de traduire la notion traditionnelle de « dignité ou de « fin en soi » de la « personne humaine » , mais liée à aucune caractéristique distinctive conceptualisable de ces personnes en dehors de leur commune mais libre décision de se considérer mutuellement et réciproquement comme telles ).
Ce en quoi le contrat éthico-politico-juridique de la Proposition « ELLE » se distingue notamment de tout contrat social classique basé sur des caractéristiques « humaines » ou « naturelles » intangibles, « a priori » ou « universelles » au sens d’une « nature commune » des « êtres humains ».
BREF, si certains parmi vous croient pouvoir investir en « ELLE », en pensant faire un quelconque « profit », financier ou d’estime culturelle de valorisation « personnelle », SUPÉRIEUR à celui d’autres « personnes libres égales » ou « Esprits Libres » , en prétendant « valoriser » par la « rareté » leur propre narcissisme, vous vous trompez entièrement de type de « NFT » !
Toute « valorisation personne-elle » n’est possible, par définition d’ « ELLE » , qu’ en promouvant la même valeur pour toute autre personne se revendiquant de cette même définition.
Vous pouvez seulement, et c’est déjà beaucoup d’effort de création … proposer toutes sortes de meilleurs moyens que ceux qui sont actuellement proposés ou ont été proposés dans le passé … de façon à permettre une meilleure inscription du Projet d’ « Égale Liberté Libre Égalité » dans la réalité … de chaque personne voulant également Y participer …
C’est sans doute une des définitions possibles de la … « culture »,
mais c’est Vous qui Voyez …
jusqu’où la culture de votre propre « identité personnelle » et son « originalité irréductible » est compatible avec la même prétention d’innombrables autres « créateurs » de « préserver » la leur …
Si vous pensez pouvoir « profiter » d’un quelconque « avantage acquis » pour le conserver contre toute autre prétention similaire à être ainsi « distingué » par la « singularité créatrice » qui justifierait le « mérite » que vous vous attribuez par la seule vertu de la rareté organisée que vous cherchez à y déployer … , vous êtes sans doute libres de « concourir » à votre façon aux mécanismes de la sélection « naturelle-culturelle » … mais ce n’est pas ainsi, sauf par hasard ( donc sans votre supposée « créativité personnelle » ), que vous pouvez contribuer au Projet d’ Égale Liberté Libre Égalité dont il est ici question.