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De facto et De jure

Notre Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité suppose une fondamentale “autonomie de la volonté” des “personnes” qui choisissent d’adhérer à cette Proposition, puisqu’il s’agit, par définition de cette proposition ELLE-MEME, d’un type de contrat à la fois strictement égalitaire et librement accepté par chaque personne qui Y souscrit. Si ces deux conditions d’Égalité et de Liberté de l’adhésion ne sont pas respectées, le “contrat” en question est nul.

Nous avons déjà largement vu que cela entraînait logiquement qu’il était hors de question d’imposer ou d’obliger des personnes à se “soumettre” à un tel contrat.

Cela différencie notre Proposition, non seulement de tous les contrats sociaux supposés imposés à leurs membres par une “collectivité sociale” ou une “autorité sociale” préexistante, mais aussi de tous les habituels “fondements des droits humains” considérés comme “fondés en nature” ( “droit naturel” ), quel que soit ici le sens donné au mot “nature” ( “nature humaine” spécifique par exemple ).

Si on demande “de quel droit” la Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité” justifie-t- ELLE l’extension possible de sa propre proposition ?
La réponse formELLE est simple : de son propre droit auto-proposé.
La conséquence immédiate en est que personne ( aucune “personne libre et égale” telle que nous l’ entendons ici ) ne peut bien évidemment être soumis a priori à une telle “Loi Morale Nouvelle” sans son stricte et libre accord ou “consentement”. C’est même cette absence totale de coercition ou d’obligation a priori, que nous avons tenu à inscrire dans l’énoncé formel lui-même, à savoir comme “Libre Égalité“, en complément de l’ “Égale Liberté“.

Autrement dit, à la différence à la fois des “lois morales” habituelles ( y compris l’impératif catégorique kantien évidemment ), et des “fondements du droit” à prétention “universelle” qui prétendent inclure de force “par nature” tous les “êtres humains” sous le règne de leur législation … sans leur demander leur avis, notre proposition “ELLE” ne vaut que par et pour les “êtres humains” ( ou d’autres organismes physiques qui en seraient effectivement CAPABLES ), qui font le libre choix conscient d’ Y adhérer.

Notre Proposition vise précisément à proposer l’institution d’un nouveau type de “droit” et de “fondement de ce droit” précisément dans l’autonomie radicale de cette “auto-fondation” de sa propre valeur “morale”.

Cela ne veut pas dire évidemment que nous prétendons écarter désormais la légitimité en général de toutes les “lois morales”, et encore moins de tous les systèmes juridiques positifs existants, puisque précisément nous laissons, par définition, la Liberté d’en décider pour elle-même à chaque personne :
Nous conservons donc, évidemment, pour “tous les êtres humains” en général, les acquis juridiques de l’ “universalisme des droits humains”, et donc les protections effectives de ces droits qui devraient en résulter dans la réalité, et dont les différents États de droit, notamment signataires de la Charte des Nations Unies, de la DUDH et des différents Pactes et textes juridiques internationaux qui en découlent, sont censés garantir l’application effective.

Nous les conservons bien sûr, par prudence, principe de précaution, comme un “moindre mal”, ou comme façon d’éviter des injustices encore plus grandes si ces institutions politiques et juridiques actuelles étaient défaillantes.

C’est sur le terrain de la réflexion, pour toutes les personnes qui le souhaitent, que nous formulons cette proposition, car nous sommes en revanche persuadés que la fragilité des institutions politiques et juridiques humaines actuelles sera de plus en plus mise en évidence par l’insuffisance de leur “justification”auprès d’un nombre croissant de personnes, et par l’incapacité grandissante des supposés “pouvoirs” à en garantir la protection égale à “tous les êtres humains” …

C’est donc aux “personnes libres et égales” qui se conçoivent elles-mêmes comme telles que nous nous adressons en priorité, et auxquelles nous disons qu’il est possible d’avancer sur le terrain de l’égalité des droits et libertés fondamentales, sans que “tout le monde”, ni même une “majorité démocratique” soit d’accord pour un tel progrès, parce qu’il faut et il suffit de l’ accord libre et égal de chaque personne qui le souhaite pour définir formellement une telle “loi morale nouvelle”, qui , pour commencer, n’a besoin que des personnes en question pour constituer le noyau ou germe initial d’une telle transformation.

