Paréidolies

Par quelle part de paréidolie le mot paréidolie permet-il de parer les idoles ?

https://www.grapheine.com/divers/la-pareidolie-voir-des-visages-partout

Ainsi comment le parallèle finit-il par parêtre en paressant ?
« Je suis contre … tout contre »

L’appareil des apparats et des apparitions ainsi Paras’art se pose la question des conditions d’arrêt où l’Art ret retient les poisons de ses arrêtes ?

11 02 2023 : c’est une chronique sur France-Inter qui relance ICI cette question générale des « paréidolies » ( pareille d’eau lie, ou parodie des dolipares )
« Ce monde me rend fou » du 11 février 2023

Avez-vous cherché « Dolipare » ?
Curieusement, c’est une coquille orthographique qui s’est substituée à « dolipore »sur une diapo concernant le « septum dolipore » .


Un problème de « communication » donc, et de la manière dont se régulent les transferts de part et d’autre d’une « membrane » ou d’une « frontière ».

« A la recherche du dolipore »

Nous voici donc sur une nouvelle piste :
les lieux-liens qui ressemblent en rassemblant


L’illusion des « deux infinis » pascaliens

L’ extrait des Pensées de Pascal concernant les « deux infinis » et la place de l’être humain, a été souvent proposé à la réflexion des dissertations des apprentis philosophes .

Mais en quoi il y aurait-il là un « secret impénétrable », qu’évidemment Pascal et autres « théologiens -philosophes » s’empressent de couvrir de l’étiquette « Dieu » ?

Si nous pouvons chercher des significations précises au mot « infini », c’est du côté des mathématiques qu’il faut se tourner, et précisément de l’incohérence d' »une » conception de l’ « infini », alors que sa définition, purement « négative » de « non fini », nous conduit, non pas à « Un infini », mais à des « transfinités de transfinités …. » ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_transfini )

Mais il n’Y a pas , précisément « un transfini » …

Le « vertige pascalien » n’est qu’un vertige métaphysique imaginaire, qui ne torture que ceux qui veulent bien ainsi se torturer eux-mêmes …

Pour le reste, le vertige émotionnel du « sublime » n’est pas « infiniment » plus « intense » que n’importe quel « vertige émotionnel » qui trouve ses propres limites finies dans la capacité du système nerveux à trouver les ressources énergétiques physico-chimiques nécessaires à en nourrir les « emphases lyriques »
( et la « grenouille » peut toujours vouloir se faire plus grosse que le « boeuf » ).

Et ce n’est pas l’affirmation péremptoire que « le coeur a ses raisons que la raison ignore » qui rend ces « raisons du coeur » plus « raisonnables » .

Mais, comme de bien entendu, le contenu supposé de tout « secret impénétrable » prétend n’avoir à se justifier de rien, puisqu’il est précisément « secret » et « impénétrable » … au dire des supposés « sages » qui prétendent ainsi en « révéler » du moins l’ « existence », à défaut, par définition, de pouvoir en révéler l’ « essence » …

Comment faire coup double face à un coût double ?

Le lecteur aura bien compris que ce double jeu de mots propose une mise en relation de ces deux Coucous .

Le coût double est celui du coût psychologique et moral de tous les prétendus « dilemmes moraux » , ou « choix cornéliens » , dramatiques voire tragiques, auxquels le sadisme de la « psychologie du choix décisionnel » soumet ses cobayes … en espérant ainsi découvrir quelque « vérité » concernant les capacités d’évaluation des situations et de décision d’action des êtres humains.

Le « coup double » fait bien sûr référence à la « sérendipité » qui fait que d’un « coup » initialement prévu , il en résulte, par un « Heureux Hasard », une décision prise simultanément dans au moins un autre problème, une autre situation, un autre débat, qui se trouve ainsi, du coup, également « tranché » …

Nous ne négligerons pas bien sûr ici, le coup facile , et presque sans coût, qui consiste à y associer un troisième COU, tant le faible coup-coût de l’ homophonie y invite quasi-spontanément.
La révolutionnaire guillotine tranchait facilement ce genre de dilemme à qui voulait bien ou pas y tendre son COU.
De la tête au reste du corps , le COU permet des COUPS au moindre COUT …, même si le mythe de l’ Hydre de Lerne nous invite à Y réfléchir de plus près.

