Comme pour plusieurs de mes articles, le point de départ de celui-ci se trouve dans une lecture d’un article d’ AOC :
Par Anthony Masure et Guillaume Helleu Designer, Architecte
« Apparus en 2017, les NFT (Non Fungible Token), des certificats numériques infalsifiables et décentralisés, ont été rendus célèbres pour leurs usages dans le monde de l’art. Hautement polémiques, ils sont fréquemment accusés d’être spéculatifs, inutiles et polluants. Si ces controverses sont en grande partie fondées, d’autres voies sont possibles. Rediffusion du 15 septembre «
Bien évidemment, si j’ étais un « anarcho-capitaliste », j’aurais été tenté d’utiliser cette nouvelle forme de la spéculation artistique, pour chercher à « faire du Fric – Frac » ( le « Frac » ayant à voir avec les « Fonds Régionaux d’ Art Contemporain » ), pour faire valoir financièrement le rapport ART / GENS !
Les rapports de la « valeur de l’ Art » avec les symboles du pouvoir en général, ne constituent pas un objet nouveau …
Mais les nouvelles techniques informatiques, non seulement de l’ « art digitalisé » , mais de la cryptographie numérique et du principe général de la « blockchain », posent bien sûr de façon encore plus aigüe la question de la « reproductibilité » et de la prétention à l’ « originalité » des « oeuvres d’art » , et du rapport d’une certaine supposée « originalité » avec la « valeur » d’une telle « oeuvre » :
Ces techniques rendent d’autant plus manifeste pour tous, la pure et simple question de la « valeur » non seulement économique, mais dans l’ « économie du désir », de la rareté, et notamment de cette rareté purement artificiellement provoquée pour attiser le désir totalement superficiel et vaniteux de se croire « possesseur unique d’un bien unique », alors que la « valorisation » qui en est attendue, est précisément fondée sur la supposition qu’un grand nombre d’autres « spéculateurs » voudront miser de façon aussi « BIT-CONNE » sur cette seule « rareté artificielle » :
Le paradoxe « BIT-CON » dans toute sa splendeur :
Croire qu’on sera le seul « gagnant » d’une pure loterie dont le principe même est de ne permettre d’être « gagnant » que si tous les autres ou la grande majorité d’entre eux sont « perdants ».
Pour ma part, je fais , comme le lecteur de ce blog l’aura bien compris, un tout autre « pari » : C’est que la plus haute liberté possible ( qui n’est intrinsèquement limitée que par elle-même ) , ne sera réellement « progressive » que si elle est également partagée entre toutes les « personnes libres et égales » . Sa « rareté » non seulement n’est pas nécessaire pour qu’ELLE ait de la valeur par et pour ces « personnes libres et égales », mais une telle « rareté » est directement et immédiatement liée à la difficulté même que la résistance du réel oppose à un tel Projet commun : nul besoin d’organiser artificiellement une telle « rareté » :
Si le Projet de l’ » Égale Liberté Libre Égalité » est relativement facile à penser, et même par définition, suffisamment communément adoptable, pour que de nombreuses variantes éthiques et politiques en aient déjà été formulées et le seront encore, la « chose – publique » dont il s’agit de faire « progresser » la « réalisation effective » est encore bien plus rare … et devrait donc en toute logique attirer les amateurs de « rareté »: mais , comme tout le monde le sait, il faut pour cela un certain « travail ».
La « Bonne NouS V ELLE », c’est que chacun de NouS peut Y travailler, à sa propre façon , aussi « originale et rare » qu’il le voudra ou qu’il le pourra, sans pour autant empiéter en quoi que ce soit sur la même « Égale Liberté » des autres « personnes libres et égales » … à une condition cependant, c’est d’avoir renoncé, par définition de sa présence parmi « NouS », à vouloir préserver une inégalité fondamentale de domination de sa propre liberté sur toutes ces autres libertés possibles.
C’est très exactement, là que votre égale contribution au « P.E.U.P.L.E. »
( « Projet Eternel Universel des Personnes Libres et Égales » ) est attendue, et suffisamment « valorisée » par la rareté de son originalité propre :
C’est VOUS qui VOYEZ …
Pour « moi » , civilement connu comme « Armand Stroh », et par diverses « identités numériques » , dont une plus courante d’ « Astroh« ,
je me ( puisque le JEU MEUT ) contente en effet de la part suffisamment médiocrement originale et originalement médiocre, de mon « support » à un tel projet éthico-politique, en tentant de diverses façons d’en reformuler form-ELLE-ment lestement l’Esth-ELLE .
NO-uv-ELLE 2022