Notre “texte” n’est donc qu’une initiative personnelle en ce sens et qui cherche donc à renforcer une “connectivité” suffisamment forte entre des initiatives personnelles similaires, même si elles ne s’expriment pas exactement avec les mêmes formes d’expression.

* * *

Pourquoi “De jure” et “De facto” ?

Le “De jure” ( de la Proposition “ELLE” ) dont il est désormais question ici , est formellement “auto-fondé”, c’est précisément cet aspect “auto-fondé” qui définit la différence du “de jure” qu’il institue avec toutes sortes de “réalités effectives” , qui forment un “de facto” lié au “fait” que le “réel” en général n’attend pas d’avoir le “droit d’exister” pour “être ce qu’il est” …
Qu’il s’agisse de la réalité physique de l’ univers dans toute la complexité de ses productions et organisations, ou des fragiles effets de surface que la “culture humaine” a pu organiser consciemment et volontairement au niveau de son organisation psychologique, sociale,culturelle, politique, économique, etc.
Même l’ “anthropocène” n’est qu’une pellicule très mince sur une petite planète parmi des milliards de galaxies …

Le “De jure” n’est donc, “de facto”, qu’une production de “roseau fragile”, mais “c’est un roseau pensant” , dont l’autonomie auto-posée ne cessera de hanter désormais les boucles complexes enchevêtrés de l’auto-organisation inconsciente du réel.






La “personne souveraine, libre et égale” dont nous parlons n’a rien à voir avec les délires complotistes qui se répandent actuellement.

Une récente émission de France 2 ( Enquête de l’ Oeil du 20 heures ) a été consacrée à un type de mouvement, intitulé “One Nation”, qui fait partie de la grande mouvance complotiste ( appelée “complosphère” par certains ), dont le moins qu’on puisse dire , est qu’elle se situe dans une direction totalement opposée aux idéaux que nous défendons ici, qui sont au contraire ceux d’un approfondissement libre et volontaire de la référence à une forme d’ “universalisme humaniste” élargissant la sphère des “droits humains”, dont évidemment par exemple, le droit de choisir (“pro-choice” ), dans tous les domaines de la vie personnelle :
( Droit à l avortement, droit à la sexualité et à la définition du “genre” et au mode de reproduction de son choix, droit de décider de sa propre mort, etc. )

A coup sûr, les idées que nous défendons ici sous l’expression “Loi Morale Nouvelle” , comme proposition d'”Égale Liberté Libre Égalité“, seraient considérées par les complotistes de cette mouvance comme l’exemple même de ce qu’ils combattent sous l’expression “élite pédophile“, ou plus anciennement de “complot judéo-maçonnique“, ou du “nouvel ordre mondial“, précisément parce que nous défendons une reprise à la racine philosophique du “fondement” des idéaux de la “Raison des Lumières”, mais en considérant cette référence, non plus dans une prétendue universalité a priori d’un “droit naturel” ou d’une loi morale transcendantale, mais comme l’effet d’un libre accord d’un certain nombre de personnes pour se reconnaître réciproquement, mutuellement, un tel noyau idéal de droits et libertés égaux.

Le problème est que de nombreuses mouvances complotistes, en particulier situées à l’extrême droite, utilisent, comme le font d’ailleurs aussi les stratégies politiques de la “droite extrême”, et des mouvements intégristes , les termes mêmes ( “liberté”, “égalité”, “fraternité”, “laïcité”, etc. ) appartenant au départ à l’émancipation politique des Lumières, de la Révolution Française, de l’ “universalisme humaniste”, etc. pour les détourner à leur profit, c’est à dire au profit de toutes sortes d’autres “valeurs” idéologiques, qui sont en fait celles du conservatisme traditionaliste anti-lumières, anti-émancipation, anti-humaniste, et qui, à l’instar des intégrismes religieux, essayent de profiter de la “liberté de conscience et d’expression” pour exposer “librement” leurs positions en réalité expressément anti-libérales, et totalement opposées à l’émancipation des libertés et de l’autonomie individuelle des personnes.

La question qui se pose donc de plus en plus, est de savoir si, pour éviter la prolifération et l’extension de ces mouvements qui vont jusqu’à prôner maintenant le “séparatisme” en affirmant leur opposition aux valeurs de l’universalisme humaniste républicain, nous pouvons continuer à seulement prétendre nous appuyer sur un principe d’ “unité nationale” ( “république une et indivisible”, lois sur le “séparatisme”, etc. ) pour empêcher leur extension.