Remarquons que de ces trois COU – COUP – COUT sont cousins de quelques coussins décousus., dont l’essaim des ceints dessins des saints seins sains de quelque saignant blanc-seing

Mais revenons aux quatre coins de notre carrefour, car de deux routes qui se croisent en naissent quatre : la destinée linéaire du temps univoque de chaque chemin qui se creuse et s’entretient de son propre sillon , se trouve soudain coupée par la rencontre d’autres chemins similaires. Chacun de ces cheminements « inéluctables » se trouve alors confronté à la rotonde de la « rose des vents » : je peux aller ailleurs, j’aurais pu venir d’ailleurs ; et d’ailleurs, d’où suis-je vraiment venu, et est-ce que cela est si important que cela de le savoir ? La liberté est par essence polymorphe, multidirectionnelle , et, boussole, n’indique que son propre « nord » : celui de la direction ou du sens qu’elle a décidé de prendre et qu’elle peut donc toujours à nouveau décider de reprendre ou de déprendre :
La libre décision d’être libre se mue d’ ELLE-MEME en constellation :
UN COUP DE DE, JAMAIS … pour rire, UNE « mariée » pour une constellation de « célibataires » , où Duchamp répond à Mallarmé et réciproquement,
comme « NouS Autres », « Brins d’une Guirlande Éternelle« 

Quant à votre « BRIN » à VOUS, c’est Vous qui Voyez, en votre « BRAIN » …

KYRI-ELLE

Ce terme m’est venu ( » m’ eve nue » du fond de quelque « inconscient » ? ) , pour désigner , sur la page d’ « accueil » du site, rédigée en janvier 2022, une sorte de résumé de la reprise « sempiternelle » ( autre terme synonyme ) d’une « même » formule-slogan qui désigne désormais le cœur de ce que j’appelle et que j’appelais déjà précédemment la « Loi Morale Nouvelle ».

Je n’ai alors pas précisément fait attention à la question de l’étymologie du mot « KYRIELLE », étant plutôt occupé par les assonances phonétiques ou encore l’ étalement des synonymes ou variantes de la « même formule » dans les « chaînes signifiantes » qui en démultiplient les retours ou reprises possibles.

Il Y est bien sûr question du « lent gage » du langage et des multiples façons dont la mise en forme linguistique du « récit » du « parlêtre » que je « suis » ( en étant toujours le « suivant » ou le « successeur » de ce que je suis , essuyant ainsi les traces du sillage de « mon » passage … de pronom en pronom prononcé.
( les traces par exemple de l’ apprentissage des « conjugaisons » , où bien évidemment la KYRIELLE des « Je, Tu, Il – Elle, Nous, Vous, Ils – Elles » se répète de « temps en temps » , égrenant en 6 ( ou 8 ) positions « personnelles » les formes du « verbe ».

Mais revenons au « sujet » de cette page : « KYRIELLE » , et au fait que ma « curiosité » ne s’était pas immédiatement rendue attentive à l’étymologie du mot, mais plutôt aux multiples facettes de la vache « KYRI » avec quelque « Wal-KYRI-es  » peut-être, de ces « hoquets » évoqués du rire où le JE des Mots-Maux se demande de quel Cou Coup Coût « Qui rit coud »
( Suivre le fil rouge cousu de fil blanc … )

J’ Y viens donc : Que vient faire « KYRI » avec « ELLE » ?

La réponse étymologique est facile à trouver, si vous la cherchez :
( Mais se trouve encore facilitée si vous avez encore quelques « traces » d’une culture religieuse chrétienne et/ou gréco-latine … )
« Formé au Moyen Âge en référence à la litanie du culte catholique Κύριε ἐλέησον Kýrie eléêson (« Seigneur, prends pitié »). (en grec moderne, Κύριε ελέησον). »

Voyez aussi par exemple l’article : Kyrie Eleison pour introduire aux références musicales.