Ou si, à partir du moment où un “consensus raisonnable” n’est plus possible avec de telles idéologies réactionnaires, il ne vaut pas mieux prendre acte de la “séparation” et refonder aux différents niveaux de “constitution politique” ( droit international, européen, droits constitutionnels nationaux ), un réel libre accord contractuel des personnes dans la forme de “citoyenneté” de leur choix.

Nous voyons d’ailleurs dans l’actualité de la remise en question du droit à l’ avortement aux États-Unis, comment concrètement la question de la liberté du choix de vivre selon une législation commune est reposée, et où la “radicalisation” d’une majorité de membres de la “Cour Suprême” , repose la question fondamentale des niveaux où le contrat social et juridique peut se “constituer” …

Nous y assistons aussi à la multiplication d’initiatives des États américains avec une majorité pro-choice pour accueillir ou aider les femmes qui seraient contraintes économiquement à rester dans un des Etats qui choisirait d’interdire ou de limiter fortement le droit à l’ avortement.

Tout ceci montre que les structures politico-juridiques existant dans les “États de droit” actuels , ne sont plus adaptées pour répondre à la diversité et au pluralisme des références idéologiques et culturelles présentes sur le territoire de ces États.
Nous assistons alors soit au durcissement de positions traditionnalistes qui veulent s’emparer du pouvoir politique légal pour imposer leur “unité nationale” … ou au risque de plus en plus grand de l’exaspération de toutes sortes d’oppositions internes pouvant à nouveau déboucher sur de vraies “guerres civiles” …

Nous proposons bien sûr de “sortir par le haut” de ces dilemmes :
Mais seules les personnes qui acceptent librement de se reconnaître mutuellement une Égale Liberté de choisir de vivre selon leurs propres normes individuelles, peuvent dans l’avenir avoir une chance de construire un tel nouveau “contrat social” qui ne soit pas, ni imposé par une contrainte collective autoritaire, ni seulement localement “acquis” par les rapports de force et d’intérêts immédiats contingents entre les individus ou les groupes en présence.

Cette question se pose bien sûr à chacun au niveau élémentaire de sa vie personnelle dans un “environnement” donné, jusqu’au niveau d’une “gouvernance planétaire”, dont on voit bien qu’elle ne peut plus “en même temps” prétendre se fonder sur une “Déclaration Universelle des Droits Humains” en termes de droits et libertés fondamentales et prétendre imposer par la force cette façon de penser à toutes sortes de collectifs humains réels qui n’en ont guère le souci …
C’est donc effectivement aux “personnes libres et égales”, de se constituer en une nouvelle forme de “communauté mondiale”, qui devra en effet dépasser les actuelles “souverainetés” des États- Nations ou des “peuples” , en proposant à chaque personne de pouvoir en devenir “citoyen du monde”, mais en ne cherchant à forcer personne à y participer, et surtout en ne se transformant pas ELLE-MEME en communauté totalitaire close de type “sectaire”!

Ce n’est donc pas non plus en proposant, à la manière de mouvements à dérive sectaire, comme “One Nation”, aux futurs “citoyens du monde” d’une telle communauté des “personnes souveraines libres et égales”, de couper brutalement toutes leurs anciennes références juridiques ou culturelles, que “NouS” pourrons participer à la construction de cet édifice nouveau.

Mais bien en laissant chaque futur “citoyen du monde” libre de sa forme de “transition” entre ses attachements ou appartenances actuelles, juridico-politiques ou culturelles, ou même économiques, et les nouvelles interactions “libres et égales” à explorer et à créer, dans toute la différenciation adaptative concrète à laquelle le principe de Liberté et d’autonomie personnelle invite, tout en maintenant le critère de l’équivalence de ces cheminements divers en terme de d’ “Égale Liberté” de ceux qui y cheminent.





L’ Araignée Quipudep

L’ “Araignée Quipudep” est le nom d’une oeuvre à la fois “artistique” et “pédagogique” ce que nous appelions à l’ époque ( années 2000 à 2010 ) des “objets intermédiaires” – de Vincent Cordebard ( décédé en 2021 ) , plus connu par ailleurs comme artiste photographe et peintre à Chaumont.

Une version de cette oeuvre, du genre “album interactif”, basé sur des liens hypertextes, .est encore disponible en ligne sur le site “minipédia” :
https://minipedia.fr/pedago52/guillemin/quipudeplaraignee/araignee/accueil.html

Un lien est à remarquer avec un autre “objet intermédiaire” de la même époque, un réseau d’ “installations” et de “performances”appelé “De l’ Art d’escalader l’ Everest” , issu de la collaboration du même Vincent Cordebard
( attention aux vingt cent … dont les oeuvres se copillent co-pieusement !),
de Philippe Agostini, alors professeur d’ Arts Plastiques dans la même antenne de Chaumont de l’ IUFM de Reims, ainsi que d’un certain nombre de participants, formateurs ( comme Céline Guillemin ), élèves-maîtres ou stagiaires divers de formations continuées.

Ce lien est le fonctionnement “labyrinthique” ou encore “rhizomatique” , dont le prototype mythologique se trouve notamment dans le Labyrinthe du Palais de Knossos, où sévissait le Minotaure.
C’est bien sûr la métaphore du Web, et de ses interconnexions “hypertextuelles” en perpétuelles transformations, ou encore des “réseaux sociaux” qui étaient encore pour beaucoup à l’état naissant au tournant des années 2000.

Le “Palais de l’ Araignée Quipudep” est donc une forme à la fois esthétique, pédagogique et parodique, reprenant le thème culturel très général du labyrinthe ou de la “Bibliothèque de Babel”, et constitue le germe d’une croissance polymorphe et indéfinie dans un espace des possibles toujours encore à explorer et à re-créer de façon “fractale-récursive” .

J’ai pu participer à l’ époque, au titre d’un regard “psycho-pédago-philosophique” et aussi de quelques habiletés “informatiques”, à certains épisodes de ces aventures de “forts mateurs pas nécessairement matheux” .
L’ Araignée donc, “Qui pue des pieds” à force de créer sa Toile en tissant et donc son chemin en cheminant, mais se peut entendre faune éthiquement de multiples autres Pha-sons : Ainsi : “La reine y est” , “L’ Art est niais” ou “L’arrêt nié” … .
Le réseau des “signes singeant des cygnes” est bien sûr aussi l’une des dimensions de l’exploration “poiétique” de Lalangue ( komilfodir ).

Des essais d’ “écriture parodique collaborative”ont d’ailleurs existé à la même époque, par des échanges par mails, par exemple lors de l’ “Eté Sec” de 2005, entre divers protagonistes de cette “délitération” .

Au-delà du questionnement de la forme “hypertextuelle” de l’ “oeuvre”, Vincent Cordebard et Philippe Agostini visaient à explorer d’autres façons d’initier les élèves des écoles … et leurs enseignants, à certains aspects de l’ “histoire de l’ Art” , à la fois par des références “encyclopédique” ou “académiques”, mais aussi en posant des questions plus “politiques” concernant par exemple la “propriété intellectuelle”, les notions d'”auteur”, de “création” ou de “plagiat”, et donc du rapport de la singularité de la création artistique au contexte culturel collectif où elle surgit, se déploie ou se “dévoie”.

Le Palais “pas laid ou népalais” est donc aussi une sorte de fil d’Ariane de “Mes Moires” où les mèmes de la mémoire s’aiment et sèment sémantique se mimant comme en ce comment semence ment.





Y

A de multiples reprises, dans mes textes, j’ Y suis, et j’Y reste, le pronom adverbial “y” est écrit avec une majuscule au beau milieu d’une phrase , en particulier lorsqu’il est utilisé comme pronom pour désigner la “Loi Morale Nouvelle” ou encore la “Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité”, notamment pour marquer l’adhésion : J’ Y adhère, NouS Y adhérons.

Ce “Y” fait donc partie de la “faune éthique” – pas nécessairement “faux nétique” où la forme ELLE se meta-forme OSE .

Ce “Y” désigne aussi par sa forme littérale de bYfurcation, le point triple où d’une “unité originELLE” qu’ ELLE conque, la langue Y fourche, et où tous les “arbres binaires” sans racines s’enracinent.

Il n’ Y a rien à voir, puisque c’est VOUS qui voYez ( oYez d’ eux Yeux )

Vous Y êtes ?