Bien que cela soit bien sûr l’aspect de « litanie » qui ait ici été retenu dans l’usage du mot « KYRIELLE » , et que le « KYRI » « Qui rit » évoque le « seigneur » ( saigneur-soigneur ), d’un « Dieu » aujourd’hui devenu risible, même si le fanatisme des « fous de Dieu » nous fait « rire jaune » …
L’étymologie du mot nous incite à creuser dans l’inconscient des « éléments de langage » ( ELLE aimant taire, mon chair ouate sonne ) , et à nous demander à quelle « pitié » ELLE et Y sonnent …
Ce n’est pas un hasard bien sûr, si d’une certaine façon , « ELLE » prend désormais la place depuis longtemps vide d’un « dieu mort », dans la longue lignée de la « sécularisation » de la « raison humaniste occidentale moderne ».

Incise, « hors sujet » : En même temps j’entends sur France-Inter une émission
de Charles Pépin recevant Claire Marin à propos de « Être à sa place« .
( L’attention de la tension ici se « déplace » ) : sérendipité d’une pitié dépitée.

De retour à ma place : Mais pourquoi aurions nous besoin d’invoquer sa « pitié » , à ELLE, puisque précisément ELLE NouS permet de dépasser la pitoyable pitié pour toutes les « vulnérabilités » dont les « FraCternités » ( « transdescendantes » comme dirait Corine Pelluchon ) contradictoires nous abreuvent de « moraline mielleuse » et « charitable » ?

ELLE et Y sonnent ? Comme la Raison résonne ? en « AbYme ».
où la « Vache-qui-rit » se porte ELLE-MEME récursivement :
« fractalement vôtre » : ceci vaut bien un fromage …

Notre KYRI-ELLE se pense donc « récursivement« .
Avec donc, de temps en temps, des « conditions d’arrêt » des « Appels récursifs » :
L’APPEL DE LA PELLE, dites-vous ?
( A quelles conditions l’ Art Est ? )

Comme toujours, en ce lieu des places déplacées :
C’est VOUS qui Voyez, en ce voyage équivoqué .
Si vous vous sentez mis en boîte, déboîtez-vous, même en boitant.
C’est, disait Là ? Quand ? , la place vide du « sujet »…

Mais si vous voulez vous demander « Qui vient après le sujet ?« ,
vous pouvez aussi, comme moi, entre-nous, venir après Jean-Luc Nancy.



L’ Araignée Quipudep

L’ « Araignée Quipudep » est le nom d’une oeuvre à la fois « artistique » et « pédagogique » ce que nous appelions à l’ époque ( années 2000 à 2010 ) des « objets intermédiaires » – de Vincent Cordebard ( décédé en 2021 ) , plus connu par ailleurs comme artiste photographe et peintre à Chaumont.

Une version de cette oeuvre, du genre « album interactif », basé sur des liens hypertextes, .est encore disponible en ligne sur le site « minipédia » :
https://minipedia.fr/pedago52/guillemin/quipudeplaraignee/araignee/accueil.html

Un lien est à remarquer avec un autre « objet intermédiaire » de la même époque, un réseau d’ « installations » et de « performances »appelé « De l’ Art d’escalader l’ Everest » , issu de la collaboration du même Vincent Cordebard
( attention aux vingt cent … dont les oeuvres se copillent co-pieusement !),
de Philippe Agostini, alors professeur d’ Arts Plastiques dans la même antenne de Chaumont de l’ IUFM de Reims, ainsi que d’un certain nombre de participants, formateurs ( comme Céline Guillemin ), élèves-maîtres ou stagiaires divers de formations continuées.

Ce lien est le fonctionnement « labyrinthique » ou encore « rhizomatique » , dont le prototype mythologique se trouve notamment dans le Labyrinthe du Palais de Knossos, où sévissait le Minotaure.
C’est bien sûr la métaphore du Web, et de ses interconnexions « hypertextuelles » en perpétuelles transformations, ou encore des « réseaux sociaux » qui étaient encore pour beaucoup à l’état naissant au tournant des années 2000.