Y
Os hYoïde

Os hYoïde chez les oiseaux


L’ArchiPelle

L’Art chipe ELLE ?
En la dé-robant ?
La Mariée, donc, mise à nu par ses libertaires, MEME !

Puisqu’il faut prendre du champ … comme on prend de la poussière.
Et qui pousse hier ? de Mes Moires ? ( Sans A venir )

Anar ou âne art, l’ Anar···chie .
On n’est pas dans l’âme air de … ( pari de ne pas rire : le Jugement de Paris ou Ville de Paris ? Il y est question de Deux Mois : ELLE )

L’ Archi-PELLE, est donc une archaïque Re – Appellation,
L’ Appel de la PELLE s’Y fait entendre.

Cherchant du côté de la PELLE , donc d’ ELLE , en tant que “Proposition”,
( Projection, Projet, Provision, Proprement ProPre, à l’eau propre comme à la figue urée … ), de PELLO, PEPULI, PULSUM , l’ ArchiPELLE, pourrait donc aussi s’ “appeler” “appulsion”, et poser la question de la façon dont les “préfixes” sont AB-sorbés ou AD- sorbés par le sort béant d’un sorbet,
mais le sort bée-t-il , en bégayant ?

Qu’en est-il, quand nait-il ? de son son s’honore, le son leçon de mon nom ou de ton ton ? AD-hésion AD- hésive ou AD-hésitation ?

Ainsi donc, ne vous laissez pas AB-sorber , sans avoir suffisamment exploré une simple AD-sorption : comme Du “D” au “B” le DouBle se voit :
C’est Vous qui Voyez … “regardeurs” ou “témoins oculistes
L’ “ArchiPELLE” pousse hier …
mais se Pro-jette , EternELLE, UniversELLE, à “deux mains”

Ne Biffez pas la Différence : ABSORPTION et ADSORPTION :

Différence principale – Absorption vs Adsorption

L’absorption et l’adsorption sont des processus physicochimiques dans lesquels une quantité relativement petite d’une espèce entre / s’attache à une autre espèce d’une quantité relativement plus grande. La manière dont les matériaux sont incorporés les uns aux autres différencie clairement les deux processus. Quand une petite quantité d’un matériau entre complètement et se répand à travers le volume entier d’un autre matériau, on l’appelle, “absorption.“En revanche, quand une petite quantité d’un matériau est attachée uniquement à la surface extérieure de l’autre matériau, cela s’appelle”adsorption.” Par conséquent, la différence principale entre l’absorption et l’adsorption est, l’absorption est la distribution d’une certaine substance dans le volume d’un autre substrat tandis que l’adsorption est la fixation d’une certaine substance sur la surface d’un autre substrat.

Ceci dit, les peaux successives dont vous épelez la “surface” d’un “volume”, rendent la dite différence plus difficile à faire dans la structure concrète des “surfaces” et des “volumes” , lorsqu’il ne s’agit pas de géométrie abstraite, mais bien de corps physiques, et notamment de corps organisés où des systèmes de “membranes” enveloppent d’autres “membranes” :
Toute “sensibilité épidermique” suppose une “épaisseur” où des micro-organes opèrent et se coordonnent …
Ainsi les “pompes ioniques” des “pores” membranes cellulaires de nos neurones …



Féminismes

Quand les féministes se déchirent sur la prostitution (1/2) :
les arguments réglementaristes

La question du droit de se prostituer est l’une des multiples facettes du débat sur la liberté individuelle, et les risques que cette liberté soit en réalité exploitée par des dominants potentiels dont l’objectif effectif est de soumettre la liberté des autres … à la leur.
Et donc de la nécessité de protéger la liberté des uns par rapports aux empiètements possibles de la liberté des autres, par un système juridique, lorsque les personnes en relation ne sont pas capables de se donner à elles-mêmes les moyens de régulation intersubjective autonome de leur “Égale Liberté”.

Et bien évidemment notre position sera plutôt du côté de la défense de la liberté de chaque personne, pour autant que cette liberté soit également partagée entre les personnes en question ( principe d’ “Égale Liberté” ) … et que donc chaque personne fait l’effort moral de respecter l’ Égale Liberté des autres au moins autant qu’elle espèrerait voir respectée la sienne.

La question de l’ Égale Liberté formelle ou abstraite doit donc toujours , dans notre perspective, s’accompagner de la question de la “liberté réelle” , dont les conditions réelles sont très souvent inégalitaires, et vérifier par conséquent auprès de la parole propre de chaque personne concernée dans sa situation réelle concrète de personne physique, dans quelle mesure elle choisit elle-même librement ce statut formellement universalisable de l’ “Égale Liberté”, et se déclare personnellement capable d’assumer les risques de l’ “inégale liberté réelle” des situations de sa vie effective.

S’il peut donc y avoir un débat théorique général confrontant des points de vue philosophiquement et politiquement divergents sur des questions comme la liberté de se prostituer, ce type de débat, même entre “féministes”, ne peut pas faire abstraction des positions elles-mêmes diverses de chaque personne “prostituée” réelle sur sa propre situation personnelle réelle vécue.

Si donc, moi-même, qui ne suis ni femme, ni prostitué(e), j’interviens dans un tel débat, en tant que “personne libre et égale” , je n’oublie pas non plus que ma position réelle “extérieure” et “distanciée” par rapport à un certain nombre de vies réelles vécues, ne m’autorise en aucun cas à parler en lieu et place des personnes directement concernées par la question.

Si donc je suis amené , en conséquence de ma proposition d’ “Égale Liberté Libre Égalité”, à défendre plutôt le point de vue “règlementariste” que le point de vue “abolitionniste”, je n’oublie pas que cette position “générale” peut être aussi marquée de mon inscription effective dans le réel, comme être biologique, social, culturel, etc. de “mâle blanc intellectuel …”, soupçonnable de parti pris conscient ou inconscient en faveur de la défense de mes intérêts particuliers liés à ma situation partiellement “privilégiée” …

Mais c’est précisément parce je sais faire la distinction consciente entre un idéal librement choisi comme potentiellement universalisable ( à toutes les personnes libres et égales qui font ce même libre choix ), et ma situation comme “être humain” réel particulier dans le monde du “moi, ici et maintenant” de la réalité vécue actuelle, que je dispose en effet d’un certain “privilège” par rapport à tous ceux, aussi humains que moi, mais qui ne font pas une telle distinction, consciemment ou pas.

Mais un tel “privilège mental”, VOUS pouvez y accéder, tout comme moi, si VOUS voulez vraiment comprendre de quoi il est question dans la proposition de l’ “Égale Liberté Libre Égalité” .
Car c’est VOUS qui voyez …

Sur le même thème :
https://www.philomag.com/articles/le-debat-sur-la-prostitution-entre-dignite-et-propriete-de-soi


L’Hort aux gaffes

Quand la religion de l’orthographe française comprendra-t-elle qu’elle aussi doit accepter la laïcité, et reconnaître le droit de ne pas y croire et de ne pas la pratiquer comme celui d’y croire ( croassez et mûles : t’y plier ) et d’en pratiquer les variantes ( L’ Eva riante ), peaux et tiques !

Que certains aiment les dés lisses du Jardin des Délices, c’est leur droit, mais la dictature élitiste d’une caste de clercs obscurs devrait voir ses privilèges abolis.

Je ne peux qu’approuver la force des arguments de
“La faute de l’orthographe” |d’ Arnaud Hoedt et Jérôme Piron :


ELLE et le “libertarisme de gauche”

Référence :

Un texte sur le “libertarisme de gauche”, publié sur Cairn.info,
de Jean-Fabien Spitz
Le libertarisme de gauche : l’égalité sous condition de la propriété de soi
Spitz Jean-Fabien, « Le libertarisme de gauche : l’égalité sous condition de la propriété de soi », Raisons politiques, 2006/3 (no 23), p. 23-46. DOI : 10.3917/rai.023.0023. URL : https://www.cairn.info/revue-raisons-politiques-2006-3-page-23.htm