Le « Palais de l’ Araignée Quipudep » est donc une forme à la fois esthétique, pédagogique et parodique, reprenant le thème culturel très général du labyrinthe ou de la « Bibliothèque de Babel », et constitue le germe d’une croissance polymorphe et indéfinie dans un espace des possibles toujours encore à explorer et à re-créer de façon « fractale-récursive » .

J’ai pu participer à l’ époque, au titre d’un regard « psycho-pédago-philosophique » et aussi de quelques habiletés « informatiques », à certains épisodes de ces aventures de « forts mateurs pas nécessairement matheux » .
L’ Araignée donc, « Qui pue des pieds » à force de créer sa Toile en tissant et donc son chemin en cheminant, mais se peut entendre faune éthiquement de multiples autres Pha-sons : Ainsi : « La reine y est » , « L’ Art est niais » ou « L’arrêt nié » … .
Le réseau des « signes singeant des cygnes » est bien sûr aussi l’une des dimensions de l’exploration « poiétique » de Lalangue ( komilfodir ).

Des essais d’ « écriture parodique collaborative »ont d’ailleurs existé à la même époque, par des échanges par mails, par exemple lors de l’ « Eté Sec » de 2005, entre divers protagonistes de cette « délitération » .

Au-delà du questionnement de la forme « hypertextuelle » de l’ « oeuvre », Vincent Cordebard et Philippe Agostini visaient à explorer d’autres façons d’initier les élèves des écoles … et leurs enseignants, à certains aspects de l’ « histoire de l’ Art » , à la fois par des références « encyclopédique » ou « académiques », mais aussi en posant des questions plus « politiques » concernant par exemple la « propriété intellectuelle », les notions d' »auteur », de « création » ou de « plagiat », et donc du rapport de la singularité de la création artistique au contexte culturel collectif où elle surgit, se déploie ou se « dévoie ».

Le Palais « pas laid ou népalais » est donc aussi une sorte de fil d’Ariane de « Mes Moires » où les mèmes de la mémoire s’aiment et sèment sémantique se mimant comme en ce comment semence ment.





Y

A de multiples reprises, dans mes textes, j’ Y suis, et j’Y reste, le pronom adverbial « y » est écrit avec une majuscule au beau milieu d’une phrase , en particulier lorsqu’il est utilisé comme pronom pour désigner la « Loi Morale Nouvelle » ou encore la « Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité », notamment pour marquer l’adhésion : J’ Y adhère, NouS Y adhérons.

Ce « Y » fait donc partie de la « faune éthique » – pas nécessairement « faux nétique » où la forme ELLE se meta-forme OSE .

Ce « Y » désigne aussi par sa forme littérale de bYfurcation, le point triple où d’une « unité originELLE » qu’ ELLE conque, la langue Y fourche, et où tous les « arbres binaires » sans racines s’enracinent.

Il n’ Y a rien à voir, puisque c’est VOUS qui voYez ( oYez d’ eux Yeux )

Vous Y êtes ?

Y
Os hYoïde

Os hYoïde chez les oiseaux


L’ArchiPelle

L’Art chipe ELLE ?
En la dé-robant ?
La Mariée, donc, mise à nu par ses libertaires, MEME !

Puisqu’il faut prendre du champ … comme on prend de la poussière.
Et qui pousse hier ? de Mes Moires ? ( Sans A venir )

Anar ou âne art, l’ Anar···chie .
On n’est pas dans l’âme air de … ( pari de ne pas rire : le Jugement de Paris ou Ville de Paris ? Il y est question de Deux Mois : ELLE )

L’ Archi-PELLE, est donc une archaïque Re – Appellation,
L’ Appel de la PELLE s’Y fait entendre.

Cherchant du côté de la PELLE , donc d’ ELLE , en tant que « Proposition »,
( Projection, Projet, Provision, Proprement ProPre, à l’eau propre comme à la figue urée … ), de PELLO, PEPULI, PULSUM , l’ ArchiPELLE, pourrait donc aussi s’ « appeler » « appulsion », et poser la question de la façon dont les « préfixes » sont AB-sorbés ou AD- sorbés par le sort béant d’un sorbet,
mais le sort bée-t-il , en bégayant ?