Le “libertarisme de gauche” y est ainsi décrit ( introduction ) :
Cette théorie entend donc avancer l’idée que, les ressources extérieures étant communes, nul ne peut se les approprier que sous condition de respect d’un impératif structurel qui vérifie que les droits de toutes les personnes humaines ne sont ni enfreints ni annulés par l’acte d’appropriation. On va voir que la teneur de cet impératif structurel peut varier, mais que l’idée demeure la même : si chacun peut user librement de sa personne sans respecter aucune condition liée au droit des autres, il n’en va pas de même des ressources externes, et l’on a ainsi une théorie de la justice qui prétend associer un principe non-structurel en première personne et un principe structurel d’appropriation des choses matérielles.
On suggérera, pour finir, que cette tentative de synthèse échoue et qu’elle dérive soit vers une affirmation de la propriété de soi s’étendant inconditionnellement aux choses (c’est l’hypothèse du libertarisme classique), soit vers une affirmation du caractère conditionnel de l’appropriation des choses qui aboutit à vider le principe de la propriété de soi de toute réalité (et l’on se rapproche alors à nouveau de l’hypothèse rawlsienne). Elle est donc essentiellement instable .


Cette position du “libertarisme de gauche”, considérée par Jean-Fabien Spitz comme “essentiellement instable”, peut bien sûr être rapprochée de notre propre Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité.

En effet, s’il est possible de rapprocher notre version de l’ “Égale Liberté – ” du principe rawlsien d’ “Égale Liberté” , la deuxième partie “- Libre Égalité” peut être rapprochée du principe “libertarien” de la “propriété de soi” de la personne.

1. Cependant, dans une première remarque très générale, je rappelle que notre Proposition “Égale Liberté Libre Égalité”, tout en POUVANT être reprise par toute personne qui en fait le libre choix, n’est cependant pas une proposition qui prétendrait argumenter en faveur d’une validité générale, en se plaçant parmi des “théories politiques” qui revendiqueraient chacune une légitimité contradictoire avec celle des autres …
Si donc le lecteur s’attend à ce que nous défendions notre propre position comme une position qui se voudrait alternative à toutes les autres, comme s’il fallait nécessairement que la “validité” d’une théorie politique soit acquise au détriment des autres sur un champ de bataille des idées … , c’est qu’il n’a pas compris l’une des dimensions principales de ce que nous appelons “- Libre Égalité”, et qui fait que cette “- Libre Égalité” ne peut pas être une proposition “théorique” indépendante de la libre décision personnelle d’une personne physique effective qui effectue le choix d’y adhérer.

Il y a donc, de notre point de vue, une contradiction à vouloir établir une quelconque proposition “libertarienne” comme “proposition universelle a priori” , puisque ce que défend une personne “libertarienne” c’est sa propre position personnelle, dont précisément rien ne peut présupposer a priori que d’ autres personnes “doivent” également la défendre !

Des “libertariens” authentiques, en ce sens, comme des “anarchistes” authentiques ( qui ne veulent ni “commander” , ni être commandés”) , ne peuvent donc faire de “proposition théorique de philosophie politique”, que sous l’expresse réserve qu’une telle proposition ne vaut a priori que par et pour leur propre personne, et qu’elle n’est extensible à une quelconque généralisation que sous l’expresse condition de la liberté personnelle pleine et entière des personnes concernées, d’y adhérer ou pas.
Un “libertarien ontologique” est donc une contradiction : il est pour une certaine conception ( collective … ) de la “liberté naturelle” de l’être humain, conception qu’il croit que les autres “devraient” également nécessairement accepter et dont il cherche à les “convaincre”.
Ce qui est contradictoire avec un choix personnel de cette liberté, en tant que “contrat libre avec soi-même”, dont il est possible ensuite d’étendre librement l’accord contractuel avec d’autres personnes faisant avec elles-mêmes ce “même choix”.

2. C’est très exactement pourquoi nous considérons que la valeur “mutualisable” ou “universalisable” de l’ “Égale Liberté” que nous défendons, ne vaut qu’à la condition que les personnes qui Y adhèrent soient individuellement libres de poser ou non une telle adhésion ( donc d’être “Librement Égales” ), et se reconnaissent donc mutuellement et réciproquement, à la fois leur “Égale Liberté” ET leur “Libre Égalité” .

Si donc certains analystes comme Jean-Fabien Spitz pensent trouver une “essentielle instabilité” dans une position “libertarienne de gauche“, c’est précisément parce qu’ils se placent d’un point de vue de confrontation de “théories politiques générales”, ( “théorie libertarienne” versus “théorie rawlsienne”, etc. ) dont ils croient pouvoir peser les arguments théoriques respectifs indépendamment de la situation propre de chaque personne qui choisit ou non d’adhérer à telle ou telle théorie.

Or, pour moi, ( Armand Stroh ), à titre personnel en effet, ( éventuellement librement partageable par d’autres … ), il est précisément inadmissible de vouloir imposer une quelconque “théorie politique” comme s’il s’ agissait d’une sorte de théorie scientifique à prétention de “vérité”et que des arguments “rationnels” permettraient de départager “objectivement” sans avoir soi-même à prendre une libre position personnelle !

De ce point de vue, ma Proposition de l’ Égale Liberté Libre Égalité, ne vaut en effet a priori que par et pour “moi”, à partir de ma libre décision d’ Y adhérer après l’avoir en même temps d’abord librement construite.
Seules des personnes, autres que moi, qui choisissent d’ Y adhérer librement, peuvent Y adhérer “réellement”, en Y adhérant en effet comme si elles en avaient été elles-mêmes les libres “co-auteurs”.

Personne, par définition auto-posée de cette proposition, ne peut Y adhérer effectivement radicalement, si ce n’est par sa propre et entière liberté personnelle à laquelle aucun autre “argument” que cette liberté même ne peut se substituer.

Quant à VOUS, c’est VOUS qui voyez ….




L’hypothèse de la Guerre

Dans un récent article sur AOC, Le courage de “prendre une position”,
Patrice Maniglier se demande comment le mode de penser philosophique peut nous servir en cette situation “concrète” nouvelle que nous impose la Guerre en Ukraine, depuis la décision de Poutine de passer à l’offensive le 24 février 2022.

La philosophie consiste à exercer les outils du raisonnement ordinaire, de cette espèce de discours sans garantie ultime, sans terrain solide, qui ne cesse de se produire en nous à propos de ce que nous vivons.

De notre côté ( celui d’un “NOUS” devenu précisément plus que jamais problématique, par rapport à un “EUX” dont “nous” ne savons pas trop ce ou qui il désigne ) , nous ne pouvons pas ne pas nous demander ce que le libre parti pris, ou la “prise de position” de la Proposition de l’ “Égale Liberté Libre Égalité” , peut avoir à “nous” dire, et où en effet chaque personne, depuis les conditions locales de sa vie quotidienne, est questionnée quant à une “position personnelle à prendre”.

Si la question était seulement, comme certains nous y invitent, à prendre parti dans une confrontation binaire simpliste entre deux “camps” en guerre, alors “nous” aurions précisément une attitude aussi simpliste que celle que nous voyons à l’oeuvre dans l’agression militaire déclenchée par Poutine.

Certes, nous pouvons assez facilement aujourd’hui, nous complaire dans l’ indignation du camp de la liberté contre le camp de l’oppresseur, et en tirer nos marrons du feu, du moins aussi longtemps que cela ne frappe pas trop immédiatement nos propres conditions de vie locale personnelle …

Mais plus que jamais, il est nécessaire, en plus, de ne pas se laisser intimider par les indignations émotives qui peuvent chercher à culpabiliser toute forme de “pensée complexe” en l’accusant de lâcheté devant les “impératifs du réel”.
Plus que jamais des “personnes libres et égales” doivent se garder d’être assimilées, malgré elles, à toutes sortes de camps collectifs marqués par des étiquettes et drapeaux de toutes sortes que les simplificateurs agressifs veulent pouvoir leur imposer.

Plus que jamais, des “personnes libres et égales”, quelles ques soient les situations et appartenances collectives diverses auxquelles on les assigne, auront pour souci de pouvoir reconnaître à d’autres personnes la même “Égale Liberté” que celle qu’elles voudraient se voir reconnaître à elles-mêmes … si ces autres personnes sont librement disposées à faire de même …

Mais, justement, diront les objecteurs simplificateurs, il n’est plus question de “liberté”, nulle part, et à la non-liberté des opprimés et victimes de toutes sortes doit répondre la “non-liberté du devoir de libérer” les opprimés de leurs oppresseurs … puisqu’il est redevenu aujourd’hui si facile de savoir “QUI opprime QUI” …

Mais une telle “facilité” immédiate de distinguer l’oppresseur et l’opprimé, le bourreau et la victime, doit aussi nous faire réfléchir à long terme, sur les nœuds complexes où s’enchevêtrent les jeux du “triangle dramatique” du bourreau, de la victime et de tous ceux qui se positionnent en “sauveurs” .