Qu’en est-il, quand nait-il ? de son son s’honore, le son leçon de mon nom ou de ton ton ? AD-hésion AD- hésive ou AD-hésitation ?

Ainsi donc, ne vous laissez pas AB-sorber , sans avoir suffisamment exploré une simple AD-sorption : comme Du « D » au « B » le DouBle se voit :
C’est Vous qui Voyez … « regardeurs » ou « témoins oculistes« 
L’ « ArchiPELLE » pousse hier …
mais se Pro-jette , EternELLE, UniversELLE, à « deux mains »

Ne Biffez pas la Différence : ABSORPTION et ADSORPTION :

«  Différence principale – Absorption vs Adsorption

« L’absorption et l’adsorption sont des processus physicochimiques dans lesquels une quantité relativement petite d’une espèce entre / s’attache à une autre espèce d’une quantité relativement plus grande. La manière dont les matériaux sont incorporés les uns aux autres différencie clairement les deux processus. Quand une petite quantité d’un matériau entre complètement et se répand à travers le volume entier d’un autre matériau, on l’appelle, « absorption.« En revanche, quand une petite quantité d’un matériau est attachée uniquement à la surface extérieure de l’autre matériau, cela s’appelle »adsorption. » Par conséquent, la différence principale entre l’absorption et l’adsorption est, l’absorption est la distribution d’une certaine substance dans le volume d’un autre substrat tandis que l’adsorption est la fixation d’une certaine substance sur la surface d’un autre substrat. »

Ceci dit, les peaux successives dont vous épelez la « surface » d’un « volume », rendent la dite différence plus difficile à faire dans la structure concrète des « surfaces » et des « volumes » , lorsqu’il ne s’agit pas de géométrie abstraite, mais bien de corps physiques, et notamment de corps organisés où des systèmes de « membranes » enveloppent d’autres « membranes » :
Toute « sensibilité épidermique » suppose une « épaisseur » où des micro-organes opèrent et se coordonnent …
Ainsi les « pompes ioniques » des « pores » membranes cellulaires de nos neurones …



L’Hort aux gaffes

Quand la religion de l’orthographe française comprendra-t-elle qu’elle aussi doit accepter la laïcité, et reconnaître le droit de ne pas y croire et de ne pas la pratiquer comme celui d’y croire ( croassez et mûles : t’y plier ) et d’en pratiquer les variantes ( L’ Eva riante ), peaux et tiques !

Que certains aiment les dés lisses du Jardin des Délices, c’est leur droit, mais la dictature élitiste d’une caste de clercs obscurs devrait voir ses privilèges abolis.

Je ne peux qu’approuver la force des arguments de
« La faute de l’orthographe » |d’ Arnaud Hoedt et Jérôme Piron :


PasiPhae et le PasiPhisme

En hommage à l’auteur de l’ « Araignée Quipudep », Vincent Cordebard, récemment disparu ( le 8 octobre 2021 ) , cette page fait allusion à une aventure de fiction pédagogique, issue des « hasards heureux » de la rencontre ( … « sur une table de dissection » … ) de plusieurs (dé-) formateurs du centre « IUFM » de Chaumont, au cours de la première décennie de ce siècle.

Étranges parcours où les prétextes « culturels » venaient croiser les prétextes de « formation pédagogique des maîtres », en divers « modules de formation initiale  » ou « stages de formation continue ».
D’autres que moi ont pu ou peuvent encore gloser de diverses manières sur les péripéties de l’histoire récente de la « formation des maîtres », depuis l’époque où après la mutation des anciennes « Écoles Normales d’Instituteurs et d’Institutrices » en « IUFM » ( rebaptisés actuellement en « ESPE », puis « INSPE » en 2019 ), a pu faire vivre en son sein ou dans la périphérie, des croisements divers de « parcours de formation », où se trouvaient concernés toutes sortes d’ âges et de « niveaux de formation » ( depuis les classes « maternelles » jusqu’aux carrières universitaires de certains ).

Toujours est-il que, lors de cette première décennie du siècle, sur une période qui s’étend en gros de 2002 à 2008, un certain nombre d’activités que nous appelions alors « intermédiaires », parce qu’elles impliquaient à la fois des dimensions « culturelles », « artistiques », « pédagogiques », « multimédia et informatique », et des interventions « inter- pluri- ou trans-disciplinaires », ont été menées, donnant lieu à une sorte de micro-culture « pédago-culturelle » très locale, impliquant quelques formateurs, quelques stagiaires en « formation », et quelques classes dites d’ « application », et dont on peut encore aujourd’hui trouver des traces , notamment sur la « Toile », dans la mesure où à la même époque, nous nous posions les questions théoriques et pratiques de l’intégration des « nouvelles technologies » ( et de l’ usage naissant des « réseaux sociaux » ) dans la sphère culturelle et pédagogique.

Donc, pour revenir au « Pasiphisme »comme « micro-culture pédagogique locale » , ces activités et réflexions avaient notamment été induites ou « animées » par la créativité de Vincent Cordebard en matière à la fois artistique, pédagogique et « socio-culturelle ».

Bien d’autres connaissent mieux et de plus près que moi l’ensemble de l’œuvre artistique de Vincent Cordebard, et de ses significations polymorphes possibles.
Je ne m’intéresse donc dans cet article, qu’à deux « objets-activités » dont il a été l’initiateur , et avec lesquels j’ai pu , à certains moments, interagir, puisqu’ils étaient en particulier pensés pour de telles interactions « intermédiaires ».

L’un de ces objets-activités a pour nom l’ « Araignée Quipudep« .

L’autre a pour dénominateur commun une sorte de fil conducteur mythologique dont la manifestation ou « exposition » mise en scène en partie comme « performance » s’est déroulée principalement en 2005, et plus particulièrement, aux mois de mai et juin .

Cette « exposition » avait comme titre « De l’art d’escalader l’ Everest« .
Mais les « restes » de l’ Eve en question, appelée aussi « La Grande Pasi », dont la performance organisait la « veillée funèbre » parodique, étaient pour l’essentiel issus d’un recyclage de matériaux, supports et ingrédients hétéroclites divers provenant d’anciens travaux « pédago-artistiques » antérieurs, de stages de formation initiale ou continue, mais aussi d’une mise en scène du « mobilier scolaire ». Une question de « philosophie esthétique » ou d’ « histoire de l’ art » générale posée concernant les évolutions de l’ « art contemporain », etc.
Et particulièrement donc des problématiques comme celles du « ready made » issues de Duchamp, plus généralement celle de la reconfiguration plastique d’ éléments « restes » antérieurs et qui, tout en gardant une certaine « mémoire » de leurs anciens usages, étaient perpétuellement repris dans de nouvelles reconfigurations, à tous les niveaux de « granularité » possibles ( de la « poussière » duchampienne, à la réorganisation architecturale globale d’une « installation » ou de perspectives comme celles du « land-art ».
Recyclage matériel, mais aussi recyclage des techniques, des thématiques, des motifs artistiques et culturels divers comme les éléments mythologiques.

Mise en scène donc, des « restes civilisationnels et culturels » , à la fois matériels et symboliques, dans leur reprise – recyclage récréatif et recréateur.

On sait qu’à la même époque en 2005, dans l’ espace public, un fameux « référendum » ( Referendum du 29 mai 2005 ) posait la question d’une certaine « Europe » …

Or l’ « Enlèvement d’Europe » venait ici confondre son « taureau blanc » avec celui dont il était question dans le mythe de Pasiphae, du Minotaure, et de la civilisation « crétoise », dont la « Grande Pasi » organisait la parodie dans l’ « État du Tas » et de la chute du « Trône de Quipudep » …

Remarque : le « Trône de Quipudep » est donc un élément lui-même « intermédiaire » ou « transitionnel » entre l’univers pédago-ludique de l' »Araignée Quipudep » et celui de l’ installation « De l’ Art d’escalader l’Everest »:

Il s’agit d’une part de la transposition du « Trône de Minos », du palais de Cnossos ( éléments mythologiques traités dans l’installation ), dans une petite « sculpture » de terre ( récupérée d’anciennes activités plastiques ), et donc , à travers le personnage de l’ Araignée Quipudep, qui est une espèce de tyran – ogre sanguinaire – Père Ubu en son « palais- labyrinthe » , de l’articulation analogique du mythe du Minotaure – Labyrinthe – dévoreur de « jeunes mollets » avec l’imaginaire labyrinthique du « Palais de l’ Araignée » .
Et d’autre part, évidemment, de l’archétype général du « Labyrinthe » et de toutes les métaphores culturelles et de l’architecture formelle « en réseau » ou en « rhizome » qui aujourd’hui développe partout ses dentelles de « tentacules » dendritiques, dans le plan d’une certaine « horizontalité » égalitaire revendiquée.

Par quelque symétrie temporelle malicieuse, la date d’aujourd’hui ,
( Le 22 02 2022 ) entre en résonance avec celle qui fut fictivement attribuée
( le 20 05 2005 ) à l’apparition d’une Icone « métonymique » en marge du « Trône de Quipudep » …

( Nous savons aujourd’hui, 24 février 2022, que la menace du 22 02 2022, n’était pas une vaine menace … ).

Tout le monde ne peut pas se prendre pour « Jupiter », en se cachant derrière son petit doigt.
 » A Tâââble ! » était le cri de ralliement des « Convives du Dîner de Quipudep » .

ESTH-ELLE

Le visiteur de ce site , Vous donc par exemple, aura sans doute été intrigué par la coexistence sur ce même support de deux aspects au premier abord très différents :
– Des questions de « philosophie » générale utilisant le lexique et des catégories conceptuelles relativement communément partagées, du moins suivant une « culture générale », notamment « philosophique », suffisamment partagée pour en reconnaître les grandes lignes apparentes.
– Des aspects de « mise en forme » suffisamment singulières , soit au niveau des libertés prises avec certaines normes langagières de fabrication de néologismes et acronymes et jeux de mots ou de lettres divers, soit au niveau des quelques « illustrations » iconiques dont l’interprétation n’est pas forcément immédiatement « lisible », et dont le rapport en tout cas avec le « fond » des questions traitées, n’apparaît pas nécessairement de façon transparente au lecteur de ce site.

Il y a donc bien ici, liée à la dimension de « problématiques philosophiques communes » , une dimension proprement « idiosyncrasique » de certaines mises en forme dont « ELLE » ici se pare, et qui s’apparentent davantage au registre de la singularité « esthétique » ou « artistique » ou encore de « traits » plus proches du « symptôme » personnel que d’une symbolique culturelle partagée.

D’où le titre même de cet article, ressemblant à quelque « prénom » féminin commun, mais dont la présence en Esth- en tête , préfixant « ELLE » , permet aussi de se demander si, au fond, toute cette histoire d’ « ELLE » et de « NouS » ne serait pas d’abord à interpréter comme une pure fiction « poétique », et donc notamment un jeu d’écriture, qui aurait, ensuite seulement , comme effet secondaire de cette écriture, la prétention de déplacer des déterminations conceptuelles ou idéelles d’ordre plus philosophique , et donc « éthico-juridico-politique ».

Mais comme « ôteur » prenant de la hauteur sur son je -jeu d’auteur, je – jeu parlerais plutôt d’une interaction sui generis entre les dynamiques du « fond » ou de la « forme » ou de la « figure » et donc des atours qui « lestent » ELLE.

Puisqu’il est ici question de « prénominalisation » autant que de « pronominalisation personnelle  » ( « ELLE » ) , je rappelle que dans les langes et mélanges de cette histoire des origines en mes Moires, le petit nom qui fut donné à cette « ELLE » naissante a été « Délila » ( dont chacun peut aisément interpréter les « cent sons » que vous pouvez ainsi tirer par les cheveux … en les coupant en quatre